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Black Stone tome 1 sur 2
EAN : 9782723479196
56 pages
Glénat (14/03/2012)
3.68/5   42 notes
Résumé :
De la magie nait l'ambition et de l'ambition naissent les ténèbres…

Paris, en 1860. Nelson Staightback et Jenny Sullivan mettent fin à leur minable association avec Jean-Jacques Bonneteau pour tenter leur chance à Londres. Mais le maigre succès qu'ils parviennent à obtenir prend fin lorsque l'enfant qu'ils font monter sur scène pour faire mine de le faire disparaître se volatilise réellement... Avant de fuir la foule en colère, Nelson a tout juste le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Jean-Jacques s'active dans la rue à jouer au bonneteau. Avec la complicité de ses amis Nelson, bien caché dans la foule et qui feint d'être un passant et Jenny, déguisée en policière dès que la situation tourne mal et que les esprits des mauvais perdants s'échauffent, il tente de vivre de petites arnaques. Mais, ses deux amis en ont marre de cette vie. En effet, ils voudraient enfin que les gens reconnaissent qu'ils sont de bons magiciens et vivre de leur art. Un soir qu'ils sont tous les trois réunis, ils lui avouent qu'ils ne veulent plus travailler avec lui mais rester tous les deux en amoureux. Ils projettent de quitter Paris et aller à Londres pour jouer leur nouveau spectacle. Ils laissent ainsi Jean-Jacques, seul avec son chien Muscade, dans la rue...
Quelques mois plus tard, Jenny et Nelson ont trouvé un petit boulot dans un bar où règne malheureusement la soûlerie et la prostitution. Un soir qu'ils font leur fameux tour de magie de la malle, un problème survient tragiquement. En effet, y ayant fait entrer un enfant, Oscar, celui-ci a mystérieusement disparu au moment où Jenny ouvre la boîte... Envolé comme par magie. Ils ne trouvent qu'un étrange caillou noir à sa place. Sa maman, Mary, est dans tous ses états, Nelson parvient à s'enfuir alors que Jenny se fait attraper par la police. Tandis qu'elle se morfond en prison, il reste toujours introuvable ...

Comme par magie, Corbeyran nous enchante avec cette fresque d'une tout autre époque où se croisent magiciens et arnaqueurs. Nous suivons ici le destin de trois d'entre eux dont le sort restera étroitement lié de nombreuses années, grâce à ce petit garçon qui a disparu tragiquement et cette pierre qui semble receler de bien étranges pouvoirs. Dans ce Paris et ce Londres du 19ème siècle, on est trimballé de ville en ville, suivant les uns ou les autres, dans des décors vraiment somptueux. L'intrigue est rondement menée, les personnages terriblement attachants et bien mystérieux. Il plane tout au long de ce premier tome une atmosphère pesante et ésotérique. le dessin est des plus magiques, de superbes planches, des plongées à vous faire tourner de l'oeil et des perspectives ébouriffantes. L'auteur nous offre ainsi un premier album vraiment original et entraînant.

Blackstone, Les magiciens...abracadabra...
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ATTENTION SPOILER (à petite dose)


Un concept intéressant : un prestidigitateur acquiert de véritables pouvoirs magiques.

Scénarisée par Corbeyran, artisan besogneux de la bd hexagonale grand public et dessinée par Eric Chabbert, "Black Stone" est une histoire plutôt sympathique...
Paris, en 1860. Nelson Staightback, Jenny Sullivan et Jean-Jacques Bonneteau sont associés et s'évertuent à monter des arnaques à la petite semaine genre le bonneteau justement...Mais, si Jean-Jacques semble, malgré les difficultés pécuniaires et le risque toujours présent de se faire arrêter, satisfait de cette vie, ce n'est pas le cas de ses deux comparses qui ambitionnent de monter un véritable spectacle de magie. Il se retrouve donc seul, tandis que ses ex compagnons rentrent en Angleterre tenter leur chance. Ils finissent par se produirent dans un petit cabaret londonien. Jean-Jacques, quant à lui, décident, lui aussi, accompagné de son chien Muscade, de franchir la manche, afin de monter une arnaque qui consiste à faire parler les morts...Lors d'une représentation de Nelson et Jenny un incident survient : une petit garçon, qu'ils avaient fait entrer dans une boîte truquée, disparait véritablement. Nelson a tout juste le temps de récupérer une mystérieuse pierre noire avant d'échapper à la foule en colère (contrairement à sa femme qu'il laisse en plan...) Désireux de fuir l'Angleterre, il embarque sur un paquebot à destination des États-Unis et réalise, peu après, qu'il possèdent désormais de véritables pouvoirs magiques...

