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Chronique des Whiteoaks tome 1 sur 16
EAN : 9782266000888
Pocket (09/09/1998)
3.59/5   113 notes
Résumé :
Quand ils se rencontrent, c'est le coup de foudre. Pour Philippe Whiteoak, toutes les femmes sont des laiderons stupides auprès de la jolie Adeline Court. Aux yeux de la pétulante Irlandaise, nul homme n'a plus belle prestance que le capitaine Whiteoak. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu'a connu la ville indienne de Jalna. Mais la naissance d'Augusta met fin à leur vie brillante - et l'ennui vient.
La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fort... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 113 notes
J'ai en ce moment la très grande envie de m'attaquer à des sagas familiales.
Sur les bons conseils de Babounette et de Bill ( merci !), je m'aventure donc dans l'univers de Jalna.

C'est en plus tombé juste, car j'aime beaucoup ce style de roman, ou on a l'impression de regarder un film.
Ce premier tome m'a fait penser à ma première lecture d'autant en emporte le vent, dans l'atmosphère.

C'est ici, l'histoire d'un couple et plus précisément de la belle et pétillante Adeline. Une femme au fort caractère qui se fiche pas mal de l'opinion des autres , mais qui est aussi pleine de défauts.

Je suis conquise par ce premier tome, avec ses personnages haut en couleur et très travaillés. Et puis se roman se lit tout seul. On a l'impression d'y être . L'écriture de l'auteur est très descriptive.

Un tome qui vous fait voyager à une autre époque et dans un autre lieu.

Je suis ravie de cette belle découverte.
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Qu'elles soient destinées à se concrétiser ou non, en janvier, j'aime prendre de bonnes résolutions, littéraires pour la plupart. En 2020, j'ai décidé de relire la saga "Jalna" dans son intégralité, soit seize tomes - attendez-vous donc à ce que je vous en rebatte les oreilles !

Quinze ans après ma première lecture, j'étais d'abord curieuse de voir si le charme agirait toujours, et la réponse est un grand oui.

"Jalna" est certes une oeuvre colossale mais dont le souffle romanesque est tel que ses nombreux chapitres se lisent comme on regarderait une série ; car il y a bien un sentiment d'addiction qui s'installe rapidement au fil des pages.

"La naissance de Jalna" est, comme son nom l'indique, la genèse de la saga familiale qui débute avec l'implantation au Canada de la famille Whiteoak, vers le milieu du XIXème siècle. Philippe est anglais, sa femme Adeline est irlandaise ; Philippe a un tempérament british que sa carrière militaire a conforté, c'est un être de sang-froid très entreprenant qui a l'âme exploratrice, Adeline est tout l'opposé, femme passionnée au caractère bien trempée, elle a quelque chose de Scarlett O'Hara et d'Anne Shirley tout à la fois, tour à tour odieuse et attendrissante. Ce couple intrépide quitte les Indes pour fonder leur foyer sur la terre féconde - et encore plus qu'à moitié vierge - du Canada dont Anglais et Français se disputent la domination.

Ce premier volet a beau être un tome d'introduction, il est très dense en action et rebondissements. Plus de la moitié du roman est consacrée au voyage des Indes à Québec, en passant par l'Angleterre et l'Irlande ; voyage sur mer et sur terre et qui donne un aperçu des aléas des grandes migrations du XIXème siècle. Les personnages sont légion mais tous sont si bien développés par Mazo de la Roche qu'on y perd jamais ses petits.

Cette relecture m'engage à penser que ma bonne résolution sera aussi facile qu'agréable à tenir.


