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EAN : 9782372410496
440 pages
Hozhoni Editions (24/10/2019)
4.18/5   28 notes
Résumé :
L'immense épopée indienne en BD.

Après la pièce de Peter Brook, "le plus grand poème du monde" raconté par Jean-Claude Carrière devient un extraordinaire et fascinant récit graphique.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome constitue une adaptation du roman du Mahâbhârata effectuée par Jean-Claude Carrière et paru en 1989. Il peut donc se lire indépendamment de tout autre histoire, sans connaissance préalable. L'adaptation en bande dessinée a été réalisée par Jean-Marie Michaud, bédéaste, auteur entre autres de la saison de la Couloeuvre, sur un scénario de Serge Lehman. le tome commence avec une introduction d'une page évoquant quelques caractéristiques du Mahâbhârata (poème épique composé en sanskrit au quatrième siècle avant notre ère, quinze fois plus long que la Bible), du Chant du Bienheureux (la Bâghavad Gîta), et le roman de Jean-Claude Carrière.

La bande dessinée commence avec un trombinoscope des personnages. Ils sont au nombre d'une quarantaine, dont les Fondateurs, les 5 Pandavas les dieux, les 100 Kauravas. Elle comporte 6 chapitres : (1) le brouillard des origines, (2) de l'enfance des princes au royaumes en héritage, (3) L'exil, (4) le choix des armes, (5) Amère victoire, (6) Épilogue. Trois mille ans avant notre ère, Vyasa, un vieil homme en pagne et à la longue chevelure blanche, arrive dans une clairière et s'approche d'un jeune garçon assis au bord du fleuve. Il lui demande s'il sait écrire, car il a composé un poème et il lui faut quelqu'un pour l'écrire. Vyasa explique que ce poème parle de l'histoire de la race du garçon, et d'une vaste guerre. Ils entendent quelqu'un siffloter, et Ganesha arrive dans la clairière en portant un livre vierge car il a entendu que quelqu'un cherche un scribe. Il s'installe en tailleur, s'arrache une défense et la trempe dans un pot d'encre de Chine. En réponse à la demande de Krishna, Vyasa commence par raconter sa naissance : comment sa mère est née du sperme d'un roi tombé dans le ventre d'un poisson, et sa rencontre avec un pêcheur. le règne du roi Santanu avait installé un âge d'or. Un jour qu'il se baigne dans le fleuve, la divinité Ganga lui offre un fils : Bhishma. Vingt ans plus tard, Santanu retourne au fleuve et il voit Satyavati (la mère de Vyasa) en train de se baigner. Il lui fait une demande en mariage, et elle lui indique qu'il doit la faire devant son père le pêcheur. Ce dernier n'accepte de donner la main de sa fille qu'à la condition que le fils né de cette union ne devienne roi. Santanu oppose le fait qu'il a déjà un fils. le pêcheur est inflexible.

Bhishma lui-même (le fils de Santanu) va à son tour trouver le pêcheur pour lui demander de changer d'avis. Devant son insistance, Bhishma promet de renoncer à la royauté, et, suprême assurance, il promet également de renoncer à connaître l'amour d'une femme, pour assurer l'absence de risque de conflit entre descendants. Des voix célestes s'élèvent alors pour répéter le voeu de Bishma : Jamais l'amour d'une femme. En récompense de son voeu, il reçoit le pouvoir de mourir le jour de son choix, c'est-à-dire de devenir immortel s'il le souhaite. Santanu et Satyavati ont un fils qui grandit chétif. Bhishma se charge de lui trouver trois épouses, mais Amba (l'une des trois) demande à retourner chez le roi qui s'apprêtait à l'épouser. Quand elle arrive chez lui, il la renvoie estimant qu'elle est souillée. Bhishma refuse de la prendre comme épouse, pour honorer son voeu. Amba promet de se venger et de trouver quelqu'un qui tuera Bhishma. Santanu finit par décéder, mais son fils meurt enfant le jour de ses noces. Vyasa, le jeune garçon et Krishna constatent que le récit s'arrête là. Vyasa propose que ce soit lui-même qui féconde les princesses afin que la lignée royale se perpétue. Les enfants de ces unions sont Dhritarashtra et Pandu.

