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Catherine Cheval (Traducteur)Marie Ploux (Traducteur)
EAN : 9782213637167
350 pages
Fayard (31/03/2010)
3.93/5   23 notes
Résumé :
Il est brillant, séduisant et froid. De son chapelet vert il étrangle les femmes, leur long cou blanc comme celui des cygnes, mais il ne s’en souvient pas. Cet homme est irlandais, il s’appelle Matt O’Shea. Il est flic et il rêve d’Amérique. Sélectionné pour un échange entre polices, il débarque à Brooklyn, au NYPD. Sa personnalité clivée doit composer avec Kurt, alias Barka, un pit-bull en uniforme ripou jusqu’à l’os – son coéquipier. Mais Kurt a une sœur, une fill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Matt O'Shea est un jeune irlandais pure souche
qui vient d'intégrer la police de Brooklyn
Son vice, son péché pas mignon
ce sont les brunes ou les blondes sans faux col.
Quand il en trouve une bien fraîche
il sent la pression monter et couic
il extravague et sort son chapelet vert.
Vous l'aurez compris, l'expatrié Matt a un putain de grain
Pauvres ricains !
C'est aussi bien que du Jack Taylor ou du R&B.
Ken Bruen a sorti son Joker diabolique spécialiste des cous tordus.
Matt lisse et froid comme un serpent en fait baver
aux plus coriaces et récalcitrants.
Brooklyn Requiem, c'est vraiment barge !
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J'ai lu beaucoup de livres de Ken Bruen. Et celui-ci est un de mes préférés et dans la pure veine de l'auteur.
On retrouve tout de suite le style inimitable et jamais imité de cet auteur. Les dialogues sont toujours aussi tranchants, ciselés et bruts. Ici comme dans la plupart des ses autres romans pas de fioriture. C'est direct, pas besoin de prendre de gants. On se prend des directs, des uppercuts mais surtout on se marre. Et oui car Ken Bruen manie le second degré et l'humour avec beaucoup de finesse. Quelle délectation !!!
Pourtant son récit est noir, on est ici avec un tueur de la pire espèce : froid, cynique et sans la moindre empathie pour ses victimes. Il étrangle des femmes sans la moindre amertume.
Les flics sont caricaturaux, Ken Bruen les dépeint avec beaucoup de désinvolture et c'est là que réside tout le charme du récit.
Ca fait du bien, c'est noir, poisseux mais on se marre. Que du bonheur. Je ne peux que vous inviter à lire et relire ce bouquin, qui se lit malheureusement un peu trop vite.
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Les livres oubliés de Ge
Des bouquins, des polars surtout, dont j'ai lu les cinquante premières pages et que j'ai remis dans ma bibliothèque, espérant les reprendre plus tard. C'est le cas de ce Brooklyn requiem.
Avec ce titre je redécouvre cet auteur irlandais que j'aime tant, lui l'admirateur de Jim ThompsonChester Himes et James Crumley
ICI, Bruen quitte l'Irlande et l'Angleterre pour les E. U. Il délaisse aussi ses héros Taylor et R et B mais la réputation de l'auteur devrait lui permettre de me pas perdre ses lecteurs car nous avons là encore un excellent Ken Bruen comme toujours !
Mais alors que nous raconte "Brooklyn Requiem" : Matt O'Shea, le policier irlandais étrangleur, se rend à Brooklyn dans le cadre d'un programme d'échange. Il est alors affublé d'un coéquipier corrompu, Kurt. Mais celui-ci a une soeur, superbe et un peu attardée... Matt est lâché, l'enfer va se déchaîner.
Vous vous en douter ce polar va aller à cent à l'heure. On n'en sort essoré.
Il faut dire que son héros est un vrai dingue...
Avec ce personnage obsédé par la réussite et la pureté, Ken Bruen (Grand Prix de littérature policière 2009 pour La Main droite du diable et auteur en 2008, chez Fayard Noir, de London Boulevard), confirme sa place de maître du polar.
C'est écrit au scalpel, le style est brut, tranchant. Brooklyn Requiem est un roman noir haletant  à ne surtout pas manqué, un vraie pépite, un petit bijou brillant.
Lien : https://collectifpolar.com
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Ken Bruen change un peu de cap avec Brooklyn Requiem, puisqu'il quitte Galway pour New York, et son anti-héros récurrent, Jack Taylor, pour Matt O'Shea, policier sujet à des crises qui le poussent à utiliser des chapelets à des fins meurtrières. La narration passe du je au il, de la tête d'O'Shea à un narrateur omniscient, avec facilité. L'écriture de Ken Bruen est remarquable, comme toujours, et rend formidablement bien compte de l'absence d'état d'âme de son héros. Il ne faut pas imaginer un combat de tous les instants entre le bien et le mal à l'intérieur de ce policier d'allure plutôt avenante. Non, Matt O'Shea est entièrement du côté du mal, et sans remords aucun. Sans aptitudes policières non plus. Comme le lui dit une ancienne connaissance rencontrée dans un pub avant son départ dans le cadre d'un échange enter l'Irlande et les Etats-Unis : « T'es un produit de la nouvelle Irlande, tu le sais, au moins ? Arrogance, aplomb et compétence zéro. » Toutefois il se laissera tenter une fois au moins par une relation amoureuse presque normale. Avant de retomber dans son enfer le plus noir…
Si vous ne connaissez pas l'univers de Ken Bruen, il vaut sans doute mieux ne pas commencer par ce roman, sinon vous serez ravis d'y retrouver son écriture sèche, presque hachée, ses dialogues si réalistes qui ne craignent aucune trivialité, ses touches d'humour noir, très noir. de plus, si on connaît dès le début le tueur, le roman ne manque pas de surprises et de situations qui s'inversent ou qui ne tournent pas comme on les imagine. Un roman vite lu, mais sans prendre le temps de respirer, suffoquant de tant de noirceur.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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On est à New-York en compagnie de Matt O'Shea, membre de la Garda (police irlandaise) et détaché au sein de la police new-yorkaise grâce à un échange entre pays et à un petit chantage sur un politicien. le voilà installé à Brooklyn.
Personnage fort et froid, Matt est un homme tranquille sauf quand il extravague et se concentre sur le cou de jeunes femmes, un cou blanc qui pourrait être bien plus joli entouré d'un chapelet vert, un homme bien décidé à tirer son épingle du jeu. Dans son nouveau poste au sein de la NYPD on lui choisi un partenaire pas très commode nommé Barka, un flic s'obligeant à fréquenter et « rendre service » à un truand, Morroni, afin de payer les frais de clinique de sa soeur Lucia, attardée mentale.
En jouant sur tous les tableaux et en donnant le change de tout côté, Matt va tenter d'assurer ses arrières et ses activités, se protéger des affaires internes, de Morroni… tel un psychopathe et qui finira en héros.

