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LISTE POUR UN ALLER-RETOUR
Liste créée par wellibus2 le 28/11/2015
61 livres. Thèmes et genres : roman , poésie , théâtre , littérature , nouvelles

Des petits formats à lire en train ou en métro le temps d'un aller-retour.



1. Toxique
Françoise Sagan
3.47★ (336)

En été 1957, après un accident de voiture, je fus, durant trois mois, la proie de douleurs suffisamment désagréables pour que l'on me donnât quotidiennement un succédané de la morphine appelé le " 875 " (palfium). Au bout de ces trois mois, j'étais suffisamment intoxiquée pour qu'un séjour dans une clinique spécialisée s'imposât. Ce fut un séjour rapide, mais au cours duquel j'écrivis ce journal que j'ai retrouvé l'autre jour. " Françoise Sagan raconte sa désintoxication. Sous la forme d'un journal, on sent qu'elle s'adresse encore à un lecteur potentiel. Elle y décrit sa souffrance et son angoisse de la déchéance. Elle s'observe, s'ausculte, nous fait partager ses pensées, ses lectures et sa peur immense de la mort, du vide, de la solitude. Texte magnifiquement illustré par des dessins de Bernard Buffet.
2. Aftalion, Alexandre
Emmanuel Bove
3.60★ (19)

Bove a su mieux que quiconque déshabiller l?insupportable, afin de figurer, avec une admirable économie, l?horreur quotidienne de la banalité, surtout lorsqu?on essaye d?en sortir. (?)Ce qui fait de Bove un auteur absolument unique, c?est ce don inouï de la notation psychologique, cet art du constant refoulement des sentiments comme de l?écriture. (Gilles Tordjman, Le Matin, 29 avril 1986.)
3. Le Colonel-Oiseau
Hristo Boytchev
3.33★ (13)

Dans un ancien monastère transformé en asile psychiatrique, isolé de tout, un nouveau médecin arrive. Il découvre une petite communauté de fous, inoffensifs, à l'abandon, égarés dans leur psychose et terrorisés par les loups. Une nuit sont parachutés par erreur, des vêtements militaires envoyés par l'ONU et destinés aux Bosniaques. Tout le monde revêt les uniformes, et la vie s'en trouve changée...
4. La Fanfarlo
Charles Baudelaire
3.70★ (245)

Publié pour la première fois en 1847, cette nouvelle de Charles Baudelaire (1821-1867) mêle expériences personnelles et hommages littéraires (Balzac). Du jeu de l'adultère et des manipulations amoureuses, il ressort un texte empreint d'ironie montrant qu'à trop singer la passion on est souvent contraint de la vivre réellement.
5. Shiki Nagaoka : un nez de fiction
Mario Bellatin
4.50★ (4)

Au dire de Mario Bellatin, le célèbre écrivain japonais Shiki Nagaoka exerça une influence décisive sur de grands auteurs comme Juan Rulfo, Tanizaki ou encore le cinéaste Ozu Kenzo. Quant à sa vie et son ?uvre, elles furent très certainement déterminées par la taille de son nez, véritable symbole de " l'invasion belliqueuse de l'Occident " d'après son entourage, et déroutant motif romanesque qui ferait presque douter de l'existence de son auteur. C'est sans compter sur la réflexion essentielle que Shiki mena sur les rapports entre beauté et monstruosité, mots et images, Orient et Occident, laquelle contribua à révolutionner l'art photographique du XXe siècle mais aussi la technique des monogatarutsis. C'est pourquoi une biographie sur le grand auteur et photographe japonais s'imposait. Riche en détails inédits - notamment sur la manière qu'employait notre homme pour faire rétrécir son nez -, cette investigation féconde livre quelques indices sur l'ouvrage fondamental de Shiki qui n'est " hélas, rédigé dans aucune langue connue ". Elle permet en outre de mieux cerner son biographe, Mario Bellatin, dont le talent pour faire de la littérature un art majeur se voit comme le nez au milieu de la figure, justement. C'est peut-être là le secret des biographies exceptionnelles.
6. Le livre des transparences et des petites insoumissions
Christian Viguié
4.75★ (21)

Ce minuscule fascicule d'une soixantaine de pages m'a littéralement transporté sur une onde dont la puissance, l'aura poétique, (insoupçonnablement accessible pour moi) fut génératrice d'une jouissance incantatoire inversement proportionnelle à l'épaisseur de cet ouvrage. Tellurique !... Quel bonheur de lecture.
7. De Bibliotheca
Umberto Eco
4.13★ (175)

Texte d'une conférence prononcée le 10 mars 1981 à Milan. Du bon et du mauvais usage de la bibliothèque
8. Un été indien
Truman Capote
3.73★ (399)

"Il y a tout le bonheur d'un récit qui vous brouille le regard de larmes et le coeur d'émotion. Un grand, un très grand petit livre." Michèle Gazier, Télérama. "Une merveille d'à peine cinquante pages, toute en émotion contenue, qui nous touche secrètement, durablement." Michel Braudeau, Le Monde.
9. Gare du Nord
Joy Sorman
3.22★ (89)