L'introduction explicite que le Mahâbhârata est quinze fois plus long que la Bible : une bande dessinée de 438 pages ne peut donc pas reprendre l'intégralité de son contenu. Elle indique également que cette version du Mahâbhârata correspond à une version épurée et reprise pour en faire un roman avec une forme plus facile d'accès pour le lecteur européen, celle de Jean-Claude Carrière. L'objectif des auteurs est donc de présenter l'intrigue principale du poème épique, sans les digressions, avec quelques transitions pour rendre la narration plus fluide. Toutefois, le lecteur sait qu'il ne s'apprête pas à plonger dans un récit comme les autres. Sa motivation pour se plonger dans cette bande dessinée relève vraisemblablement de l'intention de découvrir cet ouvrage essentiel de la culture indienne, par un biais accessible. Il se doute donc qu'il va se trouver dans des histoires où les divinités interviennent, avec des événements semblants arbitraires, et des lois d'une autre époque, et dans le cas présent d'une autre culture.

Premier constat : la lecture de cette bande dessinée s'avère facile et agréable. Jean-Marie Michaud crée une personnalité visuelle distincte pour chacun des nombreux personnages, le rendant identifiable au premier coup d'oeil, sans effort pour le lecteur. Karna se reconnait facilement grâce à sa chevelure rousse, caractéristique flagrante. Pour les autres personnages, l'artiste joue sur les formes du visage, sur la morphologie, sur la coupe de cheveux, les tenues vestimentaires, etc. Il n'use pas de caricature, restant dans un registre naturaliste (sauf pour les divinités), sans exagérer les traits distinctifs des êtres humains de cette région du monde. Sa direction d'acteurs s'inscrit également dans un registre naturaliste, sauf quand un personnage se lance dans un soliloque emphatique, ou se trouve sous le coup d'une émotion intense, auquel cas son visage et ses gestes sont plus marqués. En près de 440 pages, l'auteur doit délivrer un volume conséquent d'informations : il a opté pour des scènes de dialogue régulières sans être lourdes et des passages espacés portés par des cellules de texte brèves. Dans le premier cas, il a régulièrement recours à des plans poitrine ou des gros plans, mais sans en abuser, sans se limiter à des alternances de champ et contre-champ en guise de seule mise en scène. Il en découle une lecture fluide et légère, sans impression de devoir subir un gavage d'informations. L'artiste sait ménager des pages silencieuses (dès la première page en fait), des dessins en pleine page et une séquence inoubliable en double page quand Dushassana enlève sa robe à Daupana. Il s'amuse également à introduire une ou deux références d'art, comme une construction impossible (pages 108 & 109) empruntée à Maurits Cornelis Escher (1898-1972).

En termes de narration graphique, Jean-Marie Michaud a fort à faire : il doit montrer les tenues vestimentaires d'époque, ainsi que les constructions d'époque à commencer par les palais. le lecteur peut voir qu'il s'est inspiré de représentations anciennes pour concevoir une palette de garde-robes qui aille du pagne le plus simple, à la robe ouvragée de cérémonie, en passant par les tenues de combat. Pour un lecteur néophyte, il réussit très bien à créer une impression hindoue., à la fois pour les étoffes, pour les motifs des tissus et leur coupe. le lecteur garde à l'esprit qu'il s'agit plus d'un conte que d'un reportage, et que le dessinateur est tout à fait légitime à faire usage de licence artistique dans un récit où apparaissent des divinités à l'allure baroque pour un européen. Krishna est vraiment représenté comme un individu avec un corps de jeune enfant et une tête d'éléphant. Là encore, Michaud adopte un compromis visuel entre des représentations hindoues traditionnelles, et une représentation plus européenne, par exemple pour les portraits en pleine page de Brahmâ, Shiva et Vishnu (pages 90, 91, 92). Il agit de même en ce qui concerne les bâtiments, entre palais dont il reste possible de voir les vestiges et licence artistique. Il réalise des dessins descriptifs parfois très détaillés, pour un palais, pour des bas-reliefs, des sculptures, des trônes. Au fil des séquences, le lecteur fait le constat de villes cités isolés les unes des autres, avec une forte importance des paysages naturels. Il s'interroge sur l'endroit où peuvent se trouver les fermes, les champs et les élevages. Mais il est vrai que le récit ne s'attarde pas sur ces éléments. Il constate que l'artiste fait un effort pour montrer une végétation plausible, mais sans qu'il soit possible de pouvoir identifier les essences, et pour les peupler avec une faune cohérente.

