Dans ce second tome, les auteurs vont s'attacher à nous montrer la vengeance de Jeremiah sur les Crows et sur les décisions que ceux-ci vont prendre pour défendre leur honneur de grands guerriers.
Il est vrai que des guerriers valeureux qui se font abattre comme des mouches et qui passent ensuite à la boucherie, ça, ils n'avaient jamais vu.
Jeremiah a tout du surhomme, il déjoue et survit à toutes les attaques des guerriers lancés à sa poursuite (un seul peut l'attaquer à la fois), se joue des Blackfoot, de la neige et du froid, d'un puma, d'un ours gigantesque…
Ok, c'est un super-héros, un Superman déguisé en trappeur. Je veux bien que l'histoire est romancée, que les auteurs écrivent sa légende, celle que les autres racontent et qui devient toujours plus folle, plus téméraire, plus belle que la réalité, mais bon, rendre Jeremiah si fort, si puissant, l'éloigne du réalisme.
Torse nu dans la neige et le froid, uniquement vêtu d'un petit gilet sans manche en cuir, courant sans cesse, dévorant une jambe crue et ne souffrant jamais d'hypothermie, même après s'être embusqué dans de la neige, ça m'a donné envie de soupirer. J'ai soupiré après avoir lu que ça faisait un mois qu'il se trimbalait torse nu dans la neige...
Les dessins sont toujours agréables à regarder, surtout les décors grandeur nature, cette neige tombant tel un soyeux cortège, les montagnes, la nature sauvage, les combats entre tribus indiennes, …
Malheureusement, le tout manque de profondeur, les personnages sont placés dans les décors sans que l'on en sache plus sur eux.
Cette bédé western fait le job de divertir, mais c'est tout.
Malgré ces bémols, j'ai tout de même envie de savoir ce qu'il va se passer dans le tome 3, comme quoi...
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Le premier épisode de cette série BD western avait laissé le trappeur Jeremiah Johnson marqué par disparition de son épouse indienne et commençant une froide vengeance contre les auteurs de son meurtre : la tribu des Crows.
Ce deuxième tome est celui de sa vengeance. Jeremiah Johnson élimine tous les Crows qu'il passe à sa portée et pratique avec leurs corps un rituel écoeurant qui concoure beaucoup à sa réputation : la légende du trappeur mangeur de foie de Crow est lancée. Les Crows, eux, comprennent le danger : ils délèguent leurs meilleurs guerriers pour traquer ce chasseur blanc. Leurs règles ancestrales les obligent à affronter un à un Johnson. Tragique erreur, car à ce jeu là, c'est le trappeur qui gagne.
Le cycle de la violence est lancé.
Le premier tome, qui revenait sur la découverte du monde sauvage de l'Ouest américain par un gars fruste et sans peurs, portait un début d'aventure. Cette seconde partie, bien que bénéficiant toujours de dessins réussis et de couleurs faisant ressortir les contrastes paysages sous la neige / Indiens, n'offre plus grand-chose qu'une succession de scènes d'actions : Jeremiah Johnson contre les Indiens, contre les ours, contre la nature sauvage… Difficile d'adhérer à cette présentation.
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Depuis que Cygne, la femme de Jeremiah Johnson, et son enfant ont été sauvagement tués par des indiens Crows en mai 1847, le sentier de la guerre n'aura jamais été autant fréquenté.
Mais cette fois-ci, ce sont les indiens qui paient le prix fort de la vengeance de Jeremiah.
Un après l'autre, une dizaine après l'autre, les scalps des Crows viennent enrichir la collection du célèbre trappeur.
Qu'il les piste, leur tende une embuscade, ou qu'ils s'élancent à sa poursuite, seuls ou par groupe de deux, de vingt, rien n'y fait, le résultat est toujours le même, c'est un Crow de moins.
Mais sa légende ne s'arrête pas là, et désormais, il est également craint des siens car la légende voudrait qu'en plus de scalper ses victimes, Jeremiah Johnson leur prendrait et.... mangerait également le foie.
Mythe, légende ou... réalité ? Bien malin qui pourrait le dire, même parmis ses amis trappeurs.
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Nous perdons une amie babeliote à cause de ça, alors je me sens obligé d'indiquer :
Jeremiah Johnson avril 2021, tome 2, de Duval, Pécau, Jadson et Sayago, inspiré de John Johnson Mountain man
Jeremiah Johnson numéro deux renoue avec la tradition de la bd parodie de western où scénario et dessin tiennent la route ..bien rare au milieu de tout le reste de production médiocre. J'en ai même vue une où on a l'impression que la prairie de l'ouest américain a été croquée dans les pâturages bucoliques de Normandie.
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Dans la BD de Fred Duval et Jean-Pierre Pécau, dont les scénarios sont toujours des références, avec au dessin Jack Jadson et aux couleurs Nuria Sayago, c’est une histoire de vengeance terrifiante par un trappeur sans pitié qui applique les mêmes règles que ses proies indiennes causes de son malheur.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Vivement le chapitre III pour voir ce qui attend Jeremiah Johnson dorénavant.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Voilà un mois qu’il marchait sans avoir rencontré âme qui vive, homme ou indien…
Et lui n’avait plus du tout l’aspect d’un être humain… Il était le tueur de Crows, le Mangeur de foie, un fantôme hantant les terres sauvages…
Je suis Loup, des Blackfoots, je ne suis pas un Crow ! Marche ou meurs !
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie