AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Mages de Westil tome 1 sur 2
EAN : 9782841725601
416 pages
L’Atalante (30/11/-1)
3.95/5   29 notes
Résumé :
Cet adolescent peut ouvrir la porte du royaume des dieux, mais les dieux veulent sa mort.

Les dieux sont parmi nous : venus autrefois d’un monde nommé Westil, ils ont modelé l'histoire des hommes. Mais en l’an 632 Loki a fermé toutes les portes magiques vers Westil, les privant en grande partie de leurs pouvoirs. Aujourd’hui, les North – la Famille des dieux norrois – vivent cachés dans la campagne américaine.

Or voici que Dan... >Voir plus
Que lire après Les Mages de Westil, tome 1 : La Porte PerdueVoir plus
Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic par Weber

Honor Harrington

David Weber

4.20★ (5299)

25 tomes

Griots célestes, tome 1 : Qui-vient-du-bruit par Bordage

Griots célestes

Pierre Bordage

3.80★ (419)

2 tomes

L'âge de la déraison, Tome 1 : Les Démons du Roi-Soleil par Keyes

L'âge de la déraison

Greg Keyes

3.50★ (520)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Danny est un garçon d'une douzaine d'année vivant dans une communauté isolée dans la campagne américaine, tout le monde se connait dans la famille North, une chose normale du fait que depuis quatorze siècles ils se reproduisent entr'eux afin de préserver le sang et les pouvoirs des dieux nordiques. Tous les North détiennent des pouvoirs, faibles ou assez importants sur les éléments ou les animaux et sont capables d'utiliser leur horsmoi, tous sauf Danny, désespérément dénué de tout pouvoir, un drekka sujet aux moqueries de tous.
Mais le jour où il s'aperçoit que depuis un certain temps il utilise inconsciemment un pouvoir sa vie va changer irrémédiablement - il n'est rien moins qu'un Portemage, et depuis la trahison de Loki qui a fermé toutes les portes en 632 tous ceux qui possèdent des traces de portemagerie sont éliminés par les familles divines survivantes. Danny n'a pas le choix, il doit s'échapper et essayer de survivre dans un monde dont tout ce qu'il connait est issu des livres et d'Internet.
Au même moment sur Westil, le monde dont sont issus les familles divines, un garçon qui dormait depuis quatorze siècle au sein d'un arbre s'éveille, dénué de mémoire, mais détenteur de la portemagerie disparue …


Encore une fois Orson Scott Card met en scène des adolescents, l'un sur notre monde, l'autre sur le monde d'où est issue la magerie. La magie mise en oeuvre est assez originale et décrite par le menu à travers les recherches d'informations de Danny sur son pouvoir sur lequel personne n'est capable de le former. Une occasion pour nous de découvrir les réalités cachées sous les mythes antiques,
L'immersion du garçon de treize ans dans le monde des somnifrères, les terriens sans pouvoir, qu'il découvre va être l'occasion pour lui de s'interroger sur les actions de ses ancêtres et de se forger une éthique qui lui sera propre, ceci avec l'aide des descendant des demi-dieux qui lui permettront de découvrir la réalité d'une vie de famille aimante. Encore influençable et malléable à ce jeune âge le garçon très intelligent, doué et facécieux va évoluer au fil de ses rencontres, jusqu'à ce qu'il puisse prendre des décisions et agir (presque) en connaissance de cause. Il n'a que seize ans à la fin du tome et encore beaucoup de chose à apprendre avant de permettre qu'une porte à travers les mondes n'offre aux Westiliens le recouvrement de leurs pouvoirs divins - Et puis il désire découvrir la vie d'un lycéen "normal" n'est-ce pas, j'attend avec impatience de recevoir le second tome …


Je cherchais un livre de détente, et je fus surpris de trouver cet Orson Scott. Card au fond de ma PAL, à priori pas de risque, et après une centaine de page, j'ai cherché la suite … mais damned, c'est chez L'Atalante, qui après des années n'a toujours pas traduit le troisième tome de la trilogie - qu'à cela ne tienne, j'ai commandé le second tome que j'ai trouvé d'occasion en français, ainsi que le troisième tome relié en V.O. Farfouillant dans ma PAL j'ai même trouvé le tome 0, "Père-des-pierres", une nouvelle pouvant se lire indépendamment, écrite en guise d'introduction à cette trilogie.