Joy Sorman s?est installée pendant une semaine Gare du Nord pour écrire ce livre. Convaincue qu?il suffit d?attendre pour que quelque chose surgisse, le lundi 2 mai à 16h40, elle voit successivement apparaître Brice Hortefeux puis une adolescente qui tient par la main un hamster? et voilà son texte lancé. Entre enquête et collection de coïncidences, Paris Gare du Nord est la mise en récit d?un lieu gigantesque et des foules qui le traversent. Une nouvelle manière de dire notre monde contemporain, avec précision, humour et sensibilité.
10. Mourir à Vukovar : Petit carnet de Bosnie
Tristan Cabral
4.33★ (8)

Choix judicieux d'un écrin précieux , petit carnet de Bosnie , impression sur parchemin orangé marbré, un luxe pour accentuer la terrible horreur du quotidien, la monstruosité de cette guerre (pléonasme!...) 23 pages qui vous laisseront sans voix "Poèmes pour grandir" , salués par la critique, de Tristan Cabral, nom de plume de l'écrivain et poète( anti-militariste) français Yann Houssin,
11. Paris contre Paris
Hélène Briscoe
4.00★ (3)

D'une belle plume et avec tantôt une réelle nostalgie tantôt un regard sévère, Hélène Briscoe nous promène en quatorze chroniques dans le paysage urbain toujours mouvant et pourtant éternel de notre Paris. Quatorze chroniques qui semblent peut-être représenter les quatorze stations du chemin de croix de notre ville.
12. La Mort du prince et autres fragments. Textes dramatiques
Fernando Pessoa
3.75★ (5)

Avec quelques-un des fragments de théâtre post-symboliste laissés par Pessoa, l'homme de théâtre portugais Luis Miguel Cintra a composé cette pièce étrange où deux peesonnages en quête de personnalité semblent condamnés à traverser sans fin diverses identités. Spectateurs ou lecteurs sont ainsi projetés dans les reflets mouvants qui sont l'essence même du théâtre et coïncident ici avec l'univers flamboyant du kaléidoscope appelé Pessoa. Patrick Quillier (quatrième de couverture)
13. Rien, plus rien au monde
Massimo Carlotto
4.33★ (42)

Abrutie d'alcool et de télévision, lasse de sa vie, elle a reporté tous ses espoirs sur sa fille, et elle sombre dans la folie la plus noire. De cette tragédie, on ne connaît que son monologue intérieur banal et délirant qui nous dit la fin de la classe ouvrière, la cohabitation difficile avec les immigrés, le manque de travail, la difficulté à joindre les deux bouts quand on n'est plus productif, l'absence totale de perspectives, la frénésie de consommation pour se sentir vivant, la télé comme seul modèle et moyen d'évasion face à la noirceur de l'existence... Avec un réalisme psychologique percutant, l'auteur met en scène une vision cruelle de notre monde. Et tend un miroir impitoyable à toutes les sociétés européennes. Ce court récit surprenant et efficace a connu un très grand succès en Italie.
14. Et mon mal est délicieux
Michel Quint
3.82★ (117)

Et si, vers juin 40, Chimène se réincarnait, métamorphosée, en Luz, jeune réfugiée de la guerre d'Espagne, au milieu des ruines de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon ? Et si Max, jeune fils de juge, devenait chaque soir son Rodrigue fou d'amour ? Et si, un de ces soirs, un ténébreux nommé Gérard remplaçait Max dans le rôle de Rodrigue et le c?ur de Luz ? Et s'il promettait de revenir jouer Le Cid en Avignon, quand il serait devenu comédien ? Et si c'était Gérard Philipe...
15. Délire matinal
Aicha Chibane
4.00★ (2)

Née au Maroc où elle a fait ses études, l'auteur fait partie de la nouvelle génération de femmes marocaines qui accède à toutes les places de la vie active. Ses poèmes traitent de manière simple de fraternité et de tolérance. Moya illustre ces poèmes d'une série de dessins à l'encre de Chine. Du nanan.....................
16. Poussières de la route
Henri Calet
3.83★ (50)

Henri Calet. Un grand écrivain et un grand journaliste. L'une des voix les plus tendres et les plus cruelles de la littérature de l'après-guerre. L'un des meilleurs, sinon le meilleur chroniqueur des lendemains de la Libération. Le vrai inventeur du journalisme subjectif, d'une littérature arrondissementière, paresseuse, et, peu à peu, d'un humour gris, entre le rose et le noir, qui donne à Poussières de la route un peu de sa couleur secrète...
17. Le Souper
Jean-Claude Brisville
4.34★ (57)

" Histoires... histoires aurait pu être le sous-titre de ce recueil. Chacune de ces pièces, en effet, met en scène le conflit de deux personnages de grand format (Talleyrand et Fouché, Descartes et Pascal, Mme du Deffand et Julie de Lespinasse) qui vivent, inscrite dans l'Histoire, une histoire qui leur est propre. Il m'a fallu, pour les faire parler, tenter de retrouver - et sans tomber dans le pastiche - une langue française à son plus haut degré de grâce et d'efficacité. Ce fut, malgré le risque, un plaisir d'écriture. Y a-t-il encore aujourd'hui la possibilité d'un théâtre d'Histoire qui ne soit pas seulement rétrospectif ? A cette question, ces trois pièces essaient de répondre. " --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
18. Mille milliards de milieux
Christophe Claro
4.07★ (14)

