Ainsi, en analyse, au long du parcours qu'il accomplit avec tel patient, tel mot se charge de sens et des sens qu'il a pris à l'occasion de tel rêve, de tel récit, de tel vécu, le langage devenant alors l'acte de connivence.
Dieu nommé et Dieu non nommé, Dieu caché et Dieu reconnu, Dieu défiguré et Dieu sans visage, Dieu leur douleur et leur lumière, Dieu le grand étranger, Dieu inventé, Dieu absent et Dieu absence, notre commune déchirure.
Dieu déchirure et Dieu embrasement, Dieu de l'enfant en nous, enfance en moi d'un Dieu naissant.
(p.118-119)