Mystères à l'italienne

Ce recueil est une compilation d'histoires courtes parues dans le journal Corriere della serra au début des années 60. Il nous fait explorer les recoins superstitieuses de la société italienne de l'époque. On y croise au fil des récits fantômes, sorcières, guérisseurs et guérisseuses, apparitions de la Vierge, et même des soucoupes volantes. J'ai trouvé l'ensemble très inégal, aussi bien au niveau de la plume (parfois très travaillée, parfois plus quelconque) qu'au niveau de l'intérêt des récits, souvent assez faible.
C'était pour moi une relecture, et j'ai été plutôt déçue, alors que j'avais souvenir d'avoir apprécié les nouvelles de Buzzati (c'était sans doute d'autres recueils que celui-ci!)

Ce recueil constitue, une fois encore, une compilation d'histoires courtes parues dans le journal Corriere della serra qui nous entraîne dans le monde mi-réel, mi-fantastique que Dino Buzzati a su construire au fil de ses romans et de ses nombreuses nouvelles.
On côtoie ici un univers un peu en marge de la société italienne auquel l'auteur a su donner une vraie présence et une dimension fantastique.
Comme pour les précédents écrits de Buzzati, on évolue avec beaucoup de plaisir dans ce monde angoissé et un peu irréel.

Un peu déçu par ce livre de Buzzati , parce qu'ayant gardé un impérissable souvenir du " Désert des tartares " , je m'attendais à mieux . Néanmoins je ne me suis quand même pas ennuyé à cette lecture .

Ce court volume regroupe quelques articles écrits pour le Corriere della Sera par Dino Buzzati dans la première moitié des années 1960.
Ce sont de courts comptes-rendus de rencontres, d'expériences personnelles ou d'enquêtes un peu plus poussées dont le thème commun est indiqué par le titre du livre : des manifestations mystérieuses observées en Italie.
Fantômes, sorcières, mages, guérisseuses miraculeuses, apparitions de la Vierge, soucoupes volantes : les sujets sont variés. La qualité des textes aussi. Certains, très factuels, bénéficient de la plume fine de Buzzati, mais cela ne suffit pas à les rendre intéressants.
D'autres sont plus travaillés, au niveau de l'ambiance ou du suspense, ou encore par une certaine analyse, une réflexion sur la raison pour laquelle certaines personnes s'accrochent à des croyances sans aucun fondement, voire insensée. Cette prise de recul n'apparaît que dans les 2 derniers textes, écrits en 1962 et traitant des soucoupes volantes.
Pour le reste, Buzzati ne porte aucun jugement : il se contente de nous peindre l'Italie des campagnes, ses traditions et croyances, le pouvoir de certains personnages mystiques ou, au contraire, leur humilité et leur dévouement pour leur communauté.
Et ce voyage dans le temps et sous le soleil, et proposé par un conteur si talentueux, est tout de même, dans l'ensemble, assez plaisant.

Étrange... Moi qui aime tant Buzzati j'en reste sur ma fin. le Maître de la brièveté fait ici trop court... Un peu brouillon.