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Jour J tome 23 sur 48
EAN : 9782756063553
56 pages
Delcourt (10/02/2016)
3.47/5   19 notes
Résumé :
58 avant Jésus-Christ. La République des affranchis, fondée par Spartacus en Sicile, défie l'armée romaine et fait trembler Rome depuis treize ans. Mais la crainte d'une nouvelle guerre contre Carthage redonne à la Sicile un statut de terre stratégique. Jules César est donc chargé, plutôt que d'aller en Gaule, de conduire les légions qui attaqueront Spartacus et les siens.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après la collection "Sept" les éditions Delcourt ont continué à dégainer avec la collection "Jour J" dédié aux uchronies !
(mais il y a un truc chiant avec cette dernière, c'est qu'à chaque nouveau tome ne sait pas s'il s'agit d'un one-shot ou la première partie d'une minisérie)


Dans ce tome 23, intitulé "La République des esclaves", nous revivons la geste de Spartacus, héros de l'Antiquité qui s'est battu et qui est mort pour défendre la liberté, l'égalité et la fraternité ! Mais il s'agit peut-être moins d'une uchronie sur Spartacus que d'une uchronie sur Julius Caius César qui ici scelle son destin en deux temps. (La première fois en tuant des enfants, la deuxième fois en épargnant des enfants : les dieux sont joueurs, les dieux sont cruels…)
Le point de divergence se situe en 71 après J.-C., car ici les pirates de Cilicie ont choisi de ne pas trahir les esclaves révoltés et les ont fait passer en Sicile où ils ont pris le pouvoir pour fonder une nouvelle république qui a aboli l'esclavage. Nous nous retrouvons donc en 58 avant J.-C., et la République des affranchis est coincée entre une Rome revancharde et une province africaine de plus en plus rebelle… Dans le Game of Thrones romain, César et Crassus décident d'en finir avec elle pour avoir les mains libres d'affronter Pompée le Grand : le divin Jules n'ira donc pas en Gaule, mais en Sicile… Spartacus a été averti par les siens qu'un assassin a été envoyé pour l'éliminer, et il fait surveiller le jeune et courageux Magon qui fait les yeux doux à sa fille promise au jeune Titus, fils de Crixus.

Je suis un peu resté sur ma faim : difficile de raconter en 48 pages l'équivalent du film de Riccardo Freda (1953), du film de Stanley Kubrick (1960), ou les quatre saisons de la série epicness to the max de Steven S. DeKnight (2010-2013). du coup l'uchronie n'est pas si différente de l'Histoire puisque la tragédie et la fin sont les mêmes, la Sicile remplaçant l'Italie du Sud et l'Etna remplaçant le Vésuve… Mais les auteurs ont eu l'intelligence de piocher dans les autres révoltes serviles de l'époque pour nourrir le récit et le background : celle d'Enus en Sicile (-140/-132), celle d'Aristonicos en Asie Mineure (-132/-129), et celle en Sicile encore de Salvius-Tryphon et d'Athénion (-104/-100)… Car passé un cap les inégalités sociales deviennent si importantes qu'elles tuent la foi en l'avenir, et les hommes se réfugient alors dans l'Utopie pour continuer à croire que demain peut être meilleur qu'aujourd'hui : tel était l'horizon des hommes et des femmes de la Mare Nostrum aux IIe et Ier siècles avant J.-C… (ceci est un message à caractère informatif : vu comment les homines crevarices qui dirigent le monde en ont rien à foutre des 7,5 milliards de personnes qui habitent notre planète, ça va forcément mal finir à un moment ou à un autre ! MDM)

Les dessins de Fafner ont choisi de suivre la voie du photoréalisme : ce style est toujours assez beau mais plus ou moins figé. On sent certes la série "Spartacus" dans le rétroviseur, mas je me suis surpris à reconnaître quelques modèles comme Henry Cavill pour Spartacus ou Ian McShane pour le chef des pirates ciliciens… Je suis moins convaincu par l'encrage et la colorisation qui rendent grimaçant certains personnages et qui donne une impression de pas fini à certaines cases. En fait j'ai trouvé les dessins un peu inégaux avec des cases super classes et des casses un peu brouillonnes…


Je suis sans doute plus sévère que d'habitude dans la notation avec cette BD, car j'en attendais beaucoup (voire beaucoup trop ?)…
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La république des esclaves est le vingt-troisième album de la collection Jour J, et le dernier que j'ai emprunté, pour le moment, à la médiathèque où je fournis en BD depuis quelques semaines.

