Pauvres paysans, Perrault vous maltraite tant ! Dans ce petit conte méconnu ( et dont l'on comprend très bien les raisons de la méconnaissance ), Perrault nous livre en d'assez mauvais vers, une leçon hautaine et méprisante, sur la paysannerie. On peut très bien se passer de cette fable, dépourvue autant de qualités littéraires, que de qualités en terme de morale.
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Il s'agit de la version en vers du conte plus connu sous le titre du "Conte des trois souhaits". C'est amusant et le langage est beau, mais c'est moins intéressant que la version en prose.
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Un poème mi figue, mi raisin, aigre doux et clairement peu respectueux des paysans que ce bon Charles ne traite pas moins d'idiots et d'irréfléchis à parler à tord et à travers si bien que le pauvre homme formule deux voeux sans le vouloir, et utilise le 3e pour n'avoir que sa vie de départ.
Moquerie peu amusante à mes yeux.
Trop premier degré je suis.
Pas très très gentil est ce Charles P.
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Si vous étiez moins raisonnable,
Je me garderais bien de venir vous conter
La folle et peu galante fable
Que je m'en vais vous débiter.
Une aune de Boudin en fournit la matière.
Une aune de Boudin, ma chère !
Quelle pitié ! c'est une horreur
S'écriait une Précieuse,
Qui toujours tendre et sérieuse
Ne veut ouïr parler que d'affaires de coeur.
Mais vous qui mieux qu'âme qui vive
Savez charmer en racontant,
Et dont l'expression est toujours si naïve,
Que l'on croit voir ce qu'on entend ;
Qui savez que c'est la manière
Dont quelque chose est inventé,
Qui beaucoup plus que la matière
De tout Récit fait la beauté,
Vous aimerez ma fable et sa moralité ;
J'en ai, j'ose le dire, une assurance entière.
Ouvrir un livre de contes commence toujours par un amusement. On se réfugie sous sa couette à la venue d'un ogre menaçant, on fait de longues promenades dans des bois inquiétants, on est subjugués par l'éclat d'une baguette magique, mais aussi invités à de somptueuses fêtes… tout semble alors pensé pour notre distraction. Il arrive pourtant que l'aventure aille un peu plus loin et que l'on en tire quelques morales qui nous seront bien utiles, tout au long de la vie…
Conte de Charles Perrault, lu par Julia Boutteville. Ce texte fait partie des Histoires ou Contes du temps passé également connus sous le nom des Contes de ma mère l'Oye, publiés en 1697.
"Les Contes scintillants, histoires de bijoux", une série originale de la Bibliothèque Nationale de France, en partenariat avec l'École des Arts Joailliers, soutenue par van Cleef & Arpels.
Coordination scientifique : Charline Coupeau
Coordination éditoriale : Constance Esposito
Réalisation, et générique original : David Federmann
Aide à la réalisation : Benjamin Orgeret
Illustrations © Artwork Elisa Seitzinger
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site des Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
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