En 1972, un avion explosa en plein vol, et la seule survivante fut une hôtesse de l'air yougoslave du nom de Vesna Vulovic, qui fit une chute de dix mille mètres et s'en sortit presque indemne. On a supposé par la suite qu'il s'agissait d'une fabulation politique pour détourner l'attention du public, mais peu importe. Avec une écriture qui explore les confins de la mémoire jusqu'à la dilater en des jeux typographiques, Claro raconte la chute de cette femme, son voyage vertical, son expérience mystérieuse entre ciel et terre. Michel Denancé lui répond à travers des photographies urbaines réalisées en Seine-Saint-Denis, dans un décalage ludique qui stimule les imaginations.
19. Belleville Blues
Joseph Bialot
3.00★ (8)

"Pour les Bellevillois en culottes courtes, la "fête", c'était la masse de forains qui s'installaient sur le terre-plein du boulevard de la Villette. Et les mômes restaient fascinés par les auto-tamponneuses ou par des baraques qui exhibaient une rangée de filles tristes, à peine déshabillées sous des voiles transparents. Je n'ai pas oublié la voix grasseyante du présentateur qui annonçait le spectacle sous le titre incroyable de "Chair ardente !" Pas un gamin ne comprenait, mais on sentait instinctivement qu'il fallait assister à cette parade dont on ne voyait pas clairement l'utilité." Un gamin de sept ans, juif polonais, débarque à Belleville en 1930 accompagné de sa mère et de sa s?ur. Avant de devoir partir, lorsque la guerre éclate, entre Belleville et lui, c'est une histoire d'amour "sans queue ni tête, pleine de bruits et de fureurs, racontée par un idiot". 70 ans après, Joseph Bialot s'amuse de mots et de souvenirs. Flânerie nostalgique relevée d'une pointe de gouaille faubourienne dans le Belleville des années 1930.
20. Diotime et les lions
Henry Bauchau
3.84★ (244)

A travers la lutte avec les lions, dans l'ivresse du combat et dans la prédilection que lui témoigne son grand-père, c'est aux plus troublants interdits que Diotime est confrontée. Mais sur la peur, le désir, la sauvagerie, la transgression, la violence de la féminité, Henry Bauchau projette la lumineuse sagesse de l'Orient. De sorte que son récit - mince et pourtant inépuisable - semble se jouer de la transparence des mots pour mieux atteindre à l'essentiel. L'histoire de Diotime se lit comme une aventure, et elle rayonne comme une parabole.
21. Zone tropicale
Jean-Luc Coatalem
3.38★ (9)

Ce périple tropical fleure bon l'opium des nostalgies coloniales. C'est un atlas désuet qui s'ouvre devant nous, usé comme un journal de bord, épais comme une malle-cabine. D'Afrique en Asie, les terres arpentées, reliques touchantes de ce qui fut l'Empire et n'est plus qu'un music-hall pathétique, éclatent comme des boubous d'opérette.
22. Le doux parfum des temps à venir
Lyonel Trouillot
4.43★ (60)

Pour la collection "Essences", Lyonel Trouillot s'est prêté au jeu des réminiscences olfactives. Sans précision de lieu ni d'époque, une mère parle à sa fille. Fugitive marquée au fer d'une fleur de honte, elle revisite les parfums violents de ses haltes et de ses errances. Un voyage dans le souvenir de cités délabrées, de paysages désertiques, de musiques barbares, de corps défaits et de rêves interdits qui fait naître en elle, comme après chaque épreuve, dans la promesse de l'enfant à naître à qui elle raconte aujourd'hui son histoire, le doux parfum des temps à venir.
23. Tu n'as rien vu à Fukushima
Daniel de Roulet
3.45★ (39)

C?est une lettre personnelle à une amie japonaise, en souvenir d?une soirée passée à Tokyo il y a un an, jour pour jour, avant le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Cette lettre évoque aussi d?autres malheurs qui ont secoué le Japon et le souvenir heureux d?un séjour sur les plages de Sendai, fascination extrême pour l?élégance inquiète de cette culture raffinée. Il est aussi question du rapport entre les nucléocrates et la littérature, des difficultés de se comprendre entre l?Europe et le Japon. L?auteur, qui a lui-même travaillé dans une centrale nucléaire, écrit ces pages d?une lucidité bienfaisante comme un écho à Hiroshima, mon amour, dans lequel l?héroïne s?entendait reprocher : Tu n?as rien vu à Hiroshima.
24. Par le feu
Tahar Ben Jelloun
4.04★ (136)

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s?immolait par le feu. Ce geste radical fut le signal déclencheur de la Révolution de Jasmin en Tunisie. Tahar Ben Jelloun, dans une fiction brève, réaliste et poétique, reconstitue les jours qui ont précédé ce sacrifice. Un superbe hommage aux révolutions arabes et ces millions d?hommes et de femmes anonymes descendus dans les rues pour réclamer liberté et dignité dans leur pays.
25. Voies et détours de la fiction
Louis-René des Forêts
4.00★ (16)

A partir d'une réflexion sur sa propre ?uvre, qu'il éclaire ainsi de manière nouvelle, Louis-René Des Forêts s'interroge sur les conditions mêmes de l'écriture, les problèmes de la fiction, et donne sa réponse à la question de Blanchot: "Comment la littérature est-elle possibl
26. Mon voyage en Amérique - Le retour
Blaise Cendrars
3.43★ (15)

