Le Botanique Circus est arrivé chez moi ce week-end et a déployé pour mes yeux ravis les chatoiements de ses pétales, ses merveilles végétales et autres surprises étaminées.
C'est l'histoire d'un géant aux feuilles de chou, qu'un monsieur Loyal tente d'intégrer à sa revue : acceptera-t-il d'être le fleuron de son spectacle ? Saura-t-il écouter les bougonnements des bourgeons, les soupirs des soucis, les cris des chrysanthèmes, les silences des simples… ? Se mêlera-t-il à sa collection de saltimbanques et vivra-t-il au milieu des clowns, dompteurs et autres anges du bizarre ?
C'est une histoire qui se dédouble : un petit livret à reliure japonaise en offre une version in extenso, vierge d'images, si ce n'est la disposition, graphique, poétique, du texte ; le livre-chapiteau en offre une version plus courte, mais doublée d'images envoûtantes, courbées entre illustration et photographie. Dans les deux cas, un verbe-acrobate se chamarre, où les mots appellent en chaînes, en colliers perlés les fleurs et les légumes, en associations sonores réjouissantes (Melle Coco et ses cocasses coloquintes…), mariant à plaisir deux univers, celui du cirque et de la nature.
Sous la plume et le pinceau de Clément, le verbe et la lumière se contorsionnent et se nourrissent l'un l'autre...
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