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36 pages
Passerage (15/11/2023)
4.9/5   15 notes
Résumé :
N° 115 • La Nepticule dorée [ 36 pages, 92 dessins ]

Mais qui s'est donc amusé à peindre, dans la forêt et le long des lisières,
des dizaines de petits serpents blancs sur les feuilles de ronce ?
C'est un papillon, la Nepticule dorée, dont la Hulotte vous raconte toute
l'histoire dans son numéro 115.
Avec ses ailes couvertes de petites plumes d'or, d'argent ou de cuivre,
il est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Avez-vous déjà vu la “petite fille chérie”, la nepticule dorée avec son manteau fait de “dizaines et de dizaines de petites lamelles métallisées semblables à des plumes d'oiseaux en or, en argent ou en cuivre” ?

Ce papillon de nuit est difficile à observer… car il ne mesure que trois millimètres de long ! La nepticula est tellement minuscule qu'elle pourrait passer sans problème à travers le chas d'une aiguille.
“Le papillon qui dessinait des serpents sur les feuilles” est pourtant la vedette de ce nouvel opus (115) de la Hulotte.

Même si le sujet n'est pas des plus connus, j'ai pris encore une fois plaisir à la lecture sympathique de cette revue vendue par abonnement (150 000), vous imaginant lisant auprès de vos petits enfants, avec des travaux pratiques sur le terrain pour apercevoir sa chenille entre novembre et février du côté des feuilles de ronciers.

Pas d'ampleur dans les dessins de ce numéro au vu de la taille de la chenille et du papillon mais de l'humour à revendre, marque de fabrique de Pierre Déom depuis 55 ans.
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Qui d'autre que Pierre Déom pourrait nous passionner en nous racontant la vie d'une petite bête de seulement 3 millimètres de long, qu'aucun de nous n'a sans doute jamais vue !
A chaque numéro reçu, c'est la fin de mes supputations sur l'animal ou la plante qu'aura choisi ce grand écrivain naturaliste : aura-t-il choisi un oiseau – tiens, l'étourneau dont il ne nous a jamais raconté les aventures - ou un petit mammifère comme le loir ou bien encore le simple coquelicot de nos champs ? Non, cette fois encore Pierre Déom a déjoué mes pronostics en choisissant une espèce improbable : la Nepticule dorée ! Oui, vous aussi, vous ne saviez pas ce que c'était avant que je ne vous en parle ! La Nepticule dorée est un petit papillon de nuit qui naît et se développe à l'intérieur des feuilles de ronce exclusivement - pas sur la feuille mais dedans !-, dessinant sur la feuille des graffitis transparents en zigzaguant au fur et à mesure qu'elle la mine pour en ingurgiter la sève sucrée, pleine de chlorophylle.
J'ai lu les pages dédiée à cette bestiole en moins de temps que le chenille de Nepticule n'en met pour engloutir sa pitance verte. Je suis d'ailleurs restée un peu sur ma faim, car l'histoire s'arrête peu après la métamorphose de la chenille en papillon ! Les scientifiques ne savent pas ce qu'il va manger, n'étant plus équipé pour ingurgiter de la chlorophylle dans les feuilles de ronce.

Par contre, si vous vous demandiez comme moi pourquoi on ne voit plus et on n'entend plus les merles siffler après le 15 juillet, ce numéro vous donnera la réponse : les pauvres Merles vont muer, perdre leurs plumes pour les remplacer une par une. du coup, ils se font discrets, furtifs et ne quittent plus guère l'ombre protectrice des arbres. Cela m'avait bien intriguée cet été à la campagne !