«J'ai eu le courage de parcourir le bateau, de visiter les émigrants, de descendre aux cales. Et tandis que partout ce n'est que pleurs et grincements de dents et récriminations, tandis que tous à genoux récitent, en commun, des prières et des psaumes ? juifs, protestants, catholiques, orthodoxes, mahométans, persans ? réjouissant baragouinage ? je les méprise encore plus avec leur Dieu, même au bord de la mort et jusqu'en plein naufrage. Ce cri d'une actrice : "Pourquoi allons-nous en Amérique? Nous pouvions bien aller ailleurs, etc." C'est cela. Ils y vont par nécessité, ces bêtes à gain ; moi, par nonchalance ; brouter du travail, ruminer de l'argent ; moi, jouer à l'amour, cueillir des aphorismes, un peu de ce rien, qui, poudroiement d'or, fait tout mon être.»
27. Pensées
Giacomo Leopardi
3.92★ (118)

Les lecteurs rompus au commerce des hommes reconnaîtront la justesse de mes propos ; tous les autres les trouveront excessifs, jusqu'au jour où l'expérience, s'ils ont jamais l'occasion de faire réellement l'expérience de la société humaine, leur ouvrira les yeux à leur tour. J'affirme que le monde n'est que l'association des coquins contre les gens de bien, des plus vils contre les plus nobles. " Giacomo Leopardi
28. La mer écrite
Marguerite Duras
3.68★ (60)

J'ai rencontré Marguerite Duras à Trouville pendant l'été 80. Nous avons pris l'habitude de nous promener tous les après-midi. Pendant ces promenades, je faisais des photos. Peu à peu, Marguerite s'est mise à me diriger. D'année en année, les photos sont devenues indispensables à nos promenades, comme un devoir de vacances, sur lequel Marguerite manifestait des exigences de plus en plus précises. Peu à peu on en est venu à parler d'un album. Source : Marval
29. Les Petites Feuilles
Charles-Albert Cingria
4.00★ (3)

Certes les textes de Charles-Albert Cingria publiés dans les cinq numéros des Petites Feuilles ont été recueillies dans les Oeuvres complètes. Mais certaines contributions, non signées et non reprises sont-elles peut-être également de lui. Sans compter que le contexte, l'entourage dans lesquels ces morceaux sont insérés contibuent à leur donner une couleur particulière, souhaitér par Cingria qui porte en l'occasion le titre mirifique de "rédacteur en chef" - son ami, le dessinateur, et en l'occasion metteur en pages, portant celui de "directeur",. Il était donc justifié de reproduire une fois dans leur intégralité les cinq numéros historiques nés de cette amicale collaboration. Les mérites conjugués de ces deux vaillants journalistes, soutenus et aidés dans l'occasion par quelques collaborateurs de fortune, ont fait de ces cinq fascicules une ?uvre de haute fantaisie dont le charme n'est pas près d'être éventé. (quatrième de couverture)
30. Poteaux d'angle
Henri Michaux
4.18★ (261)

S'est-il jamais senti de ce monde ? A-t-il jamais perçu une appartenance, une parenté, une filiation ? Henri Michaux semble être né par mégarde et l'existence lui fut souvent à charge. Entre lui et les choses, entre lui et les êtres : un abîme. Un abîme qui déborde d'un bric-à-brac de peurs, de sursauts, de cris, de hantises, de rires cruels, de scalps, d'insomnies. Henri Michaux est singulier parce qu'il est radicalement seul, abandonné, retranché, exclu. Abandonné volontaire, retranché volontaire, exclu volontaire. S'il ne fuit pas systématiquement les autres, s'il se trouve des compagnies, il a en lui ce surcroît de lucidité ou d'alarme qui maintient la distance, ce tranchant de l'intelligence qui coupe jusqu'à l'air du temps. Aussi, quand il aborde un genre littéraire a priori peu fait pour lui, celui très noble des «Pensées», il s'emploie à le détourner, le dévoyer, le mettre en péril et en perdition. Les Poteaux d'angle d'Henri Michaux apparaissent comme les plus égarants et les plus réjouissants poteaux indicateurs jamais offerts au balisage de la raison, de la conscience et de nos comportements grégaires. Ce sont des aphorismes pour vivre à l'écart, des préceptes pour ne pas se laisser faire, des réflexions à contre-norme, des conseils qui n'ont pas de conseils à vous donner.
31. Itinéraire
Octavio Paz
3.92★ (17)

Itinéraire est l'autobiographie intellectuelle et politique d'Octavio Paz (né en 1914). Elle commence au Mexique, en pleine révolution, et se termine au lendemain de la chute du mur de Berlin, avec la fin de la guerre froide. Entre ces deux moments, il y a toutes les espérances, tous les séismes du XXe siècle : la Révolution russe (trahie), la guerre d'Espagne (perdue), l'holocauste, les purges staliniennes et la glaciation, la crise de Cuba et les révoltes des peuples de la périphérie, la conquête progressive, difficile et précaire, de la démocratie. L'auteur à été le témoin direct de beaucoup de ces bouleversements, partageant sa vie entre l'Amérique, l'Europe et l'Asie. Itinéraire est un condensé de l'histoire de notre siècle, des idées qui l'ont façonné ou déchiré.
32. Le cimetière de la morale
Roland Jaccard
3.85★ (25)