Encore une fois cet auteur ne m'a pas déçu, magie, drames, quête et humour sont au rendez-vous pour mon plus grand plaisir et j'ai hâte de recevoir les livres suivants …
Commenter  J’apprécie          60
Cela faisait longtemps que ce grand auteur n'avait pas tenu le haut du pavé sur mon blog ! Orson Scott Card, c'est ma révélation 2010. Moi qui me targuait de détester la science-fiction, j'ai été complètement prise au dépourvue par cet écrivain à l'histoire personnelle plutôt inhabituelle (il est mormon) dont les thèmes récurrents (la vie et la mort, la métamorphose, l'immanence et la transcendance...) m'ont étrangement touchée. Depuis, j'en ai lu un certain nombre et rends visite assez souvent à son site Internet et celui de son Webzine. C'est donc avec beaucoup d'étonnement que je me suis aperçue de la sortie de cette nouvelle saga que je n'avais pas du tout vu venir ! Bien entendu, ce premier tome a fini immédiatement sur mon étagère. Je l'ai attaqué peu de temps après (bon, quelques mois, mais ce n'est rien comparé à certains qui moisissent des années dans ma pal, ahem...) et je dois dire que j'en ressors conquise...

On pourrait croire qu'Orson Scott Card, à force d'écrire des récits initiatiques, a épuisé le filon. Parce qu'autant le dire tout de suite : un jeune garçon confronté à un monde hostile, des conflits d'intérêts, des familles qui se haïssent, rien de tout cela ne paraît bien folichon. Et c'est là que le grand conteur entre en scène... Avec une facilité déconcertante et une originalité qui ne peut que nous laisser admiratif, Card bâtit un monde qui puise dans tous les mythes connus pour fabriquer son propre univers, à la fois incroyablement familier et novateur. Bien que la majorité de l'action se déroule dans notre monde, la mythologie y est très présente. J'ai beaucoup aimé le travail documentaire qu'a réalisé l'auteur en amont et qui transparaît de façon omniprésente dans le récit. Lorsque Danny s'aperçoit avec effarement qu'il est différent des autres, son monde s'écroule. Il connaît bien entendu le triste sort que l'on réserve aux portemages et décide d'en apprendre plus sur sa condition. Cela n'est pas chose aisée car tous les textes anciens et sacrés sont jalousement gardés, mais il parvient tout de même à tomber sur un manuscrit qui fait mention de Loki, le plus (tristement) célèbre des portemage. Il découvre, même s'il le pressentait, que toutes les divinités sont liées, quelques soient les époques qu'elles traversent ou les noms qu'elle adoptent. J'ai adoré la façon dont Orson Scott Card pioche dans nos mythes et légendes et dont il les agence pour en faire une entité cohérente et tout à fait réelle.

Pour casser la linéarité du parcours de Danny, l'auteur intercale dans une trame parallèle se situant sur Westil. Là-bas comme sur Terre, les dieux y sont restés bloqués et ont perdu beaucoup de leur pouvoir ; l'univers y est en revanche franchement médiéval. Bien entendu, le lecteur ne peut s'empêcher d'attendre avec impatience le moment ou ces deux univers vont se télescoper et s'éclairer mutuellement. Il n'empêche qu'il est particulièrement réjouissant de suivre ces deux histoires distinctement en attendant.

Une fois de plus, Orson Scott Card tisse un univers haut en couleurs qui lui est propre. Je pourrais détailler encore longtemps tous les aspects qui m'ont plu (je n'ai même pas parlé des personnages ! Sachez une chose : ils sont complexes, travaillés et très intéressants...). L'auteur a su se renouveler avec ce titre car il campe un jeune homme qui fait pleinement partie de notre réalité malgré ses pouvoirs. Danny pense, parle et même jure comme n'importe quel garçon de son âge. de prime abord un peu déconcerté par les dialogues assez crus et familiers, j'ai toutefois fini par apprécier cette prise de risque, d'autant que la poésie et la grâce sont toujours bien présentes quoique plus subtiles que d'habitude. le seul petit bémol de cette lecture est la vague impression que le récit ne "coulait" pas aussi bien que d'habitude ; peut-être est-ce dû à la traduction ? En parlant de traduction, une supplique pour l'Atalante : pitié, arrêtez de changer de traducteur à chaque nouveau roman d'OSC !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
Danny est un jeune garçon de 13 ans. Il vit aux États-Unis, mais lui et sa famille reste confiné dans le domaine « North », car loin d'être des terriens, lui et les siens sont une des familles westiliennes arrivées sur terre par des portes magiques, créées par des « Portemages ».