En fonction des séquences, Jean-Marie Michaud gère la densité d'informations visuelles. La longue séquence de bataille (de la page 263 à la page 420) se déroule sur une plaine désolée, sans beaucoup de relief si ce n'est trois touffes d'herbe. Dans d'autres séquences au contraire, l'artiste investit beaucoup de temps pour réaliser des cases pleines de détails. En particulier dans cette même séquence, le lecteur croit pouvoir entendre le fracas des armes dans un dessin en double page (264 & 265) alors que se produit le choc des deux armées gigantesques. Régulièrement, il tombe en arrêt devant un spectacle impressionnant : Kunti sur le toit du monde invoquant Dharma, puis Vayu et enfin Indra, l'immolation de Madri, une vue du ciel des préparatifs du grand tournoi organisé à Hastinapura, les différentes vues du palais d'Hastinapura, le moment de folie de Duryodhana, la naissance des 100, l'assassinat du général Kitchaka, l'utilisation du disque de guerre (page 294), etc. Il remarque en souriant que Michaud se montre facétieux en intégrant des anachronismes, avec parcimonie, pour un effet souvent réussi, qui ne neutralise pas la tension dramatique. Enfin s'il connaît un ou deux événements marquants du Mahâbhârata, le lecteur apprécie mieux de voir la reine Gandhari se bander les yeux, Karna viser un oiseau en se guidant sur son reflet dans une pièce d'eau, l'instigation et le déroulement de la partie de dé, l'irruption des créatures infernales (les Rakshashas), la naissance de Ghatotkatcha, etc.