A la mégalomanie galopante d'écrivains fanfarons, on peut préférer les exercices de lucidité des broyeurs d'illusions, des experts en désengagement, des suicidaires sans cause, des déserteurs par dégoût de la comédie sociale et par honte de leur vanité. Ces dénigreurs ont en commun un sens aigu de la dérision universelle et une volonté d'anéantissement qui les conduisent parfois aux extrémités les plus fâcheuses ou les plus réjouissantes. Ils fréquentent, outre les morgues et les asiles psychiatriques, le Cabaret du Néant. C'est là que nous les avons rencontrés et observés. Ils nous ont inspiré quelques portraits rapides, une manière comme une autre de les trahir, une manière comme une autre de les rejoindre dans ce Cimetière de la morale où ils bousillent les valeurs les mieux ancrées. On ne sera pas étonné de trouver parmi eux - aux côtés d'Oskar Panizza et de Cioran - Arthur Schopenhauer, leur maître en sarcasmes, et Louise Brooks, l'éternelle égérie de ces profanateurs d'outre-tombe. R.J.
33. Tutoiements
Raymond Jean
4.14★ (16)

Dans les pays où il existe, le tutoiement relève de conventions ou de choix, et l'on ne passe pas sans risque du "tu" au "vous" Le tutoiement des militants n'est pas celui des religieux, lui-même différent de celui des amoureux, des policiers ou des pédagogues. En cinq récits enlevés, Raymond Jean trace avec bonheur le champ d'application du tutoiement "à la française", et nous révèle tout ce que peut sous-entendre l'emploi judicieux d'un pronom de deux lettres.
34. L'analphabète
Agota Kristof
4.11★ (347)

Agota Kristof est née en 1935 en Hongrie, à Csikvand. Elle arrive en Suisse en 1956, où elle travaille en usine. Puis elle apprend le français et écrit pour le théâtre. En 1987, elle devient célèbre avec son premier roman, Le Grand Cahier, qui reçoit le prix du livre Européen. Deux autres livres suivent, La Preuve et Le Troisième Mensonge, une trilogie traduite en trente langues. L'Analphabète est son premier récit autobiographique. Onze chapitres pour onze moments de sa vie, de la petite fille qui dévore les livres en Hongrie à l'écriture des premiers romans en français. L'enfance heureuse, la pauvreté après la guerre, les années de solitude en internat, la mort de Staline, la langue maternelle et les langues ennemies que sont l'allemand et le russe, la fuite en Autriche et l'arrivée à Lausanne avec son bébé. Ces histoires ne sont pas tristes, mais cocasses. Phrases courtes, mot juste, lucidité carrée, humour, le monde d'Agota Kristof est bien là, dans son récit de vie comme dans ses romans.
35. Apostille au Nom de la rose
Umberto Eco
3.96★ (306)

exte érudit et lumineux, l'Apostille au "Nom de la rose" livre les secrets de fabrication du chef-d'oeuvre d'Umberto Eco. Pourquoi l'intrigue se déroule-t-elle au Moyen-Age ? Pourquoi en novembre de l'an 1327 et à la fin du mois ? Pourquoi une bibliothèque conçue comme un labyrinthe ? Pourquoi une histoire digne d'un roman policier classique ? etc. Toutes les questions que suscite la lecture du Nom de la rose trouvent ici leur réponse.
36. Les lois fondamentales de la stupidité humaine
Carlo Cipolla
3.80★ (349)

Comment évaluer l?impact de la stupidité humaine sur nos destins personnels et sur l?ensemble de la société ? Vaste question à laquelle l?historien Carlo Maria Cipolla décida en 1976 de répondre. Derrière la rhétorique académique se cache un texte désopilant, qui appartient au genre « pseudo-scientifique », comme en son temps le célèbre Cantatrix Sopranica de Georges Perec, ou aujourd?hui les très sérieuses recherches de Jean-Baptiste Botul. Jouant sur le fil du paradoxe et de l?absurde, Carlo Maria Cipolla construit un bref essai, une sorte de théorie générale de la stupidité humaine ; un petit chef-d??uvre de funambulisme intellectuel, une précieuse pause d?excentricité et d?humour dans cette époque frénétique et folle. Diffusé en 1976 aux États-Unis sous la forme d?une édition limitée et numérotée, Les lois fondamentales de la stupidité humaine a été publié en italien en 1988 (dans un recueil intitulé Allegro ma non troppo), et pour la première fois dans sa langue originale, l?anglais, à l?automne 2011.
37. Dix procès
Alberto Savinio
4.00★ (1)

Dans la tératologie de notre temps, Landru s?est assuré une incontestable suprématie. Ainsi l?a voulu la cour d?assises du département de la Seine ; ainsi l?a voulu l?opinion publique du monde entier.Au milieu d?une telle unanimité, nous, nous ne croyons pas du tout à la ?monstruosité? de cet homme. Le cas Landru n?est pas un simple cas d?anthropophagie. L?homme civilisé affirme qu?il a supprimé l?anthropophagie, il affirme qu?il a supprimé l?esclavage. Mais l?homme civilisé est un contemplateur de mirages. Pourquoi, d?autre part, condamner une forme d?alimentation que tant de raisons sérieuses contribuent à justifier ??
38. Contes cruels
Auguste de Villiers de l'Isle-Adam
3.91★ (1112)