Ce numéro semble clore la vie des Merles qui avait débuté au n°112. Je regrette d'ailleurs un peu que La Hulotte nous ait découpé la série du Merle en 4 épisodes. J'aurais préféré que ce soit limité à 2 épisodes pour avoir 2 bons gros numéros qui lui soient dédiés. Ce minime reproche mis de côté, je me suis régalée à cette lecture, comme d'habitude pleine d'humour ! Et je vais recommencer mes hypothèses : quelle espèce choisira La Hulotte pour le prochain numéro ? Dire qu'il va falloir attendre 6 longs mois...
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Un numero sur un minuscule insecte quasi invisible à l'oeil nu ; le choix plutôt rare pour la Hulotte mais judicieux... ce papillon, et surtout sa chenille sont étonnants.
On le connaît par les traces de galeries que la chenille laisse dans les feuilles de ronces.
Même qualité didactique, moins de dessin mais un joli portrait en couleurs ! Et on peut aussi constater les lacunes de la science : la durée de vie, l'alimentation de ce magnifique mais minuscule papillon de nuit sont inconnues !
En deuxième partie la hulotte termine l'histoire du merle (monocle d'or) par le passage à la vie adulte du jeune merle et la suite de la saison estivale avec des réponses à plein de questions ! Infatigable merles et surtout égalitaires dans la répartition des responsabilités de la famille !
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Une fois dévorées les dernières bonnes feuilles de la Hulotte, 115e numéro fin 2023, à l'instar de la micro chenille de la Nepticule dorée dans la feuille du roncier, le lecteur dessillé ne regardera plus jamais de la même manière la calligraphie du vermisseau tracée dans l'épaisseur de la feuille, une lente et sinueuse déambulation continue dans le limbe à mesure du grignotage et de l'obstacle contourné des nervures. Visible de l'extérieur, le tracé blanc, véritable parcours de vie, grossit en fonction de la croissance de la chenille qui est une proie facile pour les prédateurs et les parasitoïdes. Enfin, le minuscule papillon de nuit qui s'extraira de la chrysalide, "chef-d'oeuvre tout miroitant d'or, d'argent et de bronze" reste méconnu quant à son alimentation et à sa durée de vie.
En deuxième partie, Pierre Déom poursuit et clôt les tribulations du merle avec ses oisillons, la merlette partie couver ailleurs laissant aux bons soins du Monocle d'or l'obligation de nourrir et d'élever les merlotous.
Encyclopédiste naturaliste, Pierre Déom, aujourd'hui âgé de 74 ans, continue son grand oeuvre en toute modestie avec une verve et une application inentamées par les ans. 1200 à 1500 heures de travail sont nécessaires pour produire un numéro qui condense une documentation scientifique spécialisée dans une histoire racontée et illustrée avec talent et humour. Chaque opus est un évènement éditorial attendu par 150 000 abonnés francophones à travers le monde.
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La nepticule dorée ? Mazette mais qu'est-ce que c'est que ça ? Un papillon de nuit, vous dites? Jamais entendu parler ! Une taille de 3 millimètres, ah oui effectivement pas facile à observer cet insecte ! En plus la chenille est microscopique et vit dans des tunnels qu'elle creuse dans une feuille de ronce ! Et bien quelle curieuse bestiole !

C'est avec un plaisir renouvelé que j'ai lu mon petit journal nature de la Hulotte. Et le thème est un papillon totalement inconnu, c'est donc un peu moins bête que je me couche ce soir et pour cela je remercie Puerre Deom qui avec son humour habituel nous permet de nous cultiver toujours un peu plus.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Certains papillons particulièrement favorisés ont le droit de se débarrasser en une fois d'une bonne partie de leurs œufs...
Maman Nepticule n'a pas cette chance ! La pauvre est même soumise à une stricte obligation : jamais plus d'un Robinson déposé sur chaque île déserte. Sans doute craint-elle que plusieurs chenilles ne se mettent en même temps à vadrouiller en tous sens dans la feuille, auquel cas il n'y aurait bientôt plus assez de chlorophylle pour nourrir tout le monde. Son moutard courrait alors le risque de mourir de faim - chose tout à fait inenvisageable pour elle ! Mais à propos, petit problème : au moment où elle s'apprête à pondre, comment donc la Nepticule dorée sait-elle qu'aucune collègue n'a encore déposé d'œuf sur la feuille ? Pour l'instant, mystère complet !
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En radiographiant un certain nombre de Merles des villes, on s'est aperçu que la moitié d'entre eux et même, dans certaines agglomérations, deux merles sur trois !-avaient été victimes un jour d'un accident (choc frontal avec une voiture ou un vitrage) au cours duquel ils s'étaient brisé un ou plusieurs os : en général le bec, le bréchet ou la fourchette des clavicules.
À condition que le blessé parvienne ensuite à se nourrir convenablement - en ville, heureusement, ce n'est pas le ravitaillement qui manque - ses fractures ont de bonnes chances de se réparer spontanément. Un Merle à qui une collision de plein fouet avait arraché la moitié du bec a pu continuer à se ravitailler malgré son handicap.
On a même observé un Merle privé de ses deux mandibules : il se nourrissait avec habileté et paraissait en bonne forme.
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