J'ai globalement apprécié ce premier tome. C'est plutôt intéressant de constater que le personnage en quête de respectabilité devient finalement le "méchant", dévoré par son ambition, alors que l'escroc se révèle être le "gentil". le pathos forcé, autour de la mère du garçon disparu (son mari est mort un an avant, son fils disparait et une semaine plus tard elle perd un bras à l'usine avant de tenter de se suicider) m'a un peu fait rire mais c'est le truc que l'auteur a trouvé pour mettre en avant les qualités humaines de Jean-Jacques. du reste, c'est un beau duel en perspective entre les deux magiciens qui s'annonce. L'ambiance victorienne est bien rendue par le dessin de Chabbert, tout à fait conventionnel, selon les critères actuels de la bd française, mais plutôt efficace. Corbeyran nous laisse entrevoir, dès à présent, le monde fantastique dans lequel se trouve le petit garçon...A voir comment son histoire sera reliée à celle de la confrontation entre Jean-Jacques et Nelson, c'est un des enjeux scénaristiques.

Des personnages plutôt bien campés, un univers sympathique, "Black Stone" est une lecture globalement agréable malgré quelques clichés (tout ce qui concerne l'arnaque) et des ficelles scénaristiques parfois un peu grosses.

Note : 3,5/5
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Nelson, Jenny et Jean-Jacques sont trop magiciens qui survivent en arnaquant les passants dans la rue à l'aide d'un jeu de cartes. Après une énième bastonnade par la foule, s'en est de trop. le groupe se sépare. Ils partent pour Londres où Jean-Jacques tente, sans succès, l'escroquerie de spiritisme, tandis que Nelson et Jenny se produisent dans un petit cabaret des quartiers pauvres. Mais un soir leur numéro tourne mal. Un petit garçon disparait ne laissant derrière lui qu'une pierre noire. On accuse les magiciens bien sur. Jenny est jeté en prison alors que Nelson réussit à prendre la fuite.

Corbeyran nous amène au milieu du 19 ème siècle, à Londres, où nos magiciens tentent de survivre difficilement. Dans un pays en plein industrialisation on sent à travers les pages la misère de toute une population.
Le domaine de la magie est sympa à explorer. Les auteurs vont clairement faire évoluer l'histoire vers quelque chose de plus fantasy. La disparition magique du petit garçon, cette pierre noire apparue d'un autre monde, Nelson qui se met à faire des tours vraiment magique, et ces rêves d'un autre monde...
Une bonne mise en bouche, une bonne introduction de cette série qui devrait contenir 3 tomes.

Le dessin est classique. Pas extraordinaire et plutôt passe partout. Les décors sont bien rendus. Les couvertures sont alléchantes.
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L'histoire:

La magie engendre l'ambition. L'ambition engendre les ténèbres.


Paris 1860, Nelson Straitback et sa compagne Jenny Sullivan rêvent de se produire dans un théâtre et de monter ensemble de vrais numéros de magie. Ils en ont assez des arnaques minables que leur propose leur complice, Jean-Jacques Bonneteau. Aussi, décident-ils de mettre fin à leur collaboration. Séparément, ils tentent leur chance à Londres, avec des fortunes diverses. Leurs destins se croisent à nouveau lorsque, lors d'un numéro banal de malle magique, un jeune garçon disparait mystérieusement. Jean-Jacques troque alors son costume d'arnaqueur au grand coeur contre celui de détective. Réussira-t-il à résoudre cette énigme?


Mon avis:


Ce premier tome m'a vraiment emballée, tant au niveau du scénario que nous devons à Corbeyran que des dessins réalisés par Eric Chabbert.


Côté intrigue, nous sommes plongés en plein coeur des grandes métropoles de la deuxième moitié du XIXe siècle: Paris, Londres et New York. Une époque où illusionnistes, prestidigitateurs, ventriloques et autres magiciens font le spectacle.

Cependant et c'est ce qui rend cette histoire intéressante, la narration bascule rapidement dans le registre fantastique! Où s'est volatilisé le jeune garçon dissimulé dans la malle? D'où vient cette étrange pierre noire responsable de ce maléfice? Quelles pouvoirs renferme-t-elle? Quel sera le prix à payer par son utilisateur? Autant de questions qui sont posées dans ce premier tome et qui trouveront leurs réponses dans la suite de la série. Ce premier volet offre également une petite incursion mystérieuse dans la fantasy lorsque la maman éplorée "rêve" de son fils disparu.

