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EAN : 9782290054338
281 pages
J'ai lu (28/06/2013)
3.68/5   17 notes
Résumé :

Claire a 16 ans. Lorsque qu'elle chahute avec son petit frère Maxime, ils ont l'habitude de tirer aux dés celui des deux qui se dénoncera et subira la foudre parentale. C'est ce qui se produit cet été-là, alors qu'ils sont en vacances dans l'Ouest américain ; les dés désignent Claire, elle devra rester dans la voiture, privée de la grande excursion journalière . . . et échappera au dramatique ac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Sentiment partagé à la lecture de ce livre... La période peut être!!! 😉
Bien qu'assez court, il m'aura fallu qq jours pour le terminer, passant d'une vraie envie de savoir où Claire allait nous emportait, comment le hasard allait orienter sa vie, à un effort pour reprendre dire un livre comportant de vraies longueurs.
L'histoire est forte: une jeune fille de 16 ans, en vacances avec ses parents et son frère, aux USA, va se retrouver orpheline après un terrible accident. Seule survivante car punie de sortie de ce jour, elle s'en veut.
Coupable de ne pas avoir prévenu sa famille d'une tempête arrivant, coupable de ne pas avoir été à la place de son petit frère (ils avaient tiré au sort celui devant endosser une bêtise faite la veille et donc allant être puni); coupable d'avoir du empoisonner 3 hommes qui l'avait séquestrée pour la violer à tour de rôle; coupable de rester aux USA et de s'être enfuie sans donner de signe de vie à sa grand mère en France...
Claire va laisser le hasard pendant plus d'un an déterminer sa vie, ses choix. Ce hasard sera sa bouée de sauvetage pour ne pas sombrer, ne pas renoncer à vivre.... Mais à quel prix.
Le personnage est attachant, suspens il y a, un peu, mais.... Il y a ce petit je ne sais quoi qui ne permet pas de vous tenir en haleine de la première à la 312eme page!
S'agissant d'un premier roman, on saluera et suivra néanmoins l'auteur, Max Milo qui devrait nous réserver de belles petites choses s'il continue ainsi
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La famille Costello (Claire 16 ans, Maxime 12 ans et leurs parents Astrid et Jean-Pierre), de Saint-Brieuc, est en vacances aux Etats-Unis. Les parents sont enthousiastes, les enfants sont... adolescents ! Lors d'un jeu avec sa soeur, Max casse le pare-brise de la voiture de location. Ils tirent au dé celui des deux qui se dénoncera, Claire perd. Elle est donc punie, elle n'ira pas à la prochaine excursion, le canyon de l'Antilope. C'est dommage parce que celle-là, elle voulait vraiment la faire... (et je comprends, l'endroit est magnifique, une photo de ce canyon a longtemps été mon fond d'écran...) Pendant leur balade, un très violent orage se lève, et Max, Astrid et Jean-Pierre sont emportés par une coulée de boue. Dans la jours suivants leur mort, Claire, assaillie d'une insupportable culpabilité, décide de fuir plutôt que d'affronter le regard de sa grand-mère chérie, Jeanne, qui arrive de France. Commence alors un road movie aux intonations de voyage initiatique, pendant lequel Claire choisit de s'en remettre au hasard pour guider sa vie, de vivre dans l'action et non plus dans les livres comme elle aimait à le faire précédemment. Ses préoccupations, par la force des choses, deviennent plus graves et fondamentales. Phoenix, Las Vegas, San Francisco, Tokyo formeront entre autres les décors de ses aventures successives, comme des vies entières auxquelles elle s'abandonne.

Ce roman est un vrai délice ! L'écriture, formellement très classique, est particulièrement léchée, on sent chaque mot pesé, aimé, exclusivement choisi. Une concision extrême qui n'empêche absolument pas une grande fluidité et un sens du rythme remarquable. le tout forme un style époustouflant. Qu'on soit dans un moment d'action ou d'attente, tout est juste, à chaque instant les mots accompagnent le récit au plus près ! Résultat, sur l'intégralité du livre, on suit Claire avec entrain, affection, on a envie de lui tendre la main sans pour autant avoir pitié d'elle, et en tout cas elle existe. C'est un plaisir de la voir grandir, s'affirmer, réfléchir, affronter les épreuves, la comprendre. Jusqu'à...
Oui, « jusqu'à », parce que je n'ai pas beaucoup aimé la dernière partie, à la toute fin de l'épisode à Tokyo, qui ressemble à une rêvasserie d'adolescente moderne, notoriété éclair, rêves de gloire musicale, blablabla. Pour toujours bien écrite et structurée qu'elle est, cette partie du récit ne m'a pas un seul instant semblé crédible, sans que j'arrive à définir pour quelles raisons. D'habitude, ça ne me dérange pas que quelque chose ne soit pas crédible, mais ce rêve moderne de faste et de strass me paraît factice, vulgaire, bas de gamme malgré sa très bonne facture, bref : pas du tout à la hauteur du reste du livre et des autres aventures et mésaventures De Claire, à mon goût. D'ailleurs le narrateur (on alterne irrégulièrement entre Claire elle-même et un narrateur extérieur selon les chapitres) ne semble pas dupe du tout non plus, car même le côté absolument superficiel est respecté, dans cette partie, on ne sait plus ce que pense Claire, ce qu'elle ressent, on n'a plus accès qu'au flot d'apparence de sa vie, et cette partie-là aussi fait partie du côté initiatique indispensable à sa maturation, bien entendu... Disons qu'il fallait arriver à une extrémité, d'une manière ou d'une autre, et que cette extrémité-là qu'a choisie l'auteur n'est pas ma préférée.

