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Les boucliers de Mars tome 1 sur 3
EAN : 9782723471565
53 pages
Glénat (09/03/2011)
3.44/5   34 notes
Résumé :
Rome, IIè siècle. L’empire de la louve est à son apogée. Après des siècles de conquêtes, l’empereur Trajan voudrait donner à son peuple ce qu’il attend : la paix. Pour cela, il voudrait mettre fin à la guerre contre les Daces sur le Danube et maintenir de bonnes relations avec ses voisins. Parmi eux, à l’Orient, se trouvent les puissants Parthes.Et le jour où, lors d’une cérémonie, l’un des boucliers de Mars s’ébranle, symbolisant une menace pour l’Empire, les Parth... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Rien à redire sur le scénario dense et riche du regretté Gilles Chaillet. On suit le récit à travers les yeux du préfet Charax, provincial d'humble origine, qui va devoir enquêter pour déjouer un complot à Rome d'abord, en Syrie ensuite, en Dacie enfin.
Car nous sommes sous le règne de l'Empereur Trajan (98-117 après Jésus Christ), en pleine guerre contre les Daces, d'autodéfense diront les faucons, de déprédation diront les colombes, qui a vidé le limes occidental et le limes oriental de ses meilleures troupes. C'est dans ce contexte qu'un étrange incident provoque l'ire de l'ambassadeur parthe à la cour des Césars, les boucliers de Mars ayant désigné son peuple comme un danger imminent pour les Fils de la louve chez les esprits superstitieux !
Charax n'aura pas le temps de faire aboutir ses investigations au Collège de Saliens, car il doit gagner sa nouvelle affectation en Orient et c'est ensuite en Syrie que continue le récit. Les soldats de la IVe Légion Scythica cantonnés au fort Zeugma et les Parthes d'Apamée se regardent en chien de faïence de chaque côté du fleuve Euphrate. Gilles Chaillet décide alors de piocher dans les bonnes vieilles histoires de "Blueberry" pour opposer les Tuniques Bleues (= les légionnaires romains) aux Apaches (= cavaliers parthes) dans les paysages désertiques qui séparent les rives de l'Euphrate de celles de l'Oronte. C'était très sympa, surtout avec cette rivalité entre le préfet plébéien et son subordonné patricien qui m'a rappelé au bon souvenir du tout début d'"Amicalement Vôtre". ^^
On aurait aussi pu aller vers le survival historique à la R.E. Howard, mais cela manquait de souffle épique pour y parvenir…

Qui est derrière tout cela ? Les faucons de Rome, les faucons de parthes ou un troisième larron ?
Le satrape Vahram à la fois ami et ennemi brouille carrément les pistes… Pour ma part j'ai senti qu'il y avait anguille sous roche avec le clan Hadrien / Sabine… (ce n'est pas comme si Hadrien avait obtenu le pouvoir dans des circonstances douteuses après la mort de Trajan lors du retour de sa campagne parthique… ^^)
Comme toujours tout cela est bien documenté sauf peut-être une petite erreur avec Vahram justement qui est qualifié de satrape d'Osroène à une époque où l'Osroène est un petit royaume indépendant entre Romains et Parthes… ^^

Là où la bande-dessinée pèche, c'est clairement au niveau du dessin. Non seulement Christian Gine n'est pas à la hauteur de son illustre mentor, mais en plus moult vignettes présentent un charadesign simple, voir simpliste par moment, pour rester gentil. J'aurais aimé pouvoir dire que les décors sont plus réussis que les personnages, mais ce n'est pas forcément le cas vu que la mise en scène un peu figée voire plan-plan privilégie les gros plans et laisse de côté les panoramiques. Pire j'ai gloussé devant la vignette un peu Lego / Playmobil de la représentation de la métropole d'Antioche page 52… On est très loin de la maestria d'un Jacques Martin ou de Gilles Chaillet. Et encrage et colorisation ne viennent pas relever les graphismes vers le haut, loin s'en faut ! (doit-on pointer du doigt Antoine Quaresma ?)
Bref on est un peu le cul entre deux chaises entre bande dessinée franco-belge à l'ancienne et partis pris modernes. Au final c'est assez bof-bof sur la forme et c'est bien dommage car une aussi bonne histoire aurait mérité meilleur traitement graphique.

