« Poète déchu, critique dramatique acariâtre, vieux libidineux aigri confit de misanthropie, Ted Wallace est un inébranlable rationaliste et un ennemi tonitruant des bonnes manières. » J'en avais l'eau à la bouche, de cette première phrase de 4ème de couv ! Moi qui adore cet humour, noir, cynique, je pensais vraiment me poiler avec ce roman apparemment so british ! Ben je me suis tapée les 456 pages de ce roman en souriant 5 fois... C'est censé être provocateur ou sarcastique, cette espèce de comédie de moeurs ?! C'est d'un convenu ! A part une scène quelque peu "originale" avec un équidé, tout le reste est d'une platitude... Ah non mais pour le coup, vraiment déçue, c'pô drôle du tout, le "héros" soit-disant ironique, insolent et déchanté, tout le tralala de la 4ème de couv, ah, il m'a bernée joli ce résumé !
J'aurais choisi pour ce roman un titre factuel bien nigaud, comme "Les vacances entre amis en rase campagne chez le p'tiot filleul, à la demande de la grande filleule." Car le titre "
L'hippopotame" est une métaphore de l'absence de délicatesse de ce parrain (non pas de la mafia ! Celui des baptêmes, si vous avez tout suivi ! ) qui casse l'ambiance pendant son séjour... or, pour moi, cet hippopotame m'a autant réjouie et fait rire que la découverte de sa petite figurine en plastique, au milieu d'une lessive en poudre.