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EAN : 9782804702816
160 pages
Mardaga (17/09/2015)
4.5/5   2 notes
Résumé :
« À l’aube, j’ai été réveillé par des pleurs qui venaient du jardin. J’ai trouvé une gamine, qui n’a que 7 ans, recroquevillée derrière un buisson, du sang entre les jambes. »
Récit d’une scène « ordinaire » dans l’Est du Congo…

Depuis vingt ans, une violence inouïe frappe cette région. Si toute guerre fait des ravages parmi les populations civiles, les femmes paient ici le plus lourd tribut. Une situation cauchemardesque qui a pris racine sur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Les auteurs s'interrogent sur la prévention […] et sur la difficulté à rendre justice […]. L'un des intérêts de l'ouvrage est également de s'attarder sur le traitement médiatique de ces crimes, perpétrés sur des femmes comme sur des enfants. Tandis que certaines associations humanitaires les instrumentalisent pour attirer I'attention, ils sont souvent traités en dernier et disparaissent très vite des journaux. »
(Anne-Cécile Robert, le Monde diplomatique, avril 2016)


« Un ouvrage collectif intitulé "Le viol une arme de terreur. Dans le sillage du docteur Mukwege" […] aborde la question du viol dans l'est du Congo. Dans sa préface, le célèbre docteur Mukwege, l'homme qui répare les femmes, tente une première explication : "L'est du Congo est incontestablement l'une des régions les plus riches en minerais." […] »
(Revue Espace de Libertés, janvier 2016)


L'ouvrage a servi de base à un article de la sociologue Véronique le Goaziou intitulé "Les viols de guerre… encore et toujours", publié sur le site "Délinquance, justice et autres questions de société", le 19 décembre 2015.


« Un livre assez étonnant, […] avec des textes à la fois de fiction comme celui de Jean Bofane, et des textes purement journalistiques comme celui de Colette Braeckman, et aussi des textes médicaux. On a donc mélangé les genres, ce qui est assez rare dans ce type de bouquins. »
("Livrés à domicile" (RTBF), Les choix de Thierry Bellefroid, 7 décembre 2015)


« Un ouvrage collectif qui analyse les viols au Kivu, la reconstruction des femmes et des communautés après le viol et aussi les moyens d'inverser la tendance : justice, protection des victimes, information, protection et résistance aussi. »
(Entretien de Colette Braeckman avec Simone Reumont, « Afrik'Hebdo », La Première (RTBF), 31 octobre 2015)


« Il est des crimes qu'on ne peut pardonner. le viol en est un. Même si, physiquement, la médecine peut “réparer” quelque peu les blessures, les victimes ne s'en remettent jamais. Les femmes du sud Kivu attendent, au minimum, la justice. "Le viol, une arme de terreur", cet ouvrage collectif publié “dans le sillage du combat du Docteur Mukwege” nous rappelle que la violence contre les femmes reste un combat au niveau mondial. »
(Gabrielle Lefèvre, Entre les lignes, le 29 octobre 2015)


« Avec le livre "Le viol une arme de terreur", […] le lecteur pourra comprendre l'histoire de cette stratégie de guerre, mais aussi les enjeux économiques énormes concernés, les stratégies des grands groupes pour masquer la réalité et bien sur les terribles témoignages des femmes victimes directes de ces viols. [...] C'est donc dans une guerre économique et géostratégique que le sort des femmes du Congo est aujourd'hui dépendant. Des solutions existent et [ce] livre vous permettra de les comprendre. Je recommande donc cet ouvrage documenté, clair et lisible par tous, permettant à nous, citoyens du monde de comprendre pourquoi nous sommes tous responsables du viol comme arme de guerre. »
(Thierry Barbaut, Info-Afrique.com, 25 septembre 2015)
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Dans un contexte socio-économique où le mariage, c’est-à-dire l’inscription dans le cercle social de ceux qui ont un droit d’expression et des moyens de vivre, est devenu quasiment impossible, le viol est devenu autre chose qu’un crime, il est devenu presque similaire à la revendication d’un droit. Comme nous l’a dit un enfant des rues à Goma : “On n’a aucun droit à rien, ni à l’argent ni à un toit ni aux femmes. Le droit qu’on me refuse, moi je le prends !’’ »
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Les richesses du Congo ont au contraire toujours été un fléau ! Ce sont nos énormes gisements de minerais, avant tout le cuivre, qui ont permis à Mobutu de se hisser au rang des hommes les plus fortunés au monde. L’Est du Congo est incontestablement l’une des régions les plus riches en minerais. On y trouve de l’or, des diamants, de l’étain, du coltan. Je suis presque sûr qu’il y a dans votre ordinateur comme dans le mien et dans nos portables, quelques grammes de tantale.
Cet élément métallique très résistant à la chaleur, est utilisé comme condensateur dans les petits appareils électroniques tels que les ordinateurs et les téléphones mobiles. Le tantale est extrait du coltan, dont 80 % de la totalité des gisements de par le monde se trouvent chez nous…
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En se résignant à l'impunité, le monde consomme son malheur. C'est sans aucun doute le plus grand paradoxe des crimes de droit humanitaire : d'une ampleur incommensurable et considérés comme les plus graves, ils demeurent la plupart du temps impunis.
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Pour restaurer la paix, il faut avant tout restaurer l’autorité de l’État et réformer l’armée, la police et la justice, avec l’appui de la communauté internationale. En RDC, les accords de paix conclus dans un passé récent, portaient en eux les germes de nouveaux conflits en privilégiant des solutions politiques à court terme. La justice a été sacrifiée sur l’autel de la paix. Des promotions ont été accordées à ceux qui doivent répondre de leurs actes devant des tribunaux, nationaux ou internationaux. Or, l’absence d’actions judiciaires suscite un esprit de vengeance, cristallise les rancœurs et conduit malheureusement à de nombreux actes de justice populaire.
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De toutes les atrocités que subissent les femmes, le viol est sans doute le pire sévice. Au fil des guerres, depuis la nuit des temps, des sexes d’hommes ont semé la terreur. Prostitution forcée, viols, esclavage sexuel ont ainsi jalonné les campagnes militaires, partout. Privilège des vainqueurs – un butin, un « avantage en nature » –, soumission des vaincus, l’agression sexuelle a longtemps été considérée comme un « mal nécessaire » dans tout contexte de conflit armé, une banalité parmi d’autres, un « dommage collatéral »…
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