L'usage de ces « Grandes portes » décuplait également les pouvoirs magiques de qui les franchissaient, et les Westiliens furent pris pour des dieux, donnant naissance aux mythologies anciennes. Mais voilà plus d'un millénaire, que le dernier des grands « Portemages » a disparu et les pouvoirs des Westiliens s'estompent inexorablement.
Dans ce monde où la venue d'un portemage pourrait donner l'avantage à une des grandes familles sur les autres, un pacte fut signé décrétant que tout portemage devrait être tué ! Or, Danny découvre un jour qu'il peut ouvrir des portes magique sur de petites distances...

« La Porte perdue » est le premier roman d'Orson Scott Card du cycle « les mages de Westil ». Une de ses plus grandes originalités pour un roman de « fantasy » est sûrement de se situer principalement sur Terre de nos jours, avec seulement certains chapitres se situant sur Westil. Par ailleurs, le monde spécifique créé par l'auteur est lui aussi intéressant et permet de mêler l'histoire de la Terre et de Westil de façon plutôt astucieuse.

Pour autant, on regrettera peut-être certains moments où l'histoire aurait pu être un peu plus développée, mais le roman reste cependant agréable à lire et si la peur de ne voir la suite ne paraître que dans 30 autres années nous prenait (l'idée de cet univers ayant commencé de germer il y a 30 ans chez l'auteur), on peut se rassurer : ce tome ne s'achève pas au plein milieu de l'intrigue et peut donc être lu seul !
Commenter  J’apprécie          20
Bien que grand admirateur d'Orson Scott CARD, j'ai ressenti une difficulté à « rentrer » dans cette histoire et ce personnage. C'est après presque deux tiers du livre, que tout prend bien sa place :
- notre monde actuel avec la présence discrète de nos anciens dieux et légendes personnifiées par leurs « familles » mais ayant perdu la presque totalité de leurs pouvoirs.
- le monde de Westil, dont ils sont issus, médiéval fantastique, où la magie stagne, voire régresse
- et enfin le lien, le pont, la porte, qui relie les deux, source de puissance et du bouleversement passé et à venir des deux mondes.
Une série (en trois volumes ai-je compris !?) qui s'annonce superbe, maintenant que tout est bien amorcé.
Un système de magie original, un lien avec tout le surnaturel de nos mythes et légendes, et surtout un art de « l'épaisseur psychologique » des personnages que Card maitrise parfaitement.
Commenter  J’apprécie          10
Le début d'un nouveau cycle, toujours un imaginaire débordant, je piaffe d'impatience pour la suite !!
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (2)
Telerama
27 novembre 2012
On attend avec impatience la suite de cette trilogie annoncée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Elbakin.net
12 décembre 2011
Un premier tome qui se pose clairement comme un volume d’introduction, avec toutes les limites que cela peut comporter. L’auteur aborde des thématiques intéressantes même si elles lui sont souvent familières, propose des personnages intriguants, des concepts qui ont de quoi susciter une certaine réflexion chez les jeunes lecteurs, le tout avec suffisamment de métier pour séduire les amateurs de 7 à 77 ans. Mais l’impression de rester sur sa faim persiste longtemps, malgré le talent de conteur de Card, toujours présent au détour des pages.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Le langage, c’est comprendre ce que signifient les bruits émis par les autres et apprendre comment émettre des bruits qui les amèneront à accomplir votre volonté. C’est ça ? Le langage nous donne l’illusion de parler de la réalité, alors qu’en fait il nous permet de dire des mensonges tout autant que la vérité, et d’inciter les gens à agir comme si nous avions changé la réalité. (Il aimait beaucoup cette idée.) En fait, le langage n’est-il pas un système permettant de susciter des réalités fausses mais temporaires ? Un moyen que nous avons de créer des réalités les uns pour les autres ?
— C’est une façon profondément perverse de l’énoncer, mais je suppose que cela expliquerait les affinités.
Marion revint se planter sur le seuil.
— Ce gamin est en train de t’embobiner, Leslie. Il invente tout ce qu’il raconte.
— Il en va peut-être ainsi de tous les portemages, répondit-elle en haussant les épaules.
Commenter  J’apprécie          30