« Noir et cher scélérat, à toute heure, je lis les Contes, depuis bien des jours ; j'ai bu le philtre goutte à goutte... Tu as mis en cette ?uvre une somme de Beauté extraordinaire. La langue vraiment d'un dieu partout ! Plusieurs de tes nouvelles sont d'une poésie inouïe et que personne n'atteindra : toutes, étonnantes » (Mallarmé à Viliers de l'Isle-Adam). « J'ai connu un certain nombre d'hommes qui ne vivaient qu'aux cimes de la pensée, je n'en ai pas rencontré qui m'aient donné aussi nettement, aussi irrévocablement l'impression du génie » (Maurice Maeterlinck).
39. La bonne fortune de monsieur Ma
Xiaolong Qiu
3.78★ (195)

A Shanghai, les Ma tiennent une librairie réputée que fréquentent aussi bien les intellectuels que les gens du quartier. Un soir de l?hiver 1962, monsieur Ma est arrêté et condamné à l??emprisonnement pour activités subversives. Le jeune Huang décide de découvrir l?origine des ennuis des Ma. On murmure qu?il pourrait s?agir d?un livre, un roman étranger à propos d?un mystérieux docteur russe, Jivago.
40. Apportez-moi Octavio Paz
Federico Vite
3.29★ (11)

Pour sa dernière affaire, le commandant Ojeda décrète que la veuve Polkon a assassiné son fils et que cela ferait un très bon sujet pour le roman qu?il a toujours rêvé d?écrire. C?est pourquoi il se tire une balle dans le pied afin de se consacrer pleinement à l?écriture. Alors qu?elle est accusée d?infanticide et habitée par l?esprit de son fils Rogelio, Nadia Polkon retrouve la joie de vivre grâce aux bienfaits de l?orgasme et se lance dans une carrière de journaliste médium. De son côté, en mal d?inspiration, Ojeda décide de s?offrir l?aide du poète et prix Nobel Octavio Paz, qu?il fait donc kidnapper. Mais don Octavio ne compte pas se laisser faire. Et s?il voyait là l?opportunité de signer enfin son premier roman ? Du chantage littéraire, des policiers fainéants et corrompus, une justice expéditive et des voitures qui tombent en panne systématiquement? Vite nous offre un conte absurde sur la société mexicaine et le monde littéraire où se mêlent délicieusement ironie et humour noir. Source : Moisson rouge
41. Les Lisières
Jacques Josse
3.00★ (7)

Les Lisières est un ensemble constitué de huit textes conçus autour de la mémoire du hameau natal où Jacques Josse ne cesse d'aller puiser et d'un présent beaucoup plus ancré dans la réalité urbaine. Quelques lignes, quelques séquences vives, animées, situées parfois dans le brouhaha des bars, suffisent à l'auteur du Café Rousseau pour nous transporter de Bruges à Rennes où il vit et qu'il sillonne peu avant le lever du jour, faisant continûment route vers la zone industrielle. Il lui arrive aussi, sans crier gare, de partir (à Brest, Paris, Tanger) et de flâner (c'est sa façon de déjouer le temps) sur les traces de Jack Kerouac ou sur celles du philosophe Jules Lequier avançant un soir de février 1862 dans la mer...
42. Sur les trois heures après dîner
Michel Quint
3.34★ (45)

Quand Thomas Bertin, le nouveau prof de théâtre, est apparu, Rachel n'a pas compris tout de suite ce qui lui arrivait. " Du chaud aux joues, un picottis partout partout et une bête envie de pleurer ". Le mot amour, elle n'y a pas pensé tout de suite. C'est le soir qu'elle a compris. Elle aimerait Thomas Bertin jusqu'à son " dernier battement de c?ur ". Sauf que Rachel n'est qu'une lycéenne de dix-sept ans, sauf qu'il y a Babette, la ravissante compagne de Thomas... Et sauf qu'un matin, la tragédie décide de s'en mêler. Le cours va commencer mais Thomas n'arrive pas...
43. Ode maritime
Fernando Pessoa
4.44★ (101)

Je veux partir avec vous, je veux partir avec vous, En même temps avec vous tous, Partout où vous êtes allés ! Je veux affronter de front vos périls, Sentir sur mon visage les vents qui ont ridé les vôtres, Recracher de mes lèvres le sel des mers qui ont embrassé les vôtres, Prêter mon bras à vos manoeuvres, partager vos tempêtes, Comme vous arriver, enfin, en des ports extraordinaires ! Fuir avec vous la civilisation ! Perdre avec vous la notion de morale ! Sentir se transformer au large mon humanité ! Boire avec vous dans des mers du sud. De nouvelles sauvageries, de nouvelles révoltes de l'âme, De nouveaux feux centraux dans mon esprit volcanique ! Partir avec vous, me défaire de moi - ah, fous le camp, fous le camp d'ici ! - De mon habit de civilisé, de mes façons doucereuses, De ma peur innée des prisons, De ma vie pacifique, De ma vie assise, statique, réglée et corrigée ! Fernando Pessoa /Alvaro De Campos
44. Confidence africaine
Roger Martin du Gard
3.98★ (100)