À la fin de l'ouvrage, le lecteur s'est fait une idée claire de l'intrigue principale du Mahâbhârata : l'adaptateur Jean-Marie Michaud a atteint son objectif de présenter l'oeuvre en bande dessinée, pour une lecture agréable et facile d'accès. Il a même consacré 4 pages à la Bhagavad-Vitâ, signalant ainsi son existence, même si c'est un peu court. En fonction de son degré de curiosité, le lecteur peut ensuite se diriger vers le Mahabharata (1989) par Jean-Claude Carrière, le Mahâbârata (2 tomes, traduit du sanskrit et condensé par Jean Michel Péterfalvi), ou encore le Mahâbhârata: Conté selon la tradition orale (2006, Serge Demetrian), ou des traductions en ligne. Il est possible également de trouver des traductions complète du Chant du bienheureux : La Bhagavadgita. En revanche, il ne s'agit en aucun cas d'un ouvrage critique, ce qui fait que le néophyte n'est pas en mesure de distinguer les principaux thèmes, ou la portée spirituelle et culturelle de l'oeuvre.
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Je ne suis pas amateur de BD mais celle ci m'a paru superbe. Et pourtant, donner une vue d'ensemble du Mahâbhârata n'était pas une chose facile. Il faut dire qu'après son livre ayant servi au film de Peter Brook, Jean-Claude Carrière n'en est pas a son coup d'essai. Les dessins de Jean-Marie Michaud ont fait le reste, exploitant magnifiquement et avec humour cette légende, dont le côté fantastique se prête à merveille au dessin. Bien sûr, on n'entre pas dans les profondeurs du Bhagavad Gita, résumé ici en quelques pages, et dont je ne peux que vous recommander la lecture, mais cette version en BD offre une très belle vue d'ensemble. Elle vous donnera, je l'espère, envie d'en connaitre plus sur ce texte sacré de la mythologie hindou.
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Le mahabharata, peut-être en avez-vous entendu parler ? C'est une legende indienne qui mélange mythologie et grande épopée. le premier écrit de ce conte indien date du IVe siècle avant notre ère sous forme d'un long poème en sanskrit. le prologue nous apprend que ce dernier est plus long que la bible alors heureusement cette adaptation BD est un concentré mais il fait tout de même pas loin de 450 pages!
Ce récit raconte la fondation dune famille à demi-divine qui finit par se vouer haine et jalousie. le tout finira par une immense guerre.
Cest assez intéressant même si j'ai trouvé certains passages étranges (comme quand le narrateur du passé se met à intervenir dans le recit) ou long. Il y a pas mal de messages de philosophie qui à la longue sont un peu lassants. le problème c'est les noms, certains sont super durs à retenir pour nos esprits occidentaux et comme il y a pas mal de protagonistes c'est parfois dur de resituer qui est qui.
Le dessin est sympa, il illustre très bien cette légende indienne où intervient magie et divinités.
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JC Carrière – JY Michaud. le Mahâbhârata. 2022. Hozhoni. 441 p. 5 étoiles.
Je suis un grand amateur de BD, ou plutôt j'étais…Avec une bibliothèque de plus de 2000 BD…dont la plupart été liquidée ou partagée lors de mon divorce il y a plus de 15 ans…
Il doit m'en rester quelques centaines, des « spéciales » (américaines, italiennes, pour adultes,…). En sac, au grenier, donc inaccessibles pour l'instant.
Bref, Je passais dans un super magasin indien des environs de Bruxelles et là, je vois cette BD de plus de 400 pages. Une splendeur. le Mahâbhârata
Je passe devant et je ne le prends pas. J'étais à la caisse. J'ai couru le chercher. C'est comme si cet ouvrage m'appelait… Pour renouer avec un genre que j'ai quitté il y a longtemps dans des circonstances douloureuses. Je n'avais plus jamais touché de BD depuis.
Je l'ai lu. Quel coup de coeur ! Déjà le tenir en main. Majestueux. le parfum des encres. Les images, des pastels, principalement des tons beiges, marron, gris, vert foncé, orange.
Un ouvrage qui a mis plus de 2ans et demie à être élaboré. Une oeuvre d'art. Une gageure réussie, celle d'extraire de l'original (le plus long poème de l'humanité) l'essentiel de la trame dramatique et fantastique de cette lutte homérique entre les 5 Padavas et les 100 Kauravas.
Ganesh, Krishna, Shiva apparaissent pour la 1ère fois dans un récit : l'ouvrage original, 15 x plus long que la Bible, est un monument de la civilisation de l'Inde. Elle imprègne encore fortement la société contemporaine.
Plus de 400 pages. 35 euros environ.
Indispensable.

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Excellente bande dessinée qui nous permet de découvrir un des récits mythiques des hindouistes. Pour un lecteur occidental qui ne connaissait presque rien de cette religion, l'histoire est un peu difficile à suivre, surtout au début, à cause de la multitude de personnages présentés. On peut considérer qu'il y a, en gros, 18 personnages principaux... Heureusement, nombre d'entre eux ont des caractéristiques physiques qui les rendent reconnaissables. Mais surtout, la trame générale est assez limpide : d'abord on nous présente beaucoup de dieux et de héros, leurs origines, leur "point faible" (souvent lié à une malédiction ou un objet), puis on assiste à leur affrontement piloté par Krishna, un dieu chargé de veiller au respect du dharma (karma).

