Première fois que je rédige une chronique en cours de lecture....
Pour cause de "deadline babelio" 😉, me voilà contrainte de vous donner mon avis dès à présent, alors que je n'ai pas fini ma lecture... Mais pourquoi ne pas attendre tout de même de l'avoir finie, quitte à être en retard ?
Car je risque de mettre plusieurs semaines à le finir !!
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En effet, ce texte est assez exigeant, non pas en termes de qualité littéraire (le style est tout à fait appréciable et facile à lire), mais bien à cause de la somme importante d'informations à retenir ! Un mois ne m'aura pas suffit pour en venir à bout, car si l'on veut le savourer (c'est mon humble avis) il ne faut pas l'avaler d'une traite, au risque de ne rien retenir....
Je préfère donc le picorer, quitte à mettre plus de temps...
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Mais venons-en au propos en lui-même :
François Broche propose ici de passer en revue un certain nombre de collaborateurs français de l'Allemagne nazie, et de présenter leurs parcours à partir de la fin de la guerre et sur les années/décennies suivantes.
J'avoue que je m'attendais à un texte qui explicite, plutôt que de "simplement" présenter des parcours individuels (si nombreux qu'on les oubliera aussitôt lus), des filières, des organisations, des systèmes de fuites, de cavales, (à ce sujet, lire ou écouter l'excellent
La filière, de
Philippe Sands).
J'aurais peut-être aimé découvrir aussi plus de détails sur les pays d'accueils, connaître leurs politiques, comprendre comment les collabos ont pu se fondre dans le décor, soit en maintenant leurs positions, soit en refaisant leurs vies dans des domaines très différents...
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Je viendrais faire un update de cette chronique à la fin de ma lecture ( il me reste encore 140 pages).