En bref : un livre remarquable que j'ai dévoré avec délectation. Second roman de cet auteur (clic pour aller sur son blog, en oubliant pas de cliquer sur les messages plus anciens en bas de page) que je découvre justement par hasard puisque je l'ai choisi en urgence sur un rayonnage uniquement à cause de son titre, j'espère bien avoir l'occasion d'en croiser d'autres de lui !

(extraits sur mon blog)
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Claire a 16 ans, elle est en voyage avec ses parents et son frère aux USA. Par hasard, elle échappe à un accident et se retrouve complètement seule.
Se sentant psychologiquement coupable de ce qui leur est arrivé, elle décide de fuir au gré du hasard. Ses rencontres lui font découvrir un vieil indien, un couple de jeunes mexicains, une famille japonaise...
On est tenu en haleine par ce roman plein d'inattendus.
parfois l'histoire est trop hors du commun: par ex: le lendemain de la disparition de ses parents elle décide de fuir, prend leur voiture et parcours 1000 km sur la journée (elle n'a jamais conduit..), ou au fil des rencontres finit par "coucher"(dans le texte) avec un garçon: tout le ressenti de cette héroïne n'est pas du tout féminin; l'auteur devrait se renseigner.
Malgré tout j'ai lu ce livre avec grand plaisir, auteur à suivre.
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Si cette réflexion sur le sens que l'on veut donner à sa vie, sur la place du destin, celle du hasard et sur notre capacité à infléchir le cours des choses est très intéressante, je regrette néanmoins l'âge De Claire dont j'ai du me détacher pour réussir à entrer dans ce récit initiatique. Oui, car à seize ans, j'ai quand même du mal à croire qu'une gamine qui a appris les rudiments de la conduite avec son père soit capable de prendre le volant, d'enquiller mille bornes à travers les USA, le tout en ayant perdu ses parents et son frère la veille... de même, vous m'expliquez comment, à l'heure actuelle et avec les contrôles tels qu'ils existent dans les aéroports, elle arrive à se faire passer pour sa mère avec une perruque et des lunettes de soleil à l'embarquement...

Bref, si on arrive à passer sur ces points peu plausibles, si l'on aborde ce roman comme un conte initiatique réaliste (avec tout ce qu'il peut y avoir d'incongru dans un conte), alors on peut se laisser porter par les mots de Jean-Baptiste Destremau. On lui pardonnera alors ces petites incohérences et ces phrases parfois "cliché" sur les ressentis d'une fille/femme...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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J'aurais voulu aimer ce livre. J'aurais voulu qu'il éveille en moi un intérêt ou des émotions. J'aurais voulu prendre plaisir à suivre les pérégrinations De Claire, comprendre ses choix et ses doutes.
Mais rien de tout cela ne s'est produit.
Peut-être parce que j'ai très vite imaginé ce que ma fille du même âge aurait fait et du coup, ce récit m'est apparu peu crédible.

Un rendez-vous manqué.
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Hé, toi, tu sais que tu m'a beaucoup apporté, quand tu m'as ramassé sur le pavé. J'étais allongée par terre, je suppliais, j'espérais mourir mais tu es venu. Tu étais là, tu m'as beaucoup donné, beaucoup plus que tu ne l'imagine, beaucoup plus que des baisers, que ton amour. Beaucoup plus, mon amour. Tu m'as rendu l'espoir, tu m'as donné la foi, et me voilà, de nouveau forte grâce à toi . Maintenant je peux repartir, jusqu’à la prochaine fois, encore et toujours. Hé, toi, ce n'est pas de ta faute, ça vient de moi, ne t'en fais pas, je vais aller bien. Je sais ce que je te dois. Ne t'en fais pas, et sois heureux sans moi.
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Ça fait mal de penser à toi. Tous les jours, toutes les nuits. Ça fait mal. Encore plus que ne peux l'imaginer. Tu me fais mal. De ne plus être là. D'être parti sans moi. J'ai dansé pour toi. Tous les jours, toutes les nuits. J'ai prié pour toi, dans la maison des esprits. J'ai crié ton nom, Hidetaka. Ton silence, qui fait mal. Est une paroles plus forte que les mots. Et pour moi, ni la danse, ni la lumière ne me retiendront dans ce monde. Dans cette vie où j'ai mal. Tous les jours, toutes les nuits. Je suis à toi et je suis toi. Attends-moi, Hidetaka. Je viens te rejoindre. Attends-moi.
Je ne veux plus avoir mal. Je ne peux plus avoir mal.
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"La réalité lui apparaissait, petit à petit: elle était seule, face à elle-même. Elle avait trouvé ce qu'elle était venue chercher: du temps et de la solitude pour se remettre, se reconstruire, réfléchir à la suite sans influence extérieure, avec pour seul juge le miroir de ses pensées".
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La réalité lui apparaissait petit à petit. Elle était seule, face à elle même: du temps et de la solitude pour se remettre, se reconstruire, réfléchir à la suite sans influence extérieure, avec pour seul juge le miroir de ses pensées.
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Il fallait que je fusse occupée en permanence, que mon esprit n'eût pas le loisir de se retrouver face à lui-même. Je n'étais pas prête à supporter l'ennui. Le hasard était ma drogue, mon tranquillisant. Mon antidépresseur.
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