J'ai lu ce livre pour la première fois en 2012, dans le cadre scolaire, pour l'étudier en classe de 4ème. Lors de cette première lecture, je dois avouer n'avoir pas compris grand-chose à ce que l'auteur nous racontait, l'analyse que l'on a fait par la suite en cours de français m'avait semblé flou et inintéressante.
Aujourd'hui, j'ai décidé de me lancer dans ce titre, avec plus de maturité pour voir s'il mérite ou non mon intérêt et je dois dire que j'ai été soufflé par cette lecture, même si je suis sûre d'être encore passée à côté de quelques subtilités.
À travers une lettre rédigée juste après la catastrophe de Fukushima, destinée à une amie japonaise,
Daniel de Roulet nous mène dans ses réflexions, dans ses différentes rencontres avec cette amie. Nous suivons alors ses pensées sur le nucléaire, sur la vision des Japonais sur ces événements, sur nos différences entre nous et occident.
Il se questionne sur la part de responsabilité des hommes sur ces catastrophes, mais également notre capacité à regarder et à juger les événements qui se passent loin de chez nous alors que nous ne sommes pas prêts à porter notre aide. Après tout, il est facile de regarder une catastrophe à travers notre écran de télévision, dire qu'on est triste puis reprendre notre vie comme si de rien n'était.
J'ai été totalement prise par cette lecture qui est assez déconstruite, qui donne à réfléchir sur nos propres comportements, nos propres réflexions. Je trouve qu'il est intéressant de faire des comparaisons avec la façon d'être des Japonais, cela permet de réellement comprendre ce qu'il nous transmet au travers de ce cours ouvrage.
Je me demande si je ne devrais pas lire une nouvelle fois ce livre dans 11 ans, ma perception de ce titre sera peut-être différente !