On chassait les Juifs à coups de fourche sur les plages de la Baltique, avec des couteaux sur les rives du lac de Wannsee près de Postdam, on épurait les équipes de tous les champions qui ne pouvaient pas prouver leur appartenance à la race aryenne, et les instances internationales faisaient semblant de regarder autre part. Ah voila ce que je cherchais : c'est un article de Bruno Malitz, l'un des responsables du sport nazi, il ne se cachait pas derrière son petit doigt : " Nous autres nationaux-socialistes ne pouvons voir aucune valeur positive pour notre peuple dans le fait que des youpins et des nègres aient la permission de passer par notre pays et d'entrer en compétition avec nos meilleurs athlètes. Des pacifistes, des catholiques politiques, des pan-européens et leurs pareils n'ont pas de place dans notre pays allemand. Ils sont pires que le choléra et la syphilis, bien pires que la famine, la sécheresse et les gaz asphyxiants".
Il n'y aura qu'un seul député, Pierre Mendès France, pour voter contre les subventions de la délégation française, qui défilera devant le Führer en levant le bras vers le ciel. Le salut olympique parait il....J'en ressens encore de la honte en vous en parlant, un demi-siècle plus tard.
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis
- La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
+ Lire la suite