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Rosine Fitzgerald (Autre)
EAN : 9782070488391
Gallimard (24/09/1981)
3.19/5   21 notes
Résumé :
Chicago 1928. Un flic mélancolique apprend que sa femme, depuis longtemps partie sans laisser d'adresse, a été retrouvée morte dans le lac, probablement-à la suite d'une overdose. Il en apprendra bien d'autres, par l'intermédiaire d'un ancien copain d'école devenu voyou, mais au coeur encore tendre : les policiers, les politiciens, les avocats corrompus, la ré-organisation ultra-efficace des bordels de toutes catégories. Tandis qu'une simple vendetta dégénère en une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La rentrée Littéraire de septembre 2019 bat son plein et moi, je me suis amusée dans un vieux roman de 1997… Un p'tit noir bien corsé, avec des truands de tous poils et des flics, corrompus ou non.

L'ombre d'al Pacino planait sur nous… Heu, Al Capone ! Pardon…

Oui, le milieu de la truande dans années 20-30, moi, j'adore ça, dans la littérature.

Dans la vraie vie, j'évite de me promener dans les travées des parlements… Oups.

Anybref, revenons à nos moutons noirs.

Ce roman noir nous emmène en 1928, à Chicago, dans ses bas-fonds, de ses gargotes, ses arrières-boutiques, ses locaux de la police. Une ambiance folle règne dans ces pages et l'atmosphère des années 20 se ressent bien.

Ce roman noir, on pourrait le résumer par des paroles extraites de la chanson "Rouge" de Fredericks, Goldman et Jones "C'est une nouvelle ère, révolutionnaire […] Rien ne sera plus jamais comme avant, C'est la fin de l'histoire".

Ou comment passer de truand bien positionné, directeur des bordels pour le Grand Mec (Al Capone), qui possède son staff de gros bras, à cible à abattre pour l'un et has been pour les autres.

Il a suffi d'un oubli, un oubli oublié par un homme de main de Ted Beck et de là, tout vole en éclat et effectivement, on assiste à la fin d'une ère et le début d'une autre dans ce Chicago de 1928.

Le milieu de la truande ne fait jamais de cadeau, d'homme providentiel un jour, vous pouvez passer à l'homme à dézinguer le lendemain, ou même l'après-midi et rien ne dure dans le milieu des durs.

Certains devraient méditer dessus, on peut vite devenir un has been sans le sous alors que la minute d'avant, on était le King. Ou dans l'entourage bien vu du King.

L'histoire majeure possède des tas de petites autres qui viendront se greffer sur ce tronc central, afin de donner un squelette (dans le placard ?), qui tiendra debout, mais il faut être vigilant, le nombre important de personnages pourrait venir déstabiliser le lecteur peu attentif.

Difficile de les confondre, chacun est bien défini, décrit, sans pour autant en faire trois tonnes. On est dans le court, dans l'expéditif ou tout est dit en 224 pages et on n'a pas besoin de plus pour se faire une idée des dates de péremption assez courtes du truand, même bien coté.

Sans être magistral, ce roman noir se lit tout seul, avec plaisir car le milieu de la prohibition et des villes américaines en ces temps-là sont toujours sources d'enchantement pour moi (non, je n'ai jamais consulté, pourquoi ?), d'émerveillement et puis, l'auteur ne se prive pas pour parler de la corruption qui gangrenait tout le système de l'époque.

Oui, la corruption gangrène toujours tous les systèmes même de nos jours, mais chut, faut pas le dire, personne ne le sait !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il y a comme un parfum de Cinéma de Minuit dans cette nouvelle édition du roman de William R. Burnett (traduction de Rosine Fitzgerald, révisée par Marie-Caroline Aubert), et on s'attend à voir surgir James Cagney à chaque page. Une belle et bonne histoire de gangsters dans un Chicago éternellement noir et blanc dans notre imaginaire. Vous y trouverez de l'action et des coups de feu évidemment, du l'alcool de contrebande et des femmes fatales, bien sûr, mais aussi une certaine nostalgie d'un monde qui n'existe plus, et n'a aucune chance d'exister à nouveau.
Si, comme moi, vous êtes amoureux, amoureuse, de la Série Noire, mettez une galette de jazz sur votre platine, et faites un détour par 1928, et vous verrez : la nostalgie a du bon.

