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EAN : 9782490418411
192 pages
Gephyre éditions (20/06/2020)
3.56/5   9 notes
Résumé :
(Salle des urnes, partie technique du crématorium, sur une étagère.)
Les défunts s’éveillent à la mort. Ils sont plus de cent, ils sont en cendres, ils sont à la merci des vivants et ils le savent. Nouvelle arrivée, Romy mêle ses pensées aux leurs, désespère de se disputer une énième fois avec sa mère, scrute les vivants.
Et rêve d’enfin rejoindre l’océan.
Que va-t-elle faire pour qu’on la disperse à la mer, comme elle l’avait demandé ? A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Novembre 2020.
Je remercie l'opération masse critique pour l'envoi de ce livre et m'excuse du temps passé entre sa réception, sa lecture et ma critique. Manque de motivation pour rendre compte dans une période aussi trouble que cette fin d'année 2020.

L'histoire est quasi simple, simplissime, comme la vie et la mort. Banal épilogue d'une trajectoire humaine et terrienne. Peu importe nos croyances, nous ignorons tous ce qu'il adviendra et Maëlig Duval nous donne, sans tabou, une interprétation personnelle sans doute, romancée et originale d'un au delà étrangement présent. La prouesse est à saluer. C'est extrêmement difficile à imaginer. Bravo.

Romy est morte, renversée par un camion, elle espère se réveiller, ne comprend pas, n'accepte pas et cherche avec désespoir à retrouver son corps, ses sensations, les êtres qu'elle aimait, la possibilité d'évolution, l'avenir, la vie.
Elle n'est pas seule dans ce lieu de transit qu'est la chambre funéraire, on y retrouve les autres morts, les urnes qui sont là depuis longtemps, les nouveaux qui arrivent, ceux qui s'en vont et les interrogations, les maigres possibilités d'espoir, car finalement elles existent.
On y apprend une nouvelle réalité, quasi tangible, des intrigues et des relations se nouent, entre les perceptions étranges de corps perdus et les capacités de l'esprit à dépasser les lieux et le temps.
Assurément, du fond de mon urne, ouvre des possibles.
C'était assez étrange de lire ce court récit en cette année 2020 où chacun prend conscience de la fragilité extrême de la vie.
Même si, pour moi, ce n'est pas nouveau...

L'écriture de Maëlig Duval m'a plu, juste et précise, ce qu'il fallait pour un tel roman.
Nous avons tous besoin d'un imaginaire pour l'après. Ces écrits nous manquent, il en existe peu qui ne soient teintés de religion. Pour ma part, indépendamment de croyances, ou pas, je me suis posé les questions soulevées ici :
- A quoi bon un au delà sans voir, sans humer un parfum, entendre le bruit de la pluie, sentir la fraicheur de l'eau ou la chaleur du soleil, la douceur d'une peau, savourer une meringue, un café...
- Comment peut-on ressentir en devenant un simple esprit ?
- Quel sens aurait l'éternité ?
- Comment supporter de ne plus influer le monde vivant ?
- Comment communiquer avec les vivants et les morts ?

J'ai presque eu peur d'ouvrir ce livre. Il est vrai que la mort et moi avons une relation assez complexe, mais quelque part, ce petit récit porte un espoir. Alors merci et bravo.
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Plus de corps, juste ses cendres et ses pensées...Romy, trentenaire, est décédée dans un accident de voiture.
Elle s éveille à la mort, nous raconte ses souvenirs, puisqu'il ne lui reste plus que ça, au milieu des plaintes des autres âmes oubliées ou de passages dans la salle des urnes du crématorium. Elle qui avait exprimé, lors d'un repas de famille, ses dernières volontés souhaite que sa mère disperse ses centres dans l océan.

Les défunts se mentent, imaginent , se réinventent... Ils entendent, regardent, réagissent -ou pas aux vivants. Mais comment communiquer justement avec les vivants ?

*
*
*
Ce court roman (190 pages) se lit facilement et rapidement. Un peu d d'humour, mais un peu trop longueurs dans les plaintes des âmes, un roman pas assez vivant (^^) et des personnages peu attachants à mon goût. Un peu déçue mais je pense que j'essaierai de lire un autre roman de cette autrice : scrops! Qui était dans la sélection Goncourt De 2019.
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Quand j'ai lu le résumé, je me suis dit que l'idée était originale et que ça pouvait certainement être marrant de suivre les pérégrinations de cette jeune trentenaire morte accidentellement qui cherche à quitter son urne funéraire pour rejoindre l'océan. ç'aurait pu tourner au roman feel-good même avec une morale du genre : profitez de la vie tant qu'il est temps ....
Mais quelle déception, pas d'humour noir, pas de loufoque, pas même de feel-good. Juste une (très longue) suite de larmoiements , de ralages, de rancoeurs..... le personnage principal, bien que morte , est absolument insupportable, ressasse sa rancoeur envers sa mère , seule personne à lui "rendre visite" qui s'accroche à son urne pour ne pas sombrer.
Dommage, car il y avait je trouve une originalité dans l'écriture , une idée de départ vraiment bonne et des personnages assez interessants mais pas assez poussés.
J'ai trouvé ça sinistre, assez logique me direz-vous pour un roman dont les personnages sont des cendres dans des urnes funéraires.
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Tout d'abord, je tiens à remercier l'opération Masse Critique pour l'envoi de ce livre.
Le résumé m'a donné envie, moi qui aime le sordide, et l'originalité de faire parler les morts a retenu mon attention.

J'ai été déçue. À peine commencer, je me suis demandé combien de temps allait durer ce laïus plein de lamentations. (Et heureusement que ça n'allait durer que 180p). On suit la mort de Romy, jeune trentenaire qui se fait bêtement faucher par une voiture. de là, on découvre la routine du crématorium, va-et-vient de morts incessants. Il ne se passe rien (en même temps, ils sont morts) et même l'intrigue principale (connaître la dernière volonté de Romy) ne permet pas de captiver le lecteur. Les personnages ne sont pas attachants et on s'ennuie... à mourir.
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Du fond de mon urne est une pépite, un de ces livres-ovnis rares, et précieux ! Sans tabou, l'autrice aborde la question de la vie après la mort, de manière très originale et elle nous fait passer par les affres de cette autre façon d'exister, avec humour - beaucoup-, émotions -aussi- et un petit brin de folie qui m'a profondément séduite. La langue est agréable, stylée sans être bêcheuse, imagée.
Un très bon roman.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Moi je peux pas aller les visiter, mes vivants chéris perdus à jamais. On n’a pas de tombes pour nos vivants, nous autres les morts.
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Au moins, morte comme elle est, elle ne peut pas regarder en bas. Elle ne peut pas éprouver le vertige des petites choses – seulement celui des grandes, le vertige de l’infini par exemple, mais pas celui d’être sur l’étagère du haut (…)
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C’est con, quand on est mort on peut pas chercher sur Wikipédia.
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En route vers la poiscaille ! Liberté, je fais des bulles avec ton nom !
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