AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782714459541
280 pages
Belfond (19/03/2015)
3.08/5   37 notes
Résumé :
Un classique de la littérature anglaise du XXe siècle, dont l'esprit, le charme et l'insolence ont inspiré Gosford Park et Downton Abbey ; un roman culte sur les derniers jours d'une aristocratie dépassée, sourde aux premiers échos de la grande guerre, accrochée avec la force du désespoir aux derniers vestiges de sa splendeur d'antan. Un bijou de noirceur et d'élégance où, entre séductions, rivalités et trahisons, tous les coups sont permis.
Que lire après La partie de chasseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ouh la, quelle déception ! J'ai emprunté ce livre en biblio car il a inspiré le scénariste de Gosford Park, l'un de mes films préférés. Je pensais retrouver, plus ou moins, la trame de cette excellente histoire. Que nenni ! Tout le récit tourne autour d'une poignée de lords et autres nobliaux plus ennuyeux et inintéressants les uns que les autres, qui massacrent allègrement volatiles et petites bêtes au cours d'interminables parties de chasse dans le domaine de Lord machin-chose (je n'ai même pas retenu son nom !!). 150 faisans par ici, 40 canards par là... bref, des tableaux de chasse qui laissent songeur et qui occupent l'essentiel de l'intrigue. Enfin, intrigue, c'est un bien grand mot. Lady Trucmuche couche avec untel parce qu'elle s'ennuie auprès de son riche époux, Lord bidule tente tant bien que mal de masquer la vacuité de son existence en brillant en société... ouais... Pas bien palpitant tout ça. Enfin, vers la fin de cette trépidante histoire, un regrettable coup de feu (conséquence d'une rivalité plus que stupide) vient mettre un peu de piment : un pauvre diable de rabatteur est atteint. Il est vrai qu'à ce moment, on atteint des sommets dans la description de ce microcosme de parasites mondains. Pas un pour s'en émouvoir ou montrer de la compassion pour ce représentant de la plèbe, victime d'un tir hasardeux. Vous connaissez la différence entre le bon chasseur et le mauvais chasseur, hein, je ne vais pas vous la refaire...
Bref, deux ou trois personnages surnagent un peu au milieu de ce naufrage, entre autres le fils du garde-chasse et le gamin qui a apprivoisé une cane,qui paraissent les seuls "humains" de cette méprisable société.
Je n'en reviens pas de m'être ennuyée à ce point. Mais en tout cas, je ne peux que louer l'admirable travail du scénariste de Gosford Park qui a su tirer parti de ce roman insipide pour en faire ce très bon film.
Commenter  J’apprécie          52
"La partie de chasse" a inspiré Julian Fellowes (créateur de Downton Abbey) une grande série télévisée qui a obtenu un large succès . Pour autant le lecture de ce roman ne crée pas
l'attachement équivalent à celui de la série. Hormis l'immersion dans le milieu aristocratique de cette fin XIXe et début XXeme, la lecture reste fastidieuse car il faut toujours au fil des pages faire le tri des personnages pour, le cas échéant, les poser "sur l'échiquier" de la scène de chasse et des intrigues amoureuses en cours et à venir.
Isabel Colegate proche de ce milieu (elle vit dans un chateau depuis toujours) décrit parfaitement la vie dénuée de tout souci matériel, purement divertissante et superficielle des protagonistes. Colegatte traduit bien les changements qui vont s'opérer sans que les acteurs de cette chronique aient la capacité semble-t-il d'en changer le cours. Dans sa préface de 30 pages (que je conseille de lire après le roman en lui même) Julian Fellowes parle de disparition d'un mode de vie qui avait sa place et régentait la stabilité du pays...On peut rêver du faste entretenu par cette aristocratie, mais aussi des contraintes imposés par les convenances et se demander si l'on ne vit pas mieux dans la simplicité. Quoiqu'il en soit on peut penser que ce mode de vie existe bien toujours certes avec des aménagements...on a troqué le queue de pie contre des vêtements de marques plus actuelles, des villas somptueuses ont remplacé les manoirs, la spéculation boursière a remplacé les vastes propriétés terriennes...moins d'argent dans l'entretien de ces dernières et davantage dans les supers yachts et les jets privés, et réceptions; cocktails, chasse et golf..etc toujours
....avec une large part de peopolisation.
Commenter  J’apprécie          20
En vous immisçant dans la partie de chasse organisée par Sir Randolph, événement à la fois sportif et mondain, vous découvrirez avec consternation le monde de l'aristocratie edwardienne au comble de sa futilité, de sa cruauté et de son arrogance.
Commenter  J’apprécie          100
Un petit chef-d'oeuvre, tout en subtilité. Isabel Colegate l'a écrit en 1980 mais l'action se situe en 1913. La série Downton Abbey s'en serait fortement inspiré.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui se déroule quasi en huis-clos sur la propriété d'aristocrates Anglais organisant une grande partie de chasse à laquelle sont conviés les meilleurs tireurs du gratin. Mais les invités en question ne vont pas faire honneur à leur statut de gentleman et le vil esprit de compétition va venir gâcher cette rencontre annuelle.
Dès le départ, on s'attend au drame, mais on ne sait pas d'où il va venir, plusieurs pistes sont possibles : il y a un enfant fragile sur le domaine, des adultères plus ou moins discrets et/ou romantiques, la vie des domestiques qui interfère avec celle des maîtres, les problèmes d'argent et de standing des uns et des autres.
L'écriture est très agréable. On ne s'ennuie pas un seul instant, car le tout est parsemé d'un petit humour pince sans rire qui vient souligner avec une légèreté voulue le ridicule des comportements de cette micro-société.
Commenter  J’apprécie          40
Le récit d'une partie de chasse en Angleterre juste avant la guerre ; les derniers éclats du crépuscule d'un monde.
Critiquer un livre en le comparant à d'autres est un peu spécieux, pourtant ce livre ne peut se séparer du guépard de Lampedusa , des estivants de Gorki, de la recherche de Proust et encore plus évidemment de « la règle du jeu » de Renoir. On est dans le même monde de cette noblesse en fin de course, de ses rites et coutumes surannées, de ses problèmes absurdes, entourée d'une violence grandissante qui s'apprête à l'engloutir : Les yeux bandés ils marchent vers le désastre en restant d'une élégance infinie…
Fascinant et glaçant.

Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Telerama
01 juillet 2015
Le constat subtil, cruel et ironique d'une fin de règne irréversible.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le caractère irrationnel de l'amour était pour elle un perpétuel sujet d'étonnement, et la tyrannie cruelle du désir n'en était pas l'aspect le moins fascinant.
Commenter  J’apprécie          70

autres livres classés : aristocratieVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Lecteurs (85) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..