De la nostalgie et beaucoup de charme dans cette chronique des années 1950.
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Il y a entre les lignes joyeuses et tendres de Bernard Chapuis des premiers baisers, des murmures, des promenades muettes, des aveux que l'on prononcera plus tard ou pas.
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En dépit de son dénouement tragique, « Onze ans avec Lou » est un enchantement de tous les instants.
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C'est l'âge de la mélancolie, à laquelle, un verre de pur malt à la main, Bernard Chapuis consent à céder sans se départir d'une élégance, d'une pudeur et d'un humour pince-sans-rire […].
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Outre Le Figaro, qui était le journal local et dont l’édition spéciale s’était vendue comme des petits pains, Le Monde, L’Aurore, Paris-Presse l’Intransigeant avaient été épuisés dès la première édition et l’Humanité, dont la diffusion était ici la plus mince de la capitale, avait vu filer intégralement deux demandes de réassort. Depuis la Libération, jamais autant de majuscules ne s’étaient étalées en gras sur cinq colonnes, comme celles qui, ce soir d’automne, annonçaient en chorale que STALINE EST MORT.
Les fakirs, tenus au secret professionnel, se contentaient d’évoquer leur généalogie, leurs grands maîtres et les circonstances où ils avaient triomphé devant des assistances prestigieuses, évocations dont on ne perdait, certes, pas un mot. Mais le métier des charmeurs ne devait rien à la magie, aussi étaient-ils plus volontiers bavards.
Le chant de la flûte, si insistant, avait décidé un long serpent brun, assez banal, à surgir du col de la chemise immaculée d’un grand Américain, à faire le tour de sa ceinture, puis à glisser en spirale autour d’une jambe de pantalon, jusqu’au pont, où l’animal à sang froid avait calmement rampé vers un sac que lui ouvrait le fakir.
Si tu es en compagnie d’une jolie femme, avait expliqué le parrain, le face-à-face s’impose : le face-à-face, c’est les yeux dans les yeux, n’est-ce pas ? Mais lorsque l’on se trouve entre amis comme nous le sommes en ce moment, le côte à côte permet d’avoir l’œil sur la salle et d’échanger des impressions.
Tu sais ce que c’est, la guerre froide ? Non ? Eh bien, si une guerre atomique se déclenche, tout le monde sera effacé de la carte. Les vainqueurs seront les vaincus, les vaincus seront les vainqueurs.
Rentrée Littéraire 2009 : le choix d'Alexandre Fillon
Livres Hebdo présente la Rentrée littéraire 2009. Alexandre Fillon a aimé Trois femmes puissantes de Marie NDiaye et le rêve entouré d'eau de Bernard Chapuis