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EAN : 9782220040622
235 pages
Desclée de Brouwer (29/07/1997)
3.64/5   11 notes
Résumé :

Au risque de choquer ou de déplaire, Jacques Duquesne abordait dans son Jésus, en 1994, les problèmes historiques et religieux posés par la figure de l'homme de Nazareth.

Dans ce nouveau livre, il ne s'agit plus de Jésus, mais de Dieu lui¬ même. Qui donc est celui que Jésus appelle " mon Père ", au fil des Évangiles, avec une familiarité inédite pour l'époque ? Qui est le Dieu de Jésus ? Est-ce le Dieu des larmes et du sang, qui sacrifie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pour ce livre les chapitres sont titrés. Un titre est sensé indiquer le contenu du chapitre. Ici derrière le titre, j'ai difficile de voir où l'auteur veut en arriver. Cette relation titre contenu est floue.

Dans ce livre, je conseille aux lectures d'en retirer des explications intéressantes telles que :

- Jésus libre à l'égard de la Loi. Les docteurs de la Loi vous disent …, moi je vous dis …. Les Loi décrites dans le Lévitique.
- le sens du baptême. Sommes-nous sauvés par le jugement de Dieu sans baptême ? Non. Alors les théologiens suggèrent l'existence d'un lieu, une sorte de salle d'attente : les limbes.
- La sainte trinité. Un Dieu en trois personnes pour les chrétiens. A noter que dans le judaïsme, Dieu est un.
- ‘L'influence grecque dans la naissance du christianisme au premier siècle.
- Une approche du livre de Job. Dieu est-il juste ? Punit-il l'homme juste ? Comment comprendre le livre de Job ?
- Des formules du Notre père sont l'héritage de l'Ancien Testament.
- Des offrandes, même des sacrifices d'humains offert à Dieu dans l'espoir de recevoir ses bénédictions.
Et bien d'autres points intéressants abordés.

Ce livre parle du Dieu de Jésus. Jacques Duquesne en a écrit un autre sur Jésus. Comment aborde-t-il cette autre facette de Dieu ? Je serais curieux de le savoir par la lecture.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Depuis l’origine des temps, les hommes qui avaient peur, ils craignaient pour eux-mêmes ou un proche, et ont été tenté de vaincre ces peurs en s’adressant à une puissance magique, bienveillante ou supposée maléfique, pour lui demander protection ou pardon. En échange, ils lui offraient des présents ― donnant, donnant ― et parmi ces présents figurait parfois, souvent même, la vie d’un des leurs, dont le sang était versé au profit de tous. C’était une opération contractuelle, le sacrifice, liant les hommes et les dieux.

Le sacrifice avait parfois d’autres fonctions.

Dans le védisme, la très ancienne religion de l’Inde, il garantissait tout simplement l’ordre du monde : on nourrit les dieux pour accroitre leurs forces afin qu’ils puissent continuer à travailler correctement, assurer, notamment, la régularité des phénomènes célestes.

Dans la plupart des sociétés antiques, qui croyaient en plusieurs dieux, le sacrifice servait à resserrer les liens entre les membres du groupe humain. Ainsi en Grèce, où l’on offrait au dieux les os brûlés et calcinés des animaux, on réservait la viande, denrée périssable, aux hommes qui la partageaient. Ou bien l’on prononçait un serment sur le corps de la personne sacrifiée, afin de lier les conjurés par une sorte de fraternité du sang.
Dans le judaïsme, en Genèse 4, 3-4, Dieu préférait les sacrifices sanglants que lui offrait Abel aux produits du sol que lui présentait Caïn, premier des cultivateurs.
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A rebours d'un christianisme dogmatique et pessimiste (pêché héréditaire, incarnation comme sacrifice expiatoire, primat du christ souffrant, enfer éternel), Jacques Duquesne décrit un christianisme du Dieu-Amour qui fait le pari de l'homme et qui se cherche théologiquement à ses débuts.La Bonté prime sur la Toute-Puissance: Dieu s'auto-limite pour laisser place à autre que Lui et la création est inachevée car l'homme est appelé à y participer librement. D'où l'existence du mal dans le monde dû à son imperfection et non au pêché; quant à l'incarnation, elle aurait eu lieu même sans le pêché car son but est d'inaugurer une nouvelle création qui fait participer l'homme à la nature divine Elle-même.L'auteur débouche sur l'idée paradoxale d'une humanité en Dieu et donc d'une imperfaction.
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Considérons le texte fondamental qu’est le livre de Job. Job, dit la Bible, était le plus riche de tous les fils de l’Orient ; il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents ânesses et un grand nombre de serviteurs. Et voilà qu’en un jour tous ses enfants meurent, ses troupeaux disparaissent, ses maisons s’écroulent. Lui-même est frappé d’un ulcère malin.

Si encore, il avait été jusque là un méchant, un ignoble, un barbare, ceux qui se croient justes pourraient dire : « Bien fait, tant pis pour lui, il l’a cherché. » Mais non. C’était un juste, pratiquant le bien sans défaillance. Alors, il s’interroge, comme s’interrogent la quasi-totalité de ceux qui lisent son histoire. Pourquoi Dieu le traite-t-il si mal ? C’est un scandale. Surtout pour les juifs de cette époque ― le livre de Job fut écrit, semble-t-il vers la fin du Ve siècle avant JC ― dont la plupart ne croyaient guère en une autre vie où l’on pût espérer la récompense que l’on n’avait pas reçue en celle-ci.
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« En vérité, en vérité, dit jésus, si quelqu’un n’est pas engendré d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3, 5). L’Eglise catholique, longtemps, en se basant sur la notion de l’eau, y a vu une allusion au baptême, d’autant que selon le même évangéliste, Jésus baptisait (Jn 3, 22) ; d’où beaucoup ont conclu que le baptême existait parce que chacun devait être sauvé. Sauvez de quoi ? Du péché originel.

Les spécialistes actuels ont plutôt tendance à rapprocher cette phrase de jésus d’une prophétie d’Ezéchiel où l’eau est assimilée à l’Esprit (Ezéchiel 36, 25-27) : c’est l’Esprit de dieu qui va renouveler le cœur des hommes.
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Le « Notre Père » est très inspiré d’une prière juive, le Kaddish. On trouve dans d’autres prières les Bénédictions appelées Berakot, des formules proches du Pater. Par exemple, à propos du problème soulevé ici : « Ne me fait pas entrer au pouvoir du péché, ni au pouvoir de l’iniquité, ni au pouvoir de la tentation, ni au pouvoir du déshonneur » (Berakot B. 60 b). On relève ainsi, dans le « Notre Père », des formules héritées de l’Ancien Testament, lequel concevait aisément que Dieu mit à l’épreuve ses fidèles, l’un des plus célèbre étant Abraham).
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Vidéo de Jacques Duquesne
Judas (avec Jacques Duquesne) Emission diffusée en 2008
Site de Pierre Macias : http://psiland.free.fr
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