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Jean Gattégno (Traducteur)
EAN : 9782743606237
187 pages
Payot et Rivages (01/06/2000)
2.79/5   7 notes
Résumé :

Dés le début de ce roman écrit à Versailles en 1921 et publié en 1923, Ronald Firbank imprime la marque d'un style unique. Jeux de mots frivoles ou raffinés, traits d'esprit acides ou comiques, farces et attrapes, néologismes ambigus sont les ingrédients d'une langue extravagante qui puise dans la tradition de Laurence Sterne aussi bien que dans le baroque poudré des véritables décadents dont Firbank ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pénible à lire et sans grand intérêt pour la partie que j'ai lue (et oui, je l'ai abandonné très vite), je n'ai une nouvelle fois pas compris comment il pouvait se retrouver dans une bibliothèque idéale.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Assise sur un vaste lit à baldaquin, soutenue par de nombreux traversins, l'archiduchesse fixait des yeux, sans mot dire, un modèle réduit d'escalier conduisant à quelque chose qui semblait vouloir représenter, peut-être, une salle d'attente, sur laquelle donnaient toute une série de petites portes dont la plupart portaient l'inscription "occupé". Une petite jeune fille au visage rouge, qui était de service, souriait indolemment, feignant de tricoter sur son siège et suggérait de vagues pensées charnelles au conseiller spirituel de l'archiduchesse, chaque fois qu'il levait les yeux.
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"Voilà une des mélodies les plus tristes que j'ai jamais entendues, fit observer le roi. Pourquoi ce chien de garde hurle-t-il ? Il hurle à la lune !" Et le poids des ambitions et des désillusions de la royauté se lut un instant dans toute son évidence sur son visage.
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Allongé parmi les sels de bains en train de se dissoudre, tandis que son domestique le lavait avec dextérité, il tomba dans une sorte de coma aussi doux qu'une extase mystique. Pris dans le rythme de l'éponge imprégnée de parfum Kiki, il était saint Sébastien, et quand l'eau devint plus trouble et que les sels s'évanouirent dans la vapeur, il devint sainte Thérèse... et il serait, à coup sûr, devenu la Vierge Marie elle-même si le bain n'avait progressivement refroidi.
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- J'ai lu l'autre jour La Mort de la rose, dit Mme Montgomery, et j'ai adoré.
- Ce n'est pas un des romans de Ronald Firbank?
- Peut-être suis-je en train de devenir trop délicate. Mais ce Ronald Firbank mz déplaît souverainement. Valmouth! Avez-vous déjà lu roman plus vulgaire? Je vous assure que je n'avais pas beaucoup avancé dans ma lecture quand j'ai dû l'abandonner.
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Ici, la Nuit pourchassait le Jour comme si elle si elle lui en voulait. Pas de sentiment pour le ralentir...! Rien de concertinesque.
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