Massimo Zanetti, tome 4 : Les ailes arrachées des anges

L'auteur a choisi un titre long, c'est assez rare mais sur ce coup c'est carrément réussi, il est aussi beau qu'horrible et laisse présager une noirceur à la Caillot.

Replonger avec les personnages d'"Immondanités" est un régal, Massimo Zanetti le Franco-Italien est appelé en renfort sur un meurtre violent et peu commun, pour aider Aymeric Garche lieutenant de police, nouvellement affecté sur le terrain. Ces deux hommes à vifs, aussi blessés l'un que l'autre par ce que la vie peut apporter de pire, vont devoir cohabiter sur cette enquête difficile et douloureuse.

le sujet de la pédophilie me freine toujours et bien je suis très satisfaite de la façon dont il est traité, je ne peux en dire plus mais les victimes n'étant pas celles que l'on croit, j'ai clairement jubilé pendant certains passages, vive la justice ou pas ...

L'écriture révèle une maîtrise parfaite, pour moi la patte de l'auteur est déposée depuis ses débuts, donnez-moi plusieurs textes et je suis sûre de retrouver le sien. le résultat de ce livre est particulièrement bon, la violence de certaines scènes est brute mais concentrée, ça s'arrête très vite et elles ne sont pas omniprésente, c'est très carré et ordonné.
La maîtrise des scènes de crime est stupéfiante, la criminologie n'a aucuns secrets pour l'auteur, les grimaces de dégoûts ont été au rendez-vous et ce pour mon plus grand plaisir. le lecteur à l'impression d'y assister grâce à la qualité des descriptions.
J'aime ses livres qui vous font bouger votre petit postérieur pour fermer la porte d'entrée à clés quand vous avez la frousse, très peu d'auteur sont capables de créer des ambiances aussi fortes et Gilles Caillot en fait parti.
Les meurtres sont originaux ça change de se qu'on peut lire habituellement, si j'osais je dirais presque ingénieux, pas de doutes on peut faire confiance à ce pro de la souffrance, très belle imagination !! le dénouement tombe avec une logique implacable et joli calcul provenant de l'auteur ça sent la réflexion et le travail.
Le final est extrêmement prenant j'ai arrêté de respirer pendant un petit moment, action, douleur ressentie, tout y est pour faire un excellent thriller.
Bref les pages se sont succédées en un rien de temps, sans que je m'en rende compte, on peut appeler ça engloutir un livre avec avidité. Je me répète mais j'aime sentir l'évolution de l'écriture au fur et à mesure des années, je me dis que notre maître du noir va tout exploser avec son prochain livre en continuant comme ça. Belle lancée Gilles j'en veux encore !!!
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les Off de OPh pour Collectif Polar
Les ailes arrachées des anges... tome 4 de la quadrilogie du mal de Gilles Caillot...

Que dire.... je suis encore sous le coup de l'émotion... La plume de Caillot reste fluide et violente, précise, elle vous ouvre, avec la finesse d'un scalpel, les portes de son univers...

Ce tome 4 traite des horreurs de la pédophilie, de ses réseaux, de ces hommes que nous rêverions tous de punir nous même...
Ce tome 4 est violent mais terriblement bien écrit, la tension est palpable tout au long du roman, le malaise aussi...

Avec ce dernier roman j'achève mon périple dans son univers... si vous n'avez pas peur de visualiser l'horreur au travers des mots de Mr Caillot, alors je ne peux que vous conseiller de vous ruer sur son univers...
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Pour ce dernier tome, gilles caillot attaque un sujet sensible ou des enfants sont les proies. l'auteur ne depasse jamais la limite,on retrouve Zanetti aidé de Aymeric garche pour retrouver un tueur de pédophilie.
En tant que lecteur on est en droit de se demander si ce tueur de pédophilie est vraiment un assassin, jusqu au jour ou il depasse les limites.
Un tome quatre a la hauteur de ces precedents,encore une fois l auteur se surpasse.Quatre tome de joirceur a ne pas mettre entre toutes les mains.

Afin de boucler la boucle sur la tétralogie de Massimo Zanetti et de franchir la dernière marche de l'horreur, il faut sauter sans retenu sur les ailes arrachées des anges. Pour les âmes sensibles (comme je l'ai déjà dit dans un post précédent) il vaut mieux passer sa route car ce tome 4 sent la poudre, le bouquet final, l'apothéose de l'horreur et de la déviance humaine. Avec le thème de ce 4e opus l'auteur dénonce l'infamie sans jamais tombé dans le voyeurisme ni dans la cruauté « gratuite ».
Les chapitres s'enchaînent, certains me bluffent littéralement et une drôle de sensation vient s'immiscer en moi : est-il normal que je commence a ressentir une certaine empathie pour ce tueur à l'imagination débordante ?
Mais une dernière fois je fais confiance à Massimo et lui emboîte le pas jusqu'à un final explosif et une fois de plus inattendu.
Durant cette parenthèse de 4 tomes au pays des psychopathes, nous aurons eu droit à toutes les déviances possibles et inimaginables. On en sort épuisé et à la limite de la déprime de devoir changer d'atmosphère… Et pourtant une pause s'impose !!!
Merci à @Gilles pour ce voyage hors du commun et merci à la librairie « Le Père Pénard «  de m'avoir cédé ces ouvrages lors d'une escapade lyonnaise.

Comment diable parler du cycle du mal ? Comment décrire ? Que dire ? Que je suis frustrée de ne pas être capable d'écrire suffisamment bien pour pouvoir décrire cette quadrilogie à sa juste valeur ?
Des thrillers j'en ai lu...j'en ai absorbé, avalé mais alors là je suis bluffée !!!
La précision des descriptions, les détails sans que ce soit long ou barbant, l'atmosphère, la qualité de la documentation (détails techniques justes et précis et pour certains je sais de quoi je parle), la qualité de l'écriture... Chaque livre porte une signature inimitable, une marque de fabrique immédiatement identifiable.
Et c'est sans compter l'horreur, le côté tordu des plus tordu, le suspens, les rebondissements...
Le petit arrière goût de Saw, d'Hostel ou de 9mm pour les initiés.
Revenir en arrière de quelques paragraphes juste pour le plaisir de se le refaire ou pire encore pour être sûr qu'on a bien lu...Non quand même pas...c'est pas possible...euh oui...si, si c'est bien ça...
Bref, je n'ai qu'une chose à dire, chapeau bas Gilles Caillot, de chef d'oeuvre en chef d'oeuvre. Mais ou donc va t-il chercher tout ça ?
Et en plus, Gilles est une personne super sympa, généreuse et pleine d'humour. Y a vraiment rien qui puisse être critiquer…c'est même pas drôle !
Me voilà définitivement atteinte…Irrécupérable…
Zanetti, on en tombe raide dingue, on en veut encore et encore et c'est la déprime assurée quand c'est fini…
Entrer dans le monde de Caillot c'est entrer dans les entrailles de l'horreur, pénétrer dans ce que l'âme humaine peut avoir de pire et ne pas être sur de pouvoir revenir…
Âme sensible s'abstenir !!!
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