Opuscule prescrit par Mosaïque92 « Je lisais tranquillement : tout à coup, je l'ai vue écarter mon rideau, bondir vers moi et renverser mon chandelier d'un coup de poing. Ah, ça n'a pas été long ! Je ne me possédais plus. En deux secondes j'étais debout et je l'empoignais à bras-le-corps. Que s'est-il passé au juste ? J'essaye de me rappeler tout, le mieux possible. On était dans l'obscurité. Je rageais pour de bon. Elle aussi. C'était une gaillarde solide. Je m'efforçais de la maîtriser, de la jeter par terre, avec le désir très net de cogner dessus et de lui enlever l'envie de recommencer. On était tous les deux en chemise, pressés l'un contre l'autre dans le noir, et on luttait comme deux forcenés. »
45. Flaubert à la Motte-Picquet
Laure Murat
2.64★ (56)

Apport (éclairé) de Benieb Un inventaire humoristique et poétique des livres que l'auteure a pu apercevoir dans le métro parisien, composant un parcours dans le monde du livre de poche, de la littérature populaire et des classiques.
46. Fièvre jaune
Jean-Luc Coatalem
4.00★ (1)

Cinq nouvelles qui sont autant de séquences compromettantes pour l'image du songe colonial. La dignité du colon est mise à mal, l'Asie n'est qu'un mirage où l'on bute sur soi-même.
47. La chambre rouge et autre texte
Nicolas Bouvier
3.25★ (10)

Le texte parle à partir d'une chambre dans laquelle l'auteur s'est toujours assis pour écrire. C'est le point d'ancrage pour l'auteur vagabond
48. Le Roi des poupées
Edmondo de Amicis
5.00★ (3)

Le Roi des poupées est le récit d'une visite dans le magasin de Gerardo Bonini, "inventeur, fabricant et marchand de fillettes inanimées" à Turin et de surcroît observateur avisé de ses petites clientes. Ce roi-philosophe analyse avec finesse les mémorables comédies qui se jouent dans son "palais" et nous livre des enseignements qui vont bien au-delà du petit monde enchanté et cruel de l'enfance. (quatrième de couverture)
49. Les grandes largeurs
Henri Calet
4.20★ (77)

Au hasard des rues, Henri Calet nous offre son quatorzième arrondissement, puis il remonte jusqu'aux Ternes de son enfance. Les souvenirs affluent. Quartiers pauvres où fleurissaient quelques irréguliers, n'hésitant pas à braver, à leur rang très modeste, les lois de la société. Quartiers riches visités, comme on s'offre une fête.
50. Une tempête, d'après La Tempête de Shakespeare
Aimé Césaire
3.45★ (230)

Adaptée pour un théâtre nègre, La Tempête de Shakespeare donne un relief accru aux rapports de Prospero et de Caliban ; le maître est blanc, l'esclave est noir. Quant à Ariel l'enchanteur, c'est aussi un esclave, mulâtre. Césaire ramasse les cinq actes en trois, démystifie le merveilleux, dégrise l'amour. Mais de ce prosaïsme volontaire surgit un nouveau poème : celui qu'une troupe africaine, livrée à ce rituel de révolte, ne peut omettre de créer : le chant de la liberté.
51. Jack l'Eventreur
Robert Desnos
3.59★ (75)

" La figure de Jack l?Éventreur est absolument légendaire. Nul ne l?a jamais vu, ou plutôt les personnes qui l?ont vu n?ont jamais pu le décrire car on a retrouvé que leurs corps, horriblement mutilés. Ceux et celles qui ont rêvé de lui, car le merveilleux se mêle à ces tragiques exploits, assurent que Jack l?Éventreur se présentait à eux sous l?aspect d?un homme extrêmement élégant, avec un ténébreux et beau visage, des mains extrêmement fines et des poignets dont la minceur n?excluait pas la robustesse."
52. La Littérature à l'estomac
Julien Gracq
3.89★ (245)

C'est sur cette adhésion donnée dans le secret du coeur que se fonde la prise d'un écrivain sur son public, la " société secrète " qu'il a peu ou prou créée, sur laquelle il n'a que de très vagues indices, et qu'il ne dénombrera jamais (heureusement). C'est par elle seule qu'il est, s'il est quelque chose. C'est là toujours que reviennent s'agacer ses doutes, quand il s'interroge sur le plus ou moins fondé de l'idée singulière qui lui est venue d'écrire ; il intéresse, ce n'est pas douteux, il a un public, une " situation ", on parle de lui, il reçoit des lettres, des coupures de presse - qui sait, il gagne peut-être même de l'argent (que de fantômes obligeants, et remplaçables, autour de sa table de travail, pour rassurer), mais là n'est pas la question ; il y a un " tout ou rien " lancinant auquel il n'échappera pas : a-t-il été, ne fût-ce qu'une brève minute, " un dieu pour eux ", pénétré, ne fût-ce qu'une fois, au coeur de la place, a-t-il provoqué cette sensation insolite, en effet, de " vent autour des tempes ", oui le coeur hésite, les a-t-il suspendus, un instant irrespirable, à ce quite de l'éternité ?
53. Dieu rend visite à Newton (1727)
Stig Dagerman
3.71★ (36)