PS : ce n'est pas fair-play, mais je tiens à montrer du doigt le dénommé xcorion qui s'est moqué des problèmes de santé de l'auteur quelques mois avant sa mort... Visiblement ce n'est pas la compassion qui étouffe certains dans ce pays.
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L'intrigue se déroule à Rome sous le règne de l'empereur Trajan (98-117 ap. JC). Au cours d'une cérémonie religieuse, un des douze boucliers de Mars (des boucliers sacrés auxquels les romains attribuaient une origine céleste et divine) tombe soudainement d'une balustrade sans raison. le peuple voit dans cet événement anodin le signe qu'un grand malheur menace l'Empire et désigne comme coupables les Parthes, une importante peuplade perse qui constitue une menace pour les légions en charge de la protection des frontières orientales de l'Empire. Envoyé en Syrie prendre la tête d'un fort romain aux portes du royaume des Parthes, le préfet Charax va découvrir que ces derniers ont bien des intentions belliqueuses vis-à-vis de Rome…

Je me rends compte en tentant de résumer cette histoire à quel point les choses ne sont pas simples à comprendre. J'ai dû faire quelques recherches pour mieux cerner le contexte politique de l'époque. Je suis également tombé sur une interview du regretté Gilles Chaillet où il expliquait ses intentions par rapport à cette série. En fait, son but était de réaliser un scénario entre le péplum et le western : « Je montre un fort romain très « tuniques bleues ». Des soldats de l'empire parthe font office d'Apaches. » (interview Casemate mars 2011). Reste que le propos est très documenté et s'appuie sur une base historique solide.


A la lecture du premier tome, il y a pourtant de quoi être perdu. Un nombre incalculable de protagonistes, beaucoup de textes, des considérations politico-religieuses difficiles à saisir et la désagréable impression de survoler les événements sans jamais avoir envie de s'y pencher avec plus d'attention. Sans doute est-ce lié au fait qu'il n'y a pas de véritable personnage principal. On saute d'intervenant en intervenant (de l'empereur romain au chef parthe, du préfet Charax au simple légionnaire, de l'intrigante à la jeune esclave, etc.) sans jamais vraiment savoir qui tient le rôle le plus important. Je dirais donc que c'est bavard et que ça manque singulièrement d'épaisseur. Sans compter que le dessin ne m'a pas emballé plus que cela. Je l'ai trouvé très appliqué et très précis au niveau des décors mais j'ai eu l'impression de découvrir un travail assez scolaire, avec un peu trop de gros plans sur des visages un brin figés. Bref, on est loin de Delaby et de son Murena.

Malgré tous ces griefs je me suis tout de même lancé dans le tome 2. Et là il faut reconnaître que le vent tourne dans le bon sens. le préfet Charax devient la figure centrale de l'histoire et les développements du scénario gagnent en limpidité. le complot se précise, il y a plus d'action, le sang coule et on voit même une ou deux poitrines dénudées (oui je sais c'est mince comme argument mais vous commencez à me connaître^^). Une lecture qui m'a donc beaucoup plus emballé et qui confirme mon adage très personnel selon lequel il vaut mieux attendre qu'une série soit terminée avant de s'y lancer. Pour le coup ce n'est pas tout à fait exact puisque le troisième et dernier tome ne sortira qu'en mai prochain. Et je crois bien que je serai au rendez-vous…
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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En pleine cérémonie des ides de mars, en présence de l'auguste Trajan et d'un prince Parthe, un bouclier de Mars tombe. Selon la légende, cela est annonciateur d'un bien mauvais présage. Et les Parthes sont directement désignés par la vindicte populaire. Aidé par le sénateur Hadrien, Trajan fait tout pour calmer la situation. Il a déjà bien à faire en Dacie sans avoir à ouvrir un nouveau front en Orient. Mais un terrible complot a débuté et il va coller aux sandales du général Charax, de naissance plébéienne, il va devoir survivre au milