Fin provisoire de l'ancien diptyque devenu tétralogie. Si vous avez suivi, c'est bien.
Le problème avec ce genre, c'est qu'on peut le poursuivre autant qu'on veut, il n'y a pas de limite au chaos.
Planches toujours réussies, petite "voix off" venue des profondeur bien inquiétante, êtres humains le plus souvent méprisables, structures étatiques parties en sucette au dessus de la méditerranée, invasion possible par ceux du Sud (si le temps dure longtemps, on verra au tome 5), tout est en ordre de marche...
Ceci n'est pas une vraie fin de série.
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Quatrième et peut-être dernier opus de cette série survivaliste dont la fin pourrait laisser une ouverture sur d'autres épisodes...
Ce sont vraiment les enfers dans ce tome, encore que les précédents étaient bien loin du paradis. L'histoire des garçons se poursuit, avec en parallèle la réapparition de leur mère et même du père. Mais, pas de retrouvailles collectives. le scénario s'épuise quelque peu et les dialogues, lorsqu'ils existent sont un peu creux.
Il reste heureusement les dessins et leurs couleurs toujours judicieusement choisies, une touche de rouge, une touche de jaune, des bleus et des roses figurant fort bien l'image de cette apocalypse, ce qui sauve le reste.
Une bonne série au global pour les amateurs du genre. Plus de profondeur dans les dialogues lui aurait donné une dimension bien plus en accord avec les illustrations.
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Petit traité de collapsologie en bande dessinée en 4 tomes ; ceci est le quatrième tome.
D'abord les secousses, puis l'effondrement, enfin les rideaux de fumées, la tromperie, les nuées, les épidémies, la peur et l'horreur, toutes sans exception liées à l'homme, fauve parmi les fauves.
Alors survient l'espoir. Un espoir ténu mais réel, issu du partage, de la confiance, de l'entraide et de l'égalité entre les êtres.
Les dessins des plans larges - et de la montagne pyrénéenne en particulier - sont très réussis, ainsi que la mise en scène des personnages et des planches qui montrent l'après de la catastrophe. Seuls les visages mériteraient un meilleur traitement. Dans l'ensemble cette série est bâtie sur un scénario intéressant.
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Suite et fin ( ?) de notre série d'anticipation (mais pas tant que cela). Nous retrouvons nos 4 héros avec le retour de la mère qui finalement n'est pas morte mais a été "accueillie" par une bande de truands qui tentent de profiter de ce qui reste, proxénétes, voleurs, meurtriers. Enceinte (très), elle réussit à s'enfuir et cherche à retrouver ses fils. Hugo et Jules sont toujours avec leurs copains de l'ex colonie de vacances, mais ils souffrent de la faim et vont tenter de traverser la Méditerranée. Enfin le père arrivé au pire endroit qu'il soit va devoir se battre contre les hommes et les bêtes. Ca ne peut pas être pire?
Ben si : il y a les épidémies qui arrivent.
Roman noir, très noir. Nos héros sont portés par leur survie, difficile d'envisager l'avenir même si Hugo pense à Rachel qui ne le regarde pas, Jules espère toujours le retour de sa mère…
Les dessins sont toujours spectaculaires sur les paysages, martyrisés ou pas.
A priori la tétralogie est close mais on pourrait imaginer une suite à cette série d'anticipation : la vie après tout ca.
A lire.
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Quatrième tome d'une série atypique dans le parcours de Jean-Christophe Chauzy, Les enfers confirme les réserves formulées sur les précédents volumes. À défaut de marquer les esprits par son intrigue, nul doute que son graphisme retiendra l'attention des fans.
Lire la critique sur le site : BDGest
C'est juste un sale mauvais rêve, hein?
Tu déconnes, entre les incendies, les massacres, les secousses et l'épidémie, ils sont foutus. Tu sais bien.
- quoi ? On bouge encore ?
- tu bouges pas, tu meurs.
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman
- La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis
- La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
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