Un conte moderne sombre et émouvant où la bête sanguinaire n'est celle que l'on croit. Une belle leçon de morale servie par un dessin envoûtant.
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p.72.
- Les gens disent partout que c'est une punition pour nos pêchés. Les idiots ! … Il y en a même qui parlent d'aller chercher un pasteur !
- Ce n'est pas nouveau. La peur fait toujours vaciller la raison...
p.80.
Le droit à la terre, c'est une chose... mais ça n'a rien à voir d'affirmer qu'un noir est l'égal d'un blanc... ou une femme l'égale d'un homme.
- C'est vrai, nous sommes tous différents. Et heureusement, il n'y en a pas deux comme toi.
p.45.
Mais pour qui te prends-tu ? Pour leur père ? Pour le nouveau messie ? Tu n'es rien d'autre qu'un de ces riches capricieux qui jouent avec le destin de ceux qui n'ont rien.
En réalité, je ne suis pas plus intelligent qu'un autre. Mais personne n'a eu, jusqu'à présent, suffisamment de courage et de curiosité pour vaincre la superstition. A part toi, qui as fait la preuve une fois de plus que ni la nature ni dieu, s'il existe, ne peuvent faire plier la volonté d'un homme.
p.53.
C'est le travail physique, mes frères, qui est à l'origine de l'asservissement de l'homme par l'homme.
Juanjo Guarnido & Juan Diaz Canales ("Blacksad") : « Le Polar est éternel »