Finalement le récit ressemble à celui de l'Iliade. Les tensions montent entre deux camps, aucun n'est vraiment gentil, aucun n'est franchement méchant, et les dieux interviennent à de nombreuses reprises. Cela donne lieu à de multiples petites histoires très originales. Bien sûr, comme le texte est loin de nous, aussi bien dans l'espace que dans le temps, beaucoup de ces récits nous semblent choquants (une femme qui souhaite s'immoler auprès de son défunt mari, une autre qui se marie avec 5 hommes...). Mais cela n'enlève pas la sensation de retrouver des contes pour enfant en plus exotiques et crus.

Je remercie donc chaudement les auteurs de cet ouvrage pour avoir créé cette bande dessiné. Je pense que sans eux je n'aurais jamais connu ce texte fondateur qu'est le Mahabharata.
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critiques presse (1)
Bedeo
06 novembre 2019
Le Mahâbhârata, si vous n’avez pas encore lu les quelques deux cent cinquante mille vers du poème original, est une œuvre à dévorer. Un pas dans la mythologie indienne, avec ses dieux, ses tragédies, ses vengeances, sa magie, ses malédictions, ses amours. Un régal à lire et à relire sans modération !
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
On connaissait dans le royaume voisin, une princesse d'un incomparable beauté. Fille du roi Droupada, elle se nommait Draupadi. La légende voulait qu'elle fût née dans un brasier où elle apparut avec son frère tout armé. Pareilles entrées dans le monde présageaient une vie de bataille et de sang. On disait aussi que le frère et la sœur portaient la mort d'un personnage redoutable. Qui ? Personne ne le savait. Quand Draupadi fut en âge de se marier, un tournoi fut organisé. Draupadi déclara alors qu'elle choisirait elle-même le vainqueur et qu'elle n'accepterait en aucun cas le fils d'un cocher, claire allusion à Karna dont la réputation s'étendait de jour en jour. En l'absence de cet unique concurrent, Arjuna l'emporta. Draupadi le choisit. Ils partirent ensemble. À cette époque, les cinq frères et Kunti leur mère vivaient à l'écart du palais, dans un assez modeste pavillon. Duryodhana exerçait de fait le pouvoir, étant donné la cécité de son père. Il tenait à l'écart ses cousins Pandavas, qui vivaient presque dépourvus de ressources.
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Ce grand poème du monde décrit la longue et furieuse querelle dynastique qui opposé deux clans de cousins à 5 contre 100. L'histoire se déroule trois milles ans avant notre ère, à l'aube de l'âge sombre - le Kali Yuga - dans lequel nous vivons encore. Parmi les personnages principaux, Krishna, manifestation terrestre du dieu Vishnou, apparaît ici pour la première fois dans la mythologie et la foi hindoue en tant que divinité suprême. Il révèle les mystères de la relation entre Dieu et l'homme et leur amour mutuel dans la Bâghavad-Gîta, le chant du bienheureux, texte central du Mahâbhârata.
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C'est le plus grand poème du monde. Si tu écoutes attentivement, à la fin tu seras un autre, car c'est une histoire pure et totale, qui efface les fautes, qui avive l'intelligence et qui donne longue vie.
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Victoire et défaite, plaisir et douleur, tous ces buts de l'action humaine doivent t'être indifférents. Il te faut agir sans réfléchir aux fruits de ton acte, agir dans le détachement.
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L'union de Draupadi avec Arjuna et ses quatre frères - Le jour même, l'étonnante cérémonie de mariage fut célébrée. On l'annonça comme une volonté des dieux, ce qui fit taire les langues imprudentes.
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Vidéo de Jean-Claude Carrière
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Dernier scénario du grand Jean-Claude Carrière (déjà à l'oeuvre sur L'homme fidèle), cette Croisade débute en chronique anticonsumériste hilarante et riche en autodérision pour fuguer vers une vraie carte ( verte) du tendre où une foi, certes candide, mais vitale, dans l'engagement écologique mènera un groupe d'enfants et Laetitia Casta (décidément magnifique quand elle est filmée et joue au naturel, 100% bio) en plein désert … Une petite bouffée d'oxygène avec de vrais particules de cinéma.
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