Que risquait-il à tenter le coup ? Dans le pire des cas, il y aurait une explosion nucléaire lorsque les atomes du sac à dos tenteraient d’occuper le même espace que ceux du distributeur, du mur et des détritus. Il n’aurait même pas le temps de souffrir. Et on ne le rendrait pas responsable de la catastrophe, qui serait sûrement attribuée à une puissance étrangère ou à une organisation terroriste et déclencherait une guerre où périraient des millions, voire des milliards de somnifrères. Causer un cataclysme chez les somnifrères pour passer ses nerfs, c’était pratiquement une tradition familiale. Le problème, c’est que Danny serait la première victime de sa stupidité.
Mais le fait qu’aucune légende ne faisait état d’un portemage inexpérimenté ayant péri lors d’une explosion suggérait que ce qu’il voulait faire était soit facile, soit impossible.
Il se concentra donc pour créer une porte qu’il n’ait pas l’obligation de franchir. L’ennui, c’est qu’il ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait quand il ouvrait une porte. Il savait l’impression que ça faisait, voilà tout : il pensait très fort à un lieu qu’il voulait rejoindre, et hop ! Comment pouvait-il y parvenir cette fois alors qu’il ne voulait aller nulle part ?
Commenter  J’apprécie          10
Ainsi donc, dans ce monde idyllique de fées et de fantômes, de dieux et d’animaux parlants, Danny était un enfant profondément solitaire.
Il connaissait tout le monde; tout le monde lui était apparenté. Mais on lui avait appris à avoir honte de ce qu’il faisait bien, encore plus de ce qu’il ne pouvait pas faire, et, si certains de ses cousins le traitaient avec gentillesse, il considérait qu’ils le faisaient par pitié. Car nul n’aurait pu aimer un garçon aussi indigne, dont l’existence signifiait uniquement ceci : le sang des North se diluait de plus en plus, et c’était chez Danny qu’il était le plus clair.
Commenter  J’apprécie          10
Cette nuit-là, ils dormirent sans couverture tellement la nuit était douce. La lune était haut dans le ciel et, vers minuit, quand Eko se réveilla et se tourna vers le chêne, elle ne comprit pas tout de suite ce qu’elle voyait. Elle crut qu’il s’agissait d’un serpent et elle s’empressa de vérifier que tous ses frères et sœurs dormaient autour d’elle. Ce fut seulement quand elle se fut assurée qu’aucun d’eux n’était en danger qu’elle y regarda de plus près et comprit qu’elle avait mal vu, car ses yeux étaient encore bouffis de sommeil. Ce n’était pas un serpent, c’était un bras qui s’achevait au niveau du coude, avec une main qui pressait contre l’écorce, comme si son possesseur cherchait à se détacher de l’arbre.
Et c’était exactement cela. Mais ce bras semblait bien petit et, lorsque l’épaule émergea à son tour et que le corps se tourna vers le côté, Eko vit qu’il ne s’agissait pas d’un homme mais d’un jeune garçon. Plus grand que Bokky mais guère plus corpulent, et tout aussi juvénile.
Je devrais réveiller quelqu’un pour qu’il voie ça lui aussi, songea-t-elle.
Commenter  J’apprécie          00
Sa main se referma sur une branche. Il rouvrit les yeux.
Ce n’était pas celle qu’il avait visée, celle qu’il avait tenté d’atteindre en vain quelques instants plus tôt. C’était la branche même où il avait attaché le T-shirt.
Comment ai-je fait pour arriver ici ?
Mais la réponse à cette question s’imposa d’elle-même. Je ne me suis pas servi de mes mains et de mes pieds. Et il n’existe aucune magie permettant à un gamin de douze ans de bondir sur une hauteur équivalant au triple de sa taille.
Sauf qu’une telle magie existait bel et bien, même si Danny ne l’avait jamais vue à l’œuvre. Pas plus que le reste du monde, d’ailleurs, et ce depuis l’an 632 de notre ère. Il ferma les yeux et s’obligea à respirer lentement pour encaisser le choc.
J’ai dû créer une porte. Une toute petite porte qui m’a conduit de là-bas à ici. J’ai dû la créer lors de ma première ascension, et je l’ai de nouveau franchie en tentant de faire un bond.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Orson Scott Card (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Orson Scott Card
La Stratégie Ender (Ender's Game) est un film de guerre de science-fiction américain écrit et réalisé par Gavin Hood sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de La Stratégie Ender d'Orson Scott Card. Bande Annonce VF.
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (70) Voir plus



Quiz Voir plus

La Stratégie Ender

Comment s'appelle le frère d'Ender Wiggin ?

Valentin
Bean
Peter

10 questions
209 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender de Orson Scott CardCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..