Attente inquiète liée à la destruction des médicaments. Attente du mal sournois tapi quelque part dans sa tête, dont les gélules, qui avaient été ses compagnes de route, ne calmeraient plus la douleur qu'elle se mit à craindre. La nuit, tout autour d'elle, accentuait sa peur et son malaise de ne plus compter sur rien, après ne plus avoir compté sur personne. Et l'angoisse fut là, brutale, enveloppante, jusqu'à lui couper le souffle, mais sa raison interceptait les chiffres rouges qui flottaient devant elle, seul lien avec la réalité.