Inhumaine

Je suis une fan de Kay Scarpetta et de son univers. J'ai pourtant pris ses aventures en cours de route car j'ai attaqué direct avec "Dossier Benton" (un des meilleurs je pense)
A l'époque, les histoires étaient très compactes et riches en rebondissements.
J'avais tellement adoré que j'ai rattrapé les tomes précédents tout en poursuivant l'aventure car il y a toujours d'un tome à l'autre une continuité et bien que j'ai toujours très apprécié les aventures de Scarpetta, le rythme au fil du temps s'est essoufflé, les histoires sont devenues moins riches.
Avec "Inhumaine", les choses semblent commencer à reprendre forme. Un nouveau fil rouge s'est tendu entre les histoires depuis quelque temps. Notre intérêt est de nouveau titillé comme au bon vieux temps ... mais ce tome-là reste quand même très bavard, un peu trop peut-être et certains passages entre Kay et Marino un peu longuets ...

Un lecteur ou lectrice a parlé de "pavé indigeste" et je le/la rejoint.
On tourne en rond pendant 630 pages.
130 premières passées à des prétendues constatations par Kay Scarpetta sur une scène de crime, en même temps qu'elle regarde des vidéos de sa nièce -peut-être en danger-sur son téléphone portable.
150 suivantes passées avec la nièce à poser des questions qui n'en sont pas et à attendre des réponses répétées à l'infini, identiques, et qui n'apportent rien à l'histoire.
Les 200 autres...je ne m'en rappelle déjà plus.
La fin?
J'en ai même oublié le début.
Je comprends que ma femme -qui en possède une dizaine dans sa bibliothèque- n'ait pas ce "Inhumaine" de Patricia Cornwell (elle a dû sentir qu'il était très mauvais).
Et comme les mauvaises nouvelles vont de paire, je n'ai même pas un meuble bancal que je pourrais stabiliser avec ledit bouquin.
Pas de cheminée également, dont je pourrais amorcer le feu à l'hiver prochain, comme Pepe Carvalho, le détective de M.Vazquez Montalban, qui agit ainsi avec les livres qu'il n'a pas aimés.
Donc, Veni, vidi, ...j'ai fui (et peut-être pour toujours et à jamais, Patricia Cornwell).
Sans regret.

4ème de couv':"Le Dr Kay Scarpetta enquête sur un décès suspect à Cambridge, Massachusetts, quand un message mystérieux apparaît sur son téléphone. Une vidéo s'affiche, impossible à interrompre, montrant sa nièce Lucy vingt ans plus tôt à l'académie du FBI. Ce qu'elle y découvre, Scarpetta n'ose le partager ni avec son mari Benton Wesley, agent du FBI, ni avec le détective Pete Marino, ni même avec Lucy. Elle craint que cette vidéo ne signale la réapparition de sa plus vieille ennemie, qu'elle pensait disparue depuis longtemps. Tout aussi troublant, le FBI lui-même s'acharne contre Lucy pour la confondre dans une affaire qui pourrait l'envoyer en prison jusqu'à la fin de ses jours. Ces évènements seraient-ils liés ? Pour protéger ceux qu'elle aime, Scarpetta doit affronter une meurtrière machiavélique aux actions inhumaines.
Une enquête palpitante où se mêlent sciences légales, surveillance électronique et vengeance très calculée."

MON AVIS: Voilà bien longtemps que je n'avais plus lu une enquête de Kay Scarpetta, le personnage phare de Patricia Cornwell. J'avoue que je m'étais lassée, les histoires tournant un peu en boucle. J'ai retenté une lecture avec ce livre qui était dans ma PAL depuis quelques années donc.
Je crois que le plaisir que j'avais à lire les premières enquêtes de Kay a totalement disparu. Et cette fois, qui sera surement la dernière, j'ai bien cru que je n'arriverai pas au bout. En fait j'ai eu l'impression de faire du sur-place. Moins qu'une enquête il s'agit surtout d'une sorte d'introspection, de supputations, de peut-être et de si, que Kay balance tout au long de cette enquête qui se perd entre passé, présent. A force toutes ces interrogations sans réponses car toutes supposées, deviennent lassantes. J'espérais qu'il y aurait un déclic, une action quelconque, mais pas vraiment et le suspect principal, cette Carry inhumaine, semble être un fantôme. Même Marino, le flic complice de Kay m'a paru faire de la figuration. Sans parler de Benton, agent du FBI et mari de Kay, de sa nièce Lucy, tous des acteurs d'un scénario tortueux, que j'ai eu de la peine à suivre.
Bref, en rien captivante et plutôt rébarbative , cette enquête m'a perdu et j'ai fini par la survoler sans m'attacher à rien. Une déception, la dernière.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu un Patricia Cornwell. J'ai tout lu depuis le début et beaucoup apprécié. Malheureusement je trouve que l'auteur s'est complètement essoufflé à partir de "Sans raison" et "Registre des morts" et j'ai donc abandonné. Arpentant la bibliothèque je suis tombé sur ce "Inhumaine" et je l'ai pris avec l'espoir de retrouver la Patricia Cornwell de "Mordoc, Baton Rouge, Cadavre X". J'ai dû hélas constater qu'elle se complaisait toujours dans la facilité des mêmes recettes, des mêmes personnages qui n'ont pas évolués et surtout une histoire tirée en longueur dans la première moitié du livre où on reste dans le brouillard mais qui s'agite un peu sur la fin du livre. On reste sur une situation quasi identique à celle du début avec la conclusion qu'en définitive c'était beaucoup de mots pour pas grand chose.

Livre abandonné au bout de 80 pages...
Lecture pénible, c'est confus et ça n'avance pas, next.