Parmi les personnages, deux ont retenu plus particulièrement mon attention. Celui de Jean-Jacques flanqué de son fidèle compagnon à quatre pattes, Muscade, m'a fait penser au Rémy du roman Sans famille d'Hector Malot. Saltimbanque de la vie, il se révèle être un homme de coeur, fidèle en amitié et prêt à aider la veuve et l'orphelin... La veuve en question, Mary Pembroke, la mère de l'enfant disparu, particulièrement malmenée par la vie, est quant à elle attachante. J'ai également le pressentiment qu'elle aura un rôle important à jouer dans les prochains tomes.
Quant au "méchant" de l'histoire, reste encore à savoir ce qui est le plus noir en lui, son ambition démesurée ou le pouvoir occulte de sa pierre.


Côté graphisme, mais je suis loin d'être une spécialiste, j'ai apprécié le réalisme du trait, la beauté des décors ainsi que le découpage varié des images. le dessin est précis et minutieux, notamment en ce qui concerne la reproduction des bâtiments connus, l'atmosphère industrielle de Londres ou le luxe du bateau de croisière qui relie Londres et New York . Eric Chabbert nous propose également plusieurs vues panoramiques et aériennes à couper le souffle des villes où séjournent nos héros. Quant au découpage, il est tantôt classique tantôt plus moderne avec une superposition des vignettes. Pour ce qui est des couleurs, les tonalités dominantes sont le sépia et le bleu, couleurs qui renforcent l'atmosphère mystérieuse voire dramatique de cette B.D..
Mieux qu'un long discours, découvrez les premières planches ICI.

Bref, un premier tome réussi... Vivement la suite!
Je remercie Babelio Masse Critique ainsi que les Editions Glenat pour cette belle découverte.
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Ce premier tome de diptyque est plutôt prometteur et je me réjouis d'en découvrir la suite.
Le thème est prometteur et offre de nombreuses possibilités narrative qui sont exploitées ici de façon intéressantes et plutôt judicieuses.
J'attends toutefois la suite de l'histoire pour donner un avis définitif, ce genre de récit ayant parfois tendance à retomber comme un soufflé dans le second tome.
Côté dessin, rien de bien remarquable. C'est fonctionnel et bateau, ça fait le job mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.
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critiques presse (2)
Auracan
19 mars 2012
Quelle alchimie ! Du suspense, de la magie, dans un univers plutôt glauque de cette fin du XIXe, pour ce premier album fort prometteur.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
27 février 2012
Le dessin d'Eric Chabbert est à la hauteur de cette série. Il a su camper d'excellents personnages qui permettent aux lecteurs de s'intéresser à eux. Les décors sont d'une rare beauté.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
-Bon...résumons : on n'a plus d'absinthe, on n'a plus un sou et on n'a plus le moral
-On n'a même plus assez de glu pour fixer une paire de moustache...Il est temps de renoncer !
-Renoncer à quoi ? A la vie qu'on mène ? A notre art ? A notre liberté ?
-Notre art...Je rêve ! Reviens sur terre Jean-Jacques ! On n'est qu'une petite bande d'escrocs minables qui monte des arnaques minables pour extorquer trois francs six sous à d'autres minables !
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- Mesdames, Messieurs... Je me présente: Nelson V. Straitback... Bonimenteur, menteur et tricheur...
Ceux d'entre vous qui appartiennent au monde des affaires, de la justice ou de la politique savent de quoi je parle, mais ils se trompent s'ils me considèrent comme un confrère...
Mon métier est des plus honorables: je suis magicien!
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Du bout de sa baguette magique ou par la force de son esprit, le magicien talentueux peut ouvrir grand les portes d'un univers parallèle où tout devient possible, chatouillant les moindres recoins de l'imagination humaine.

Noel Daniel
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- Le public nous déteste car nous sommes des tricheurs !
- Et alors ? Tous les magiciens trichent ! Les lapins ne sortent pas vraiment de leurs chapeaux et les assistantes ne disparaissent pas vraiment !
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J'ai compris! C'est toi qui a raison, Muscade!Le plus important, c'est de ne jamais perdre foi en son talent et de savoir où sont ses vrais amis!
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Vidéo de Éric Corbeyran
À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes. Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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