J'essaie de suivre une douzaine d'auteurs assez prolifiques en respectant la chronologie, et il se trouve que j'ai laissé passer plus d'un an avant de retrouver
Douglas Preston avec ce "violon du diable", cinquième tome de la série.
J'ai retrouvé Pendergast avec jubilation, j'adore ce personnage de flic atypique, un aristocrate richissime à l'érudition infaillible et expert en phénomènes occultes, ajoutons que notre inspecteur est également d'un raffinement et d'une élégance surannée, amateur d'art et d'histoire.
Un joli pavé de 700 pages et 88 chapitres dont les pages se tournent toutes seules, l'auteur sait y faire pour nous embarquer très vite dans cette enquête teintée de fantastique.
Jeremy Grove, un critique d'art est retrouvé mort dans le grenier de sa demeure, son corps est calciné, une chaleur anormale règne dans la pièce, une odeur de soufre flotte dans l'air et, pour ajouter au mystère, on trouve aussi une empreinte de pied fourchu...
L'autopsie pratiquée ensuite va laisser les enquêteurs plus que perplexes, croyez-vous au diable ?
Douglas Preston est de ces auteurs qui nous instruisent en cours de lecture et c'est une chose que j'apprécie énormément, j'ai été étonné d'apprendre qui était le fameux Mr Nobel, auteur des prix du même nom, ravi d'apprendre des choses sur l'histoire des stradivarius et encore beaucoup de choses touchant à l'art et la musique.
J'ajouterai que si vous aimez l'Italie et l'italien (la langue), vous prendrez du plaisir à cette lecture en visitant l'une des plus belles ville de la péninsule.
Il me reste à dire que j'ai aimé cette enquête et ses rebondissements, le rythme impeccable ainsi que la qualité des dialogues, une fois de plus les personnages bons et méchants sont bien dessinés, et s'il y a par-ci, par-là quelques petites facilités, je les ai volontiers pardonnées d'autant que la fin est assez inattendue.