Challenge PLUMES FÉMININES 2020
Challenge XXème siècle - Edition 2020
Challenge PAVES 2020
Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge Notre-Dame de Paris
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Honnêtement, sans le challenge solidaire, je n'aurai sans doute jamais lu ce premier tome de la saga, sauf peut-être si je l'avais découvert en début d'adolescence, quand je lisais Autant en emporte le vent ou les Oiseaux se cachent pour mourir.
Mais l'idée, finalement, d'une saga me plaît bien, en particulier quand elle traite de l'un de mes sujets de prédilection, l'émigration sur le continent américain au 19ème siècle. du coup, pendant ma lecture, j'ai souvent repensé à une autre saga moins connue lue l'année dernière, qui s'appelle "la saga des émigrants" et qui suit sur plusieurs décennies une famille de jeunes fermiers suédois quittant leurs terres pour s'installer dans le Minnesota: une belle lecture.
Ici, nous sommes dans un milieu très différent, puisque nous sommes dans l'aristocratie terrienne anglaise et irlandaise, avec un personnage féminin haut en couleur rappelant Scarlett O'Hara, dont Mazo de la Roche s'est sans doute inspirée, même inconsciemment. Ce premier tome qui présente la création de la maison familiale Jalna n'est pas le premier a avoir été publié chronologiquement mais complète la Jeunesse de Renny en revenant plusieurs années en arrière.
j'ai pris plaisir surtout en fait à la lecture des descriptions des paysages canadiens, plus qu'à la rencontre avec les personnages pour lesquels je ressens pour l'instant des sentiments ambigus. Mais j'en suis à la lecture du deuxième tome et j'aimerais continuer la sage tant qu'elle m'intéresse!
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Je me demande comment j'ai pu ignorer la saga familiale de Mazo de la Roche, mais je vais la découvrir au fil des tomes...il y a de quoi faire!
Philippe Whiteoak et Adeline Court se sont rencontrés et mariés aux Indes au milieu du XIXè siècle. Ils décident de quitter ce pays et en revenant vers leur famille d'origine en Angleterre et Irlande pour elle, ils s'exilent vers le Québec où ils pourront s'installer sur le domaine d'un oncle qui leur a fait cadeau de son bien en héritage.
Le voyage en bateau leur permettra de faire de belles rencontres, ils pourront ainsi commencer leur petite vie de jeune couple avec leur petite Augusta.
Au fil des mois, ces derniers vont acheter des terres en Ontario et s'y installer, le décor est planté autant dans le roman que dans la communauté qui s'y développe en toute harmonie... Jalna, le domaine des Whiteoak.
A suivre...
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Moi qui adore les sagas familiales, je me demande comment j'ai fait pour ignorer totalement celle des Jalna, l'histoire sur plusieurs générations d'une famille de pionniers canadiens entre 1850 et 1950. Découverte grâce au Challenge Multi Défis de Babelio, j'ai un peu hésité avant de plonger dans cette série... 16 tomes (!) ce n'est pas rien et cela risque de représenter une bonne partie de mes lectures 2020. Et puis c'était finalement trop tentant, j'ai décidé de me lancer.
La naissance de Jalna est sur le plan narratif le premier tome et début de cette sage mais a été écrit par l'auteur longtemps après les premiers romans de la série... bref c'est ce qu'on n'appelait pas encore à l'époque une "prequel". Ce roman raconte l'histoire des fondateurs de la dynastie familiale, Philippe et Adeline Whiteoak, quittant les colonies anglaises des Indes où Philippe est officier pour aller s'établir au Canada suite à un héritage. On suit leur périlleux voyage en bateau entre l'Irlande et le Canada, leur arrivée à Québec et enfin leur installation sur des terres encore quasi vierges sur les bords des Grands Lacs où ils établiront leur domaine de Jalna.
Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans ce roman : j'étais sans doute un peu intimidée à l'idée d'être au tout début d'une saga aussi longue et de faire connaissance avec les personnages qui, si tout va bien et si je poursuis ma lecture, risquent de m'accompagner pendant longtemps. Les premiers chapitres sont assez descriptifs et l'action est longue à se mettre en place : on fait connaissance en douceur avec la flamboyante Adeline, sa famille haute en couleurs également, et son beau mari au flegme typiquement anglais. Mais à partir de la traversée en bateau, l'action s'accélère. L'auteur excelle à rendre l'atmosphère des voyages de l'époque et des longues traversées transatlantiques sur des bateaux encore rudimentaires. J'ai apprécié le côté "roman d'aventures" avec les péripéties de la traversée, les dangers encourus en cas de tempête et surtout la peinture des différents personnages tous très bien campés.