Cette enquête est beaucoup trop longue. Dommage j'aimais bien Kay Scarpetta et sa bande mais là.... Ce livre m'a essouflé et décu

Suite immédiate de "Monnaie de sang", "Inhumaine" ressemble beaucoup à "Traînée de poudre" : la quasi totalité de l'action des 640 pages se déroule en un seul jour. Enfin, quand je parle d'action, j'exagère. L'héroïne Kay Scarpetta examine longuement un cadavre, la scène de crime, son téléphone, parle beaucoup, se parle à elle-même tout aussi longuement, et c'est tout.
Je regarde ce pavé de 3 cm d'épaisseur (j'ai mesuré) et je me dis : "tout ça pour ça !" La traque de l'ennemie numéro un n'a pas progressé d'un pouce, sans doute le sujet de "Chaos" le prochain roman.
Ce qui m'embête c'est que j'avais deviné naturellement en cours de lecture beaucoup de choses (la femme de ménage, l'identité de l'émetteur des vidéos...) et qu'il n'y a donc pas eu de révélations finales pour moi.

Après un "Monnaie de sang" que j'avais trouvé meilleur que ce qu'en avait pensé la majorité des critiques, je suis nettement plus circonspect sur ce roman. Trop long, très lent. Et dire que je vais lire la suite pour connaître le dénouement !

Entre parenthèses, j'ai la version en livre de poche, et la quatrième de couverture comporte une photo de Patricia Cornwell datée de 2015 totalement ridicule : elle a le visage entièrement lisse alors qu'elle a 59 ans ! Photoshop + chirurgie esthétique.

J'ai lu ce livre il y a un moment déjà et ce n'est maintenant que je tente de le chroniquer...Pour une fois, je ne vais pas écrire mon propre résumé. D'une part parce que ma lecture est un peu lointaine. D'autre part parce que je n'en ai même pas envie.
Comme on peut aisément le deviner, ce n'est pas une grande réussite pour moi. Je n'étais pas du tout dedans. Pourtant, le fait que le personnage principal soit un médecin légiste me semblait intéressant.
Est - ce parce que c'est un roman qui fait partie de toute une série et que je n'ai pas lu les autres? Est - ce parce qu'il y avait une partie trop technologique et scientifique pour moi (Data Fiction) et que je n'ai sans doute pas tout compris?
Néanmoins, je ne me suis pas ennuyée durant ma lecture entière, certains passages m'ont plu tout de même mais pas assez pour me faire oublier ce que je n'aimais pas.
Ce que je retiendrai, c'est l'atmosphère que Patricia Cornwell réussit à transmettre : l'angoisse. de par le personnage de Carrie qui fait froid dans le dos ainsi que dans la maison de la victime dans laquelle je n'avais pas envie rentrer (elle a réussit à me foutre les boules).

Je suis donc allée voir d'autres critiques et les avis sont très partagés. Sans doute les meilleures notes sont - elles attribuées aux "passionnés" des enquêtes de Scarpetta.
Vais - je récidiver avec une autre enquête de cette série...ou pas?
Lien : http://mychipounette.blogspo..

Machiavélique et plus….


Kay Scarpette, médecin, docteur en droit est appelé suite à la découverte du corps de Chanel Gilbert. A première vu tout semble indiquer un accident domestique, mais la réalité des faits est bien autre.
« Je jette un regard au visage tuméfié de Chanel Gilbert, à son corps nu, ensanglanté, présentant déjà cette coloration verdâtre et ce gonflement dans la zone abdominale… »
Patricia Cornwell avec son nouveau roman Inhumaine ne déroge pas à son habitude, du détail bien sanglant.
Une affaire qui implique sa propre nièce Lucy et son ancienne compagne, Carrie Grethen, psychopathe supposée morte.
Dans un style limpide, l'auteur par redondance des faits, ajoute à chaque passage une supposition, un indice qui oriente l'auteur vers le dénouement tout en maintenant le doute dans son esprit.
Un roman diaboliquement entrainant.

1990 "Posmortem": cela fait donc 27 ans que Patricia Cornwell nous raconte les vies privée et professionnelle de Kay Scarpetta !

Depuis quelques années je constatais une baisse dans la qualité et l'intérêt de ses ouvrages : trop de descriptions scientifiques sans grand intérêt pour la lectrice" moyenne" ou "normale" que je suis et pas assez d'histoire. Après "monnaie de sang" j'avais donc décidé d'arrêter d'acquérir les nouveaux ouvrages ... et puis j'ai craqué et acheté, un an après sa parution et en poche"inhumaine".

J'ai apprécié cet ouvrage même si, à mon avis, on reste loin de la qualité des premiers livres.
Alors que Scarpetta se trouve sur le site d'un décès , accident? meurtre ?, elle reçoit sur son téléphone une vidéo, vieille de 17 ans, mettant en scène sa nièce Lucy. La vidéo a été tournée par Carrie Grethen, ex-compagne de Julie, ex membre du FBI et psychopate, quel beau CV ! le roman se déroule pratiquement sur une seule journée, il n'est pratiquement question que des relations difficiles entre certains membres du FBI d'une part et Lucy et Kay d'autre part. Que fait Benton, mari de Kay et membre du FBI ? quel est le rôle de Pete Marino ? Cela importe peu en fait. le talent de Patricia Cornwell est de réussir à nous intéresser sur près de 600 pages à cette histoire en y mêlant suspens, rapports professionnels, amicaux et familiaux et un peu moins de détails scientifiques !

Ce n'est pas le meilleur livre de la série, mais je trouve qu' il se place quand même un peu au-dessus des trois ou quatre ouvrages précédents.

Dans ma PAL le dernier paru "Chaos", quatre critiques sur Babélio avec une note de 2,5 ,
A suivre.....