Désobéissant aux ordres du gran schtroumpf, quelques schtroumpfs vont chez les humains et ils assistent à une joute qui fait l'objet de paris... Des paris? Tiens, cela a l'air sympa pour les petits bonshommes bleus. On parie, on gagne, on prend... la mécanique est simple à leurs yeux. Rien ne pourrait être plus faux, et ils vont en payer les conséquences.
Les schtroumpfs vont alors inventer le black jack, la roulette et quantité d'autres jeux... C'est assez difficile d'adhérer à cela, mais d'une certaine manière, à partir du moment où on admet que des schtroumpf existent, on peut admettre qu'ils inventent des jeux de casino dont ils n'ont jamais entendu parler de leur vie. Et ils inventent même le casino...
Hélas, le démon du jeu s'empare des schtroumpfs qui perdent tout sens commun. C'est très bien vu, c'est super bien amené, cette assuétude au jeu. La fièvre s'empare des esprits et conduit à des comportements tout à fait aberrants. Ils jouent et perdent leurs biens, et un schtroumpf finit même par dormir dans un tonneau et le schtroumpf à lunettes perd ses livres et ses lunettes au jeu...
Mais un humain voit encore plus grand. Il veut créer un parc du jeu, et commence à déboiser la forêt. Cela va finir par mal tourner pour les schtroumpfs qui pourraient être découverts. le grand schtroumpf arrive à persuader Gargamel que sa demeure et ses activités sont également en danger. S'ensuit une succession de scènes assez comiques où Gargamel défie des hommes de main à la course à dos de cochon, au lancer d'anneaux... C'est assez bien vu. Et je trouve que cela respecte assez bien l'esprit des schtroumpfs tels qu'inventés par
Peyo.
Le final où Gargamel, gagné par la fièvre du jeu, est défié au blackjack par un schtroumpf est très chouette également. Une bonne lecture, en ce qui me concerne.