Le roi de la lune et le robot zinzin

Aaaaaaaaaah ! Trop bien ! Vraiment, pour le coup (qui fait suite au post précédent sur Zizi Cabane), je trouve que Bérangère Cournut met son talent de conteuse et sa poésie au service de la littérature jeunesse et là ça fonctionne parfaitement !

Elle a ce don de raconter les enfants canailles, avec ce je ne sais quoi de petit héritage du terrible Max de Maurice Sendak (certainement le kigurumi dinosaure et la personnalité du Roi de la Lune).

J'avais tellement aimé le premier bal d'Emma qu'avait illustré Donatien Mary (quelque chose de Brecht Evens en plus intense au niveau des ombres et des couleurs, mais tout aussi foisonnant dans son univers) que c'est ce qui m'a interpellé quand je suis passé devant ce magnifique album.

Bon. C'est un tome 2 (rien de gênant à sa lecture si on n'a pas lu le premier volume), alors suite aux aventures des enfants dans le premier volet, le Roi de la Lune concocte un plan vengeresque pour attirer Anathilde, Philméon, Émile et Rose sur la planète des Lunars pour les retenir prisonnier et assouvir son pouvoir tyrannique sur tout le monde (et récupérer son bateau je pense).

C'est drôle, pertinent, lyrique. J'ai adoré me balader sur cette planète aux dizaines de créatures très expressives et à la thématique du « m'exploite pas trop sinon ça va se retourner contre ta petite gueule ».

Bon voyage !
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Lors de l'anniversaire d'Émile Anathilde insiste pour raconter à l'assemblée le rêve trop bizarre qu'elle a fait la nuit dernière. Elle prétend avoir visité en songe le palais du roi de la lune, dont ont dit qu'il vole les jouets des enfants... Lors d'un tour de manège voilà nos quatre camarades propulsés dans le royaume. Ils sont accueillis par un autochtone à priori bienveillant, assisté d'un robot traducteur. Une suite fort sympathique et farfelue, même si, comme moi, on a raté le début...