Liberty Bessie, tome 2 : Sur la trace des Maylaros

Bessie échange son avion volé contre un vieil hydravion pour poursuivre sa quête : retrouver la trace de son père disparu à la fin de la 2e guerre mondiale.

Fin de la quête pour la jeune femme, pilote noire et un brin têtue. Aidée par le mécanicien Max, elle poursuit son voyage jusqu'à Tripoli puis dans le désert en suivant la piste de son père.
A travers cette quête, les auteurs nous parlent de l'histoire méconnue des Red Tail. Ce sont des pilotes américains noirs qui ont combattus pendant la seconde guerre mondiale tout en cachant leur couleur de peau.
Globalement une histoire très sympathique bien que peu crédible. Les dessins ont un côté rafraîchissant et les couleurs sont gaies.

Bessie Bates continue son périple afin de retrouver son père, Farell.

Porté disparu après avoir été abattu au dessus de l'Italie à bord de son P-51 Mustang de l'escadrille des Tuskegee Airmen, plus connue sous le nom des "Red Tails", Farell n'a en effet plus jamais donné signe de vie, mais quelques indices et la détermination de Bessie, sa fille, font que cette dernière s'est mise en quête de retrouver son père.

Mais il est temps de se débarrasser de son DC-3 un peu trop voyant, et en rejoignant les côtes africaines, Bessie va troquer son rutilant Douglas DC-3 contre un hydravion Sikorsky S-38 dans un bien piteux état, mais plus discret pour la poursuite de ses recherches, bien que sa peinture zébrée ne soit pas du meilleur effet.

Pour le remettre en état, il faut soit un miracle, ou... que son ami Max vienne lui refiler un solide coup de main, heureusement, il y a toutes les pièces de rechange nécessaires pour retaper ce petit lourdaud.

Les indices et témoignages continuent de donner de l'espoir à Bessie, et ceux-ci vont l'emmener du côté de Tripoli en Libye, du moins si ce vieux coucou, sur lequel Max et elle viennent de bosser trois jours durant, veuille bien décoller de la piste...

Mais ce ne sera pas leur seul soucis car depuis leur arrivée, même si Bessie ne se doute de rien, ses faits et gestes n'ont pas échappé à d'autres personnes, pas nécessairement bien intentionnées....

J'ai vraiment eu du mal avec cette lecture. Notamment parce que je n'étais pas très concentrée.
Pourtant ce deuxième tome tente de relever le premier tome gentillet. Des nouveaux éléments pour complexifier l'histoire. Mais ça ne prend pas vraiment, ça reste trop facile. Même les éléments sur la seconde guerre mondiale sont un peu répétitifs et pas toujours percutants. Et quand les personnages se lancent dans des explications aéronautiques dont je ne comprends pas un mot...
Les personnages sont assez sympathiques. Bessie a de bons côtés, elle représente la lutte contre le racisme, pour le féminisme, c'est une femme qui ne se laisse pas influencer et combative. Mais elle a aussi un côté naîf et stéréotypé qui m'ont empêché de m'attacher à elle. Max est plutôt effacé, sans réel caractère. Sympathique mais pas attachant.
Les dessins sont lumineux mais les visages sont parfois un peu de travers, manquant de précision.

Bessie et Max ont échangé leur avion bien trop voyant par un vieil hydravion zebré. Il risque de se désintégrer à tout instant, malgré cela ils poursuivent leur quête pour retrouver le père de Bessie. Poursuivis par des truands, ils vont atterrir dans le désert où des bergers ont peut être recueilli un pilote en perdition.
Des dessins splendides appuyés par de très belles couleurs. C'est une jolie histoire qui raconte les périples d'une escadrille de pilotes noirs américains.
L'intrigue reste classique, c'est de la belle ouvrage.