Paru en français pour la première fois dans Les lettres nouvelles de Maurice Nadeau en 1959, Dieu rend visite à Newton n?avait pas été réédité depuis 1976. Le soir de sa mort, Newton reçoit la visite de Dieu qui s?annonce d?abord par un miracle en faisant croire au physicien que la loi de la gravitation n?existe plus. Au terme d?une discussion avec le Créateur, Newton propose à Dieu de le transformer en être humain pour qu?il puisse enfin éprouver la vie de ses créatures. Cette nouvelle est le seul projet abouti que Stig Dagerman mena dans la période de silence littéraire qui marque les dernières années de sa vie. Ce devait être l?introduction d?un roman consacré à Almqvist, grand écrivain suédois du XIXe siècle. Fable sur le pouvoir, la loi divine et les lois humaines, Dieu rend visite à Newton pose avec acuité de multiples enjeux philosophiques et politiques : Dieu devenu humain doit, pour rejoindre ses créatures passer par une série d?épreuves initiatiques où il apprendra tour à tour l?humilité, la peur, la douleur ; Newton, figure symbolique du scientifique, prend la place du Créateur au moment de mourir, c?est désormais la science qui accomplit les miracles ; quant à Dieu, aussi bien disparaît-il puisqu?il devient un simple marin.
54. Quartier du globe
Didier Daeninckx
3.50★ (4)

...les livres de Daeninckx ne s'épuisent pas dans leur contenu de honte et de scandale... là où il en est aujourd'hui, ce ne serait peut-être qu'un premier cercle bouclé, d'un inventaire, avant d'en diriger mieux les forces vers un centre déjà désigné ; après les sept romans dits policiers, La mort n'oublie personne est le premier pas de cette transition de laquelle participent aussi les quasi-diapositives des courts récits présentés ici. François Bon (quatrième de couverture)
55. La Belle de Fontenay
Henri Cueco
3.00★ (1)

Une plongée dans l'univers de la pomme de terre.
56. Mes bibliothèques
Varlam Chalamov
4.10★ (180)

Certains aiment les livres comme on aime des personnes: ils les rencontrent, s'en éprennent, s'en déprennent, les caressent, les rejettent, les oublient, les traquent, les retrouvent, les possèdent et les perdent. Si la vie les empêche de les collectionner dans la prison d'une bibliothèque, ils vont leur rendre visite ailleurs et parfois les enlèvent. Ils les rêvent. Nous connaissions déjà Chalamov l'écrivain des camps (Récits de la Kolyma), le poète de la Sibérie. Voici Chalamov le lecteur, l'amoureux des livres, parmi les rayonnages de ses bibliothèques.
57. Cannibale
Didier Daeninckx
3.54★ (2726)

1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne ! Les "cannibales" seront expédiés. Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition -tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.
58. Petit éloge des faits divers
Didier Daeninckx
3.11★ (82)

Didier Daeninckx est né en 1949 à Saint-Denis. De 1966 à 1982, il travaille comme imprimeur dans diverses entreprises, puis comme animateur culturel avant de devenir journaliste dans plusieurs publications municipales et départementales. En 1983, il public Meurtres pour mémoire, première enquête de l'inspecteur Cadin qui retrace la manifestation des Algériens en octobre 1961 et la répression policière qui fit une centaine de morts. L'année suivante parait Le géant inachevé: un crime étrange perturbe la préparation du carnaval d'Hazebrouck : une jeune femme est assassinée, et le géant qu'elle confectionnait est également la cible du tueur mystérieux
59. Le notaire
Nikos Vassiliadis
4.00★ (6)

"Monsieur Argyris Kalligas était plus connu dans sa ville sou le nom d'"Argyris le Notaire". Il devait ce titre non pas à des études ou à l'exercice d'une charge, mais exclusivement à l'enseigne de son magasin d'une originalité certaine : CORDONNERIE LE CONTRAT..."
60. Artaud Rimbur
Jean-Pierre Verheggen
3.50★ (5)

Accueilli avec enthousiasme par la critique qui a vu en lui le texte d?une espèce de capitaine Haddock qui aurait lu Céline, Guyotat et La Guerre du Feu (Antoine de Gaudemar, Libération), Artaud Rimbur reparaît à l?occasion de la reprise par le Théâtre-Poème de Bruxelles du spectacle qui en fut tiré, à sa sortie, en 1990. Les figures mythiques d?Artaud, de Michaux et de Rimbaud sont au c?ur de cet Opéra-bouche qui se veut également un hard poétique et un manifeste pour le parler grand nègre.
61. Le Pan-Pan au Cul du Nu Nègre
Clément Pansaers
2.00★ (2)

Véritable "polyphonie-polyfolie", Le Pan-Pan au Cul du Nu Nègre, paru à Bruxelles en 1920, est le premier des trois recueils de Pansaers (suivi par Bar Nicanor et L'Apologie de la paresse) publiés de son vivant. Ce texte fut salué par André Breton, qui déclara : "J'ai lu... Depuis longtemps je n'avais pas été à pareille fête." Aragon affirma quant à lui retrouver en Pansaers un écho de la voix de Jacques Vaché.
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