Quand tout va si bien, c'est que Dieu est en train de se foutre de ta gueule.

Un flic irlandais assassin, un flic new-yorkais dépassé par les évènements, une jeune femme innocente et des truands prêts à tout…. Qu'obtiens t'on en mélangeant tout ça !!!?? Un parfait polar qui vous tient en halène, mais pas un polar normal car ici on n'est pas à la recherche du personnage malfaisant qui tue pour le plaisir puisqu'il se présente lui-même dès le début, mais plutôt l'intrigue, le jeu entre les personnages qui nous entraînent, se demandant sans cesse qui s'en sortira et qui tombera.

Humour noir, réflexions douteuses… du noir que du noir, les dialogues, les personnages, l'atmosphère… tout vous entraîne du côté obscur avec une fluidité telle que l'on se retrouve plongé dans le récit si vite que la fin approche très vite aussi.

"Les psys tiennent absolument à ce que le vert ait une signification profonde. Voulez vous que je vous dise, moi ? J'aime bien cette couleur. Vous espériez quoi ? Un épisode de mon enfance où on m'aurait collé une raclée avec un truc vert ? Un peu de sérieux !"
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Une fois dans un magazine, j’ai vu une photo de Beckett, merde, il avait le visage plus plissé qu’une jupe de bonne sœur.
Celui de Taylor aurait pu concourir dans la même catégorie.
Il avait de vrais sillons, aussi profonds que s’ils avaient été tracés avec un soc de charrue.
Quant aux rides qu’il avait autour des yeux, manifestement, elles n’étaient pas dues à un excès de rigolade.
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Seulement voilà, quelquefois j’extravague. Attendez, je vous explique : depuis que je suis môme, par moments je me réfugie dans un recoin glacial, quelque part à l’intérieur de ma tête, et là, c’est comme si je voyais le monde à travers un brouillard ou du verre très épais. A partir de ça, un seul désir m’habite : faire des dégâts, à l’échelle titanesque. C’est un état pire que la rage, ça ressemblerait plutôt à une fureur contenue qui se tient à l’affût, s’approche, plus près, tout près… avant de se déchaîner sans entraves.
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Et le pire c'est que je me sentais béni, tout ce que je touchais se changeait en or pur. Putain, moi qui suis irlandais j'aurais du m'en douter : quand tout va si bien, c'est que Dieu est en train de se foutre de ta gueule. Il veut juste vérifier à quel point tu te la pétes avant de t'enculer, grave.
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...cet empaffé portait des fixe-chaussettes. Misère !
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Les psys tiennent absolument à ce que le vert ait une signification profonde. Voulez vous que je vous dise, moi ? J’aime bien cette couleur. Vous espériez quoi ? Un épisode de mon enfance où on m’aurait collé une raclée avec un truc vert ? Un peu de sérieux !"
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Videos de Ken Bruen (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ken Bruen
Bande-annonce en VF de Blitz (2011), réalisé par Elliott Lester, d'après le roman R&B Blitz de Ken Bruen.
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