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Inner City Blues tome 1 sur 4
EAN : 9782749300917
48 pages
Vents d'Ouest (25/06/2003)
4.05/5   10 notes
Résumé :
Inner City, côte Est des Etats-Unis, septembre 1972. Arnold et Willie Brown sont deux frères, petits malfrats et voleurs de bagnoles. Un jour, sans faire gaffe, ils volent la voiture de Yaphet Kotto, un grand ponte de la mafia régnant sur la ville. Ils la lui rendent immédiatement mais sont redevables, et doivent exécuter une sale besogne pour Kotto. Ils réussissent et le ponte les inscrit dans son gang. Dès lors, ils vont progressivement gravir les échelons de l’or... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il y a des auteurs, c'est comme ça, vous voyez leur nom sur la couverture et vous savez que c'est une BD qui va vous plaire. Parce que vous accrochez à son style, à ce qu'il raconte.
Bon, je ne suis pas complètement réceptive à tous les thèmes chers à Brüno mais, lui, c'est un des auteurs auxquels j'accroche particulièrement.
Ici, il nous entraine dans une série aux effluves de série des années 70.
Nous suivons deux frères qui deviennent les exécuteurs d'un parrain de la mafia ou qui en à tout l'air.
Ca pétarade dans tous les sens, ça ne parle pas des masses mais le dessin est très expressif (j'adore le trait si particulier de Brüno).
Je me précipite donc sur la suite
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Inner City Blues, c'est d'abord une black attitude. C'est également un tempo soul music. Et enfin, c'est surtout une sorte de décortication amusante des milieux mafieux en plein seventies. On respire en effet l'air de cette époque bien particulière entre les couleurs flashies et psychédéliques et ce design rétro. J'ai adoré notamment l'ambiance qui se dégage de cette oeuvre !

Pourtant, cette bd ne partait pas gagnante dans mon coeur. le graphisme me paraissait si étrange avec ses traits si épais. Et puis, les histoires de gangsters, on en a déjà vu des tonnes ! Mais non, c'est justement tout l'effet inverse qui s'est produit à mesure que j'avançais dans cette lecture qui procure un plaisir non dissimulable.

Le scénario est parfaitement maîtrisé avec notamment un exercice de style magistral qui raconte le point de vue de plusieurs personnages à chacun des tomes. Et puis, il y a surtout les à côtés avec les soap movies qui retiennent l'attention de tueurs à gages sans compter les oeuvres artistiques les plus kitchs qu'on se mettait à collectionner. Que dire également de ces déhanchements sur les pistes de dance-floor au milieux de jolies filles se prénommant Pamela ou Sue.

C'est bien tous ces petits détails qui font que le monde de cet Inner City fonctionne à merveille.
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A chaque fois que j'ouvre une BD de Brüno, ça me fait le même effet, je suis émerveillé par le dessin, la gamme de couleur psychédélique, beaucoup d'orange et de violet, le trait épais, les contrastes forts et lumineux, les représentations de la ville détaillées, un foisonnement de traits et de couleurs, des silhouettes rétros. Il y a dans cette bande dessinée un atmosphère seventies absolument envoûtante, on ressent les bruits, les sons, la température, et même les odeurs. le récit dans ce premier tome, c'est un peu Pulp Fiction, deux frères travaillant pour la pègre effectuent quelques contrats sordides. le scénario ressemble beaucoup à Pulp Fiction de Tarentino, et ce qui pourrait être un reproche est en fait un grande qualité : Si je place le film de Tarantino dans le Panthéon du cinéma, j'ai eu encore plus de plaisir à lire cette bande dessinée absolument géniale.
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Bienvenue dans l'ambiance afro-américaine des seventies : la Soul Music des années Motown, les quartiers blacks, les grosses voitures américaines, les pantalons pattes d'eph, les coupes afro et les chemises à cols pointus.

C'est dans cet univers contrastant couleurs vives et musique black d'un côté et drogue, meurtres et banditisme de l'autre, que l'on va suivre deux petites frappes, Arnold et Willie Brown, qui vont progressivement gravir les échelons de la maffia locale.

Sur base de ce premier tome, le scénario Fatima Ammari-b n'a pas grand-chose d'original et reprend tous les codes du genre, dans une mise en place linéaire, bien rythmée, mais sans surprises. Attendons donc les tomes suivants pour voir comment ceux-ci vont s'entremêler avec celui-ci, car c'est apparemment sur ce principe que fonctionne la série.

Le dessin de Brüno contribue à installer l'ambiance jazzy des années 70, avec un style ayant un petit air de comics et des personnages attachants, tout en rondeur. L'enchaînement de cases peu remplies contribue également à la lecture rapide de ce premier album.

Bref, malgré une ambiance sympa et des personnages attachants, il faudra tout de même attendre la lecture des deux tomes suivants avant de pouvoir se prononcer sur un scénario qui semble un peu à la traîne après cette introduction au rythme endiablé.
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Je ne sais pas trop pourquoi j'ai fait sortir cette petite série de BD de la réserve de la médiathèque.
Globalement j'ai bien aimé cette lecture. Une plongée dans les années 70, du côté des mafieux. Ca m'a un peu fait penser à Starky et Hutch que je regardais quand j'étais gamine : une ambiance un peu particulière.
Ce qui m'a déçu dans cette lecture, c'est le fait de n'avoir qu'un chapitre de l'histoire qui ne peut pas être lu tout seul. Il faut absolument poursuivre pour comprendre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Pour apprendre à boxer il suffit d'une nuit. Il faut une vie entière pour apprendre à combattre.
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Vidéo de  Brüno
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- Celle qui parle, Alicia Jaraba, éditions Bamboo, collection Grand Angle, 24,90€ - L'homme qui tua Chris Kyle, Fabien Nury & Brüno, éditions Dargaud, 24€ - Dissident Club, Taha Siddiqui & Hubert Maury, éditions Glénat, 29€
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