Dans ma critique du premier tome, j'avais signalé que le scénariste,
Raoul Cauvin, ne se contentait pas d'enchaîner des gags, mais qu'il y avait incorporé des faits de société, encore actuels de nos jours, comme le nucléaire, les conflits, le racisme,…
Dans les albums suivants, on est revenu à des gags plus conventionnels et donc, exit les faits de sociétés, tels que ceux cités plus haut.
Dommage, j'avais apprécié que l'on incorpore au récit du gag, ces petites piques envers les travers de nos sociétés. Cela ajoutait une touche de cynisme qui me plaisait bien.
Dans ce 3ème tome, Joy et Nicolas vont continuer de tenter le tout pour le tout afin d'obtenir ZE cliché qui fera la une, LA photo d'une star que personne n'a su obtenir, mais, comme toujours, tout va se liguer contre eux.
Vous vous souvenez de monsieur de Mesmaeker, incapable de faire signer les contrats à cause des gaffes de Gaston (ou de ses animaux, de ses plantes) ?
Eh bien, c'est pareil dans cette bédé : on se demande comment, cette fois-ci, l'affaire, pourtant bien partie, va foirer. Si nos deux amis arrivaient à leur fin, les lecteurs seraient frustrés.
Il faut que ça capote, que ça foire, que ça parte en coui**** et la question est toujours de savoir comment ils vont se rétamer avec leur scoop imparable, leur technique génialissime, le truc auquel personne n'avait pensé…
Tout le sel se retrouve dans ses situations et on en arrive à avoir pitié de ces pauvres paparazzi, enfin, ceux de la bédé, bien entendu.
Bon, c'est bien joli de s'amuser à relire la série des Paparazzi, je passe de bons moments de lecture, je souris, mais en attendant, ma biblio ne se range pas du tout...