Nous suivons le parcours d'une jeune africaine surnommée l'Amazone à la fin du XIXème siècle. Il y a deux choses qui m'ont chiffonné d'emblée : l'Amazone fait plutôt référence à une peuplade d'indiens d'Amérique du Sud et non à un peuple de guerrières africaines. La date mentionnée au début de l'aventure (1887) ne correspond pas à celle indiquée au dos de la bd pour résumer l'histoire (1895). Bref, que des choses qui ne sont pas cohérentes et qui ne mettent pas d'emblée à l'aise le lecteur potentiel. Suis-je un peu trop chipoteur ? Je pense qu'à ce niveau, l'exigence n'est pas un luxe.
Le dessin quant à lui n'est pas celui que j'affectionne avec un côté assez triangulaire et vide dans les décors. Cependant, malgré tous les défauts, je trouve que cette bd est pas aussi mal que cela. On se laisse prendre par l'histoire même si celle-ci semble dévier d'un personnage à l'autre. On ne connait pas encore les intentions de ce médecin qui semble s'adonner à des expériences pour le moins douteuses.
Il est dommage de ne pas arriver à avoir plus de sympathie pour l'héroïne qui reste trop muette et distante. Bref, il y a tout de même du chemin à parcourir.
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Dans ce premier tome, nous découvrons les personnages principaux d'une histoire un peu connue; qui nous rafraîchit la mémoire pour certains et que l'on découvre pour d'autres.
L'histoire de ces hommes et femmes arrachés à leur terre pour finir au jardin d'acclimatation comme dans un zoo.
Une histoire où beaucoup vont perdre leur âme même en pensant faire le bien.
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Une histoire atypique en deux tomes dont le premier attise la curiosité. On est en 1895, soit peu de temps après l'abolition de l'esclavage. le commerce négrier prend une autre tournure, désormais on n'achète plus les hommes mais on leur offre des contrats! Ce fut le cas de Diamanka qui sortit de sa prison et prit la route de l'Europe. Dernière des amazones du Dahomey elle se retrouve parquée comme un animal de foire dans une zone de transite appelé "jardin d'acclimatation" aux allures de zoo! Ce pan d'histoire occulté et peu glorieux dans les échanges entre France et Afrique, trouve ici quelques pages où se raconter
Le sujet est audacieux et ne manque pas d'intérêt, les dessins sont agréables et j'ai bien envie de savoir ce que va devenir cette farouche amazone fraîchement immergée dans la bourgeoisie suite à un épisode maladif qui la conduit dans le cabinet et la demeure d'un médecin à priori fasciné par sa patiente atypique.
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Découvert par hasard chez mon bouquiniste si j'ai apprécié ma lecture je trouve malgré tout que le récit reste trop en "surface" et n'exploite pas à fond tout ce qu'il nous présente. Je pensais être sur un récit plus dénonciateur du colonialisme mais finalement cela sert plus de prétexte à suivre l'histoire d'une héroïne ambivalente (forte et dépendante, vierge et charnelle) et un récit dont l'issue est incertaine, ce qui m'a tenu en haleine, tout comme cette part sombre de l'Histoire du jardin d'acclimatation que l'on connaît peu.
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À la fois évocation d’une page peu glorieuse et méconnue de l’histoire française, et portrait d’une femme forte et mystérieuse, cette série évite l’écueil du manichéisme et propose une intrigue originale dont l’issue incertaine ne peut que piquer la curiosité du lecteur.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le scénariste, habitué aux récits empreints d’humanité, a construit une histoire subtile et captivante qui devrait se conclure dans le prochain tome. La Vénus du Dahomey est mis en image d’une manière classique et avenante par Stefano Casini.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un récit attendrissant basé sur des faits historiques qui a l'avantage d'être lu par tout le monde et qui trouvera sa fin dans le prochain tome.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Attention aux mots que tu utilises, Chance. L'esclavage est aboli ! Moi je recrute !
- Ah ah ah, vous avez trop de mots différents pour dire la même chose, vous autres français !
Les femmes viennent de Vénus. Les hommes mangent des Mars.