#GoodByeChicago #WilliamRBurnett #SérieNoire #Gallimard #Polar #gangsters #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Chicago 1928. Un flic mélancolique apprend que sa femme, depuis longtemps partie sans laisser d'adresse, a été retrouvée morte dans le lac, probablement à la suite d'une overdose.
Il en apprendra bien d'autres, par l'intermédiaire d'un ancien copain d'école devenu voyou, mais au coeur encore tendre : les policiers, les politiciens, les avocats corrompus, la réorganisation ultra-efficace des bordels de toutes catégories.
Tandis qu'une simple vendetta dégénère en véritable Saint-Barthélémy, pour couronner le tout.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Good bye, Chicago est publié quelques mois avant la mort de son auteur en 1981.

En découvrant la 4ème de couverture je m'attendais à un polar noir dans le milieu des Gangsters des années 1920/1930 à Chicago.
Un polar digne d'al Capone.

En voici le point de départ : l'épouse d'un inspecteur est repêchée dans le fleuve. Elle l'avait quitté 3 ans plus tôt.
L'enquête va bien entendu déranger le milieu.

Comme le laissent percevoir les 1ères lignes de cette critique, j'ai été déçue. Les personnages manquent de profondeur. La "noirceur" du milieu de la prohibition ne se ressent pas. L'ensemble est un peu "flat".
L'intrigue ne prend pas vraiment. Dommage

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A Chicago, en 1928, on découvre le cadavre d'une femme flottant sur les eaux du lac Michigan. L'inspecteur Dave Santorelli a la triste tâche d'en informer l'ancien compagnon de la victime : Joe Ricordi, lui aussi officier de police. Joe commence alors une enquête parallèle et apprend qu' elle l'avait quitté pour aller vivre avec un homme du Milieu qui paraît avoir commandité l'assassinat. Mais le responsable direct de la basse besogne a mal fait le travail. le corps de la jeune femme n'a pas eu droit à l'habituel lestage de béton qui aurait empêché qu'on le repêche aussi facilement. Tollé dans la pègre. le Grand Mec, alias al Capone, s'offusque d'un tel manque de professionnalisme. Il charge du nettoyage final William Macready, membre du barreau aux activités « extra-légales » et également homme de main. C'est ainsi que l'incapable finira par avaler son extrait de naissance...
Ce bref résumé ne donne qu'une vague idée d'un bouquin touffu dont la narration se perd dans de nombreuses digressions et de petites histoires sans intérêt arrivant à une foule de personnages secondaires. le résultat donne une lecture plutôt laborieuse même si l'on comprend que l'auteur ait voulu plus rendre l'ambiance du Chicago des années trente que maintenir rythme et suspens comme tout un chacun peut s'y attendre dans un roman policier classique. Mais ce n'était pas le but de Burnett qui a préféré se focaliser sur la corruption dont personne n'est exempt, ni les policiers, ni les politiciens, ni les avocats, tant la Mafia est prégnante. le lecteur regrettera cependant de devoir rester sur sa faim car au bout du compte, il apprend fort peu de choses de vraiment sérieux sur al Capone alors que celui-ci joue un rôle important dans ce livre. Un résultat en demi-teinte avec la note correspondante.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Joe aurait-il pu assimiler cette vérité si elle lui avait été présentée, preuves à l'appui ? Ce n'est guère probable. Nous croyons ce que nous voulons croire ou ce que nous sommes obligés de croire en raison de notre caractère et de notre formation.

Chaque homme a sa propre "vérité" ; voilà pourquoi même les hommes qui parlent la même langue se comprennent rarement. Ils parlent de choses différentes.
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