Le cadre de cette nouvelle uchronie proposée par Fred Duval et Jean-Pierre Pécau est parfaitement résumé en quatrième de couverture :

" 58 avant Jésus-Christ. La République des affranchis, fondée par Spartacus en Sicile, défie l'armée romaine et fait trembler Rome depuis treize ans. Mais la crainte d'une nouvelle guerre contre Carthage redonne à la Sicile un statut de terre stratégique. Jules César est donc chargé, plutôt que d'aller en Gaule, de conduire les légions qui attaqueront Spartacus et les siens. "

Tout a commencé en 71 avant notre ère, quand l'armée d'esclaves menée par Spartacus a réussi à fuir l'Italie grâce à une flotte de pirates ciliciens et a instauré en Sicile une République des Affranchis qui défie Rome depuis treize ans.

Jules César, dont le mandant de consul s'achève prochainement, a pour projet de conquérir la Gaule pour accroire sa gloire. Mais son mentor Crassus lui conseille plutôt de prendre la tête d'une armée pour vaincre Spartacus, reconquérir le Sicile et empêcher son rival Pompée de le faire à sa place et de gagner en influence auprès du Sénat et de la plèbe romaine.

Cet album voit donc s'affronter Spartacus et César dans une guerre qui s'annonce sanglante. le récit lui-même est plutôt prenant, et les illustrations de Fafner m'ont bien plu, ce qui n'a pas toujours été le cas avec d'autres illustrateurs sollicités dans cette collection.

Dans l'ensemble, c'est un album plutôt réussi, malgré une fin qui m'a semblé très abrupte. Je pense cependant que je vais faire une petite pause pour découvrir d'autres bandes dessinées, je reviendrai probablement à cette collection Jour J plus tard.
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Le début de cet épisode de cette série uchronique reste plus longtemps que d'habitude dans la trace de la vérité historique.
-58 Spartacus acculé par les légions romaines au sud de l'Italie attend les navires des pirates ciliciens pour transférer son armée d'esclaves en révolte en Sicile. Dans l'Histoire, il attendra longtemps et Crassus fera crucifier les survivants le long de la voie Appia.
Dans Jour J, sous l'effet de la haine portée par les pirates à César, ceux-ci acceptent de transporter l'armée de Spartacus qui s'empare de la Sicile et fonde la République des affranchis. Une situation que Rome par faiblesse tolère treize années, avant d'envoyer César et ses légions remettre la Pax Romana sur l'île. L'affrontement entre le stratège et le chef des esclaves libérés sera sanglant.
Le dessin de Fafner est assez sombre et les plis des visages sont exagérés, mais l'ambiance antique est bien restituée notamment dans les monuments et les navires. L'album fait la part belle à l'action, tout en respectant le contexte, manipulations entre membres du triumvirat compris.
A l'arrivée, ce tome est plutôt réussi.
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Une histoire réussie et intéressante avec Spartacus qui, ici dans cette uchronie, fuit en Cicile grâce aux bateaux des pirates.
Les intrigues romaines et les personnages sont bien exploités, notamment le parti pris sur un César avide de gloire. Ce qui est dommage est plutôt la partie sur les combats pas assez développée et dessinée.
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Avec « La République des esclaves », je découvre une uchronie antique et un nouvel épisode de l'histoire, quoique remanié.
J'ai apprécié la mise en couleur dans les tons sépia (qui s'applique bien à la période et à la géographie), les dessins des personnages comme des statues antiques, les vues de Rome magnifiques, tellement bien rendues qu'on s'y croirait.
J'ai apprécié cette nouvelle version de l'histoire, où Spartacus et surtout Jules César, ont des vies et des destinées inattendues. J'aimerais la suite pour connaître ce qu'il est advenu des Gaules selon cette version…
Mention spéciale à la place des enfants, tel un fil rouge de cette histoire entre hommes politiques et esclaves affranchis.
A découvrir
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Je suis Bogul de Mauritanie, esclave et gladiateur !
- Je suis Philippes, esclave de la maison de Flavius !
- Je suis Domitius, esclave d’Herculanum !
- Nous combattrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang ! Pour nos chefs, Spartacus de Thrace, Crixus de Gaule et le défunt Onemaüs d’Alba, et pour nos 60000 frères qui les ont rejoints. Par tous les dieux nous allons mourir, mais pas en esclaves ! EN HOMMES LIBRES !
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- César a pris Sélinonte, ils vont envahir toute l’île à partir du sud…
- Il veut nous attirer dans la plaine, face au mur de boucliers de ses légions, nous serons perdus. Il faut attaquer ailleurs, le forcer à faire une faute.
- Tu as une idée derrière la tête, Spartacus ?
- Hélas, non ?! Demande aux dieux de nous inspirer, mon ami, sinon nous sommes perdus.
- Tu es notre dieu, Spartacus.
- Alors, nous sommes perdus.
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- Les Ciliciens sont d’immondes pirates, comment Rome peut-elle négocier avec ces chiens, propréteur Verrès ?
- Rome ne négocie pas, centurion, elle achète !
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[Crassus] Le destin est entre les mains des dieux…. Mais nous pouvons les aider !
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Audaces fortuna juvat !
La fortune sourit aux audacieux.
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Vidéo de Fred Duval
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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