L'arrivée au Canada et le départ pour le futur Jalna est également très bien rendue. On ressent bien ce que pouvaient représenter à l'époque ces grands espaces vierges et le courage qu'il fallait à ces pionniers pour aller s'installer ainsi loin de tout, quelques familles éparpillées sur des hectares de terres inoccupées.
L'écriture est très vivante et l'auteur excelle à nous faire imaginer en quelques phrases un décor ou un personnage, on a vraiment l'impression de partager le quotidien des héros. Ce roman a aussi un petit côté désuet que j'ai trouvé très amusant au regard de lectures plus contemporaines : ah ces parents qui songent à laisser définitivement leur jeune enfant en Angleterre avec sa tante pour qu'elle puisse ainsi hériter des biens de celle-ci à son décès et parce qu'ils n'ont pas envie de s'encombrer d'un bébé pour leur traversée ! Ou cette jeune fille qui s'enfuie pour se marier clandestinement, laissant sa mère effarée devant un tel scandale !
Ce premier tome a donc tenu toutes ses promesses en me plongeant dans une époque qui paraît maintenant bien lointaine et en me laissant curieuse de savoir ce qu'il allait advenir de la famille Whiteoak une fois celle-ci installée dans ses murs. C'est avec grand plaisir que je vais m'attaquer à la suite.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- En es-tu sûre ? demanda-t-il.
- Que j'ai besoin de sherry ?
- Que tu vas avoir un enfant ?
- Je voudrais être aussi sûre que ce bateau arrivera à bon port.
Il ne put s'empêcher de dire :
- Plût au ciel que tu aies attendu le moment où nous serions installés à Québec !
Elle répliqua, ses joues pâles retrouvant leur couleur :
- Plût au ciel que TU aies attendu. Mais non, une telle pensée ne te serait jamais venue à l'esprit. Non, mon cher seigneur, ton plaisir d'abord et tant pis pour les suites ! Et tu viens me dire qu'il aurait mieux valu que j'attende ! Heureusement, le Bon Dieu a fait les femmes patientes et douces. Quand on songe à tout ce qu'elles doivent supporter du fait de l'égoïsme et du manque de sagesse des hommes ! Il aurait mieux valu que nous attentions tous deux avant de jamais prendre le chemin de l'autel.
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Adeline portait un long manteau vert aux larges manches bordées de fourrure. Elle faisait face à la mer, aspirant à pleins poumons la joyeuse brise qui frappait les voiles blanches comme un danseur frappe son tambourin. La mer éblouissante s'étendait sous ses yeux et, au-delà, se trouvait ce jeune continent où Philippe et elle allaient construire leur foyer. Elle aurait voulu que le bateau n'emportât qu'eux deux ; s'écartant des gens qui pleuraient autour d'elle, elle glissa sa main dans celle de Philippe dont elle pressa les doigts. Il la regarda dans les yeux.
- Sûre de n'avoir rien laissé derrière toi ? demanda-t-il.
- Rien. Pas même mon cœur.
- Voilà qui est sage ! Car autrement, j'aurais été obligé d'aller le chercher.
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David Vaughan avait acquis de l'État, à un prix très modique, plusieurs centaines d'acres d'un terrain fertile et magnifiquement boisées.
[...]
Son vœu le plus cher était d'attirer des gens sympathiques dans ce coin de province où il était installé et, avec leur aide, d'y faire revivre les mœurs et les traditions anglaises pour le plus grand bonheur de tous leurs descendants. A ces mœurs et traditions anglaises, il rêvait d'adjoindre la largeur de vue et le sens de la liberté que possédait le nouveau monde. Il voyait dans cette combinaison la solution idéale qui assurerait à chacun la sécurité, la tolérance et le bonheur. Le souvenir qu'il avait gardé de Philippe Whiteoak était celui d'un homme fait exactement pour ce genre de vie.
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- Vous vous mettez dans une étrange situation.
Que penseront-ils de vous?
- Voilà encore que vous vous préoccupez de l’opinion des autres! Je vous dis que les gens penseront du mal de vous quoi que vous fassiez. C’est dans la nature humaine.
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Un visage aussi remarquable que celui d'Adeline était rare, si même il en existait un autre sur la surface de la terre. Sa fraîcheur éclatante suffisait à faire retourner les têtes sur son passage ; sa chevelure épaisse et ondulée, d'un blond roux qui devenait couleur de flammes aux rayons du soleil, accompagnait un teint de lis et roses, et des yeux bruns changeants ombragés de cils noirs.
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Video de Mazo de La Roche (1) Voir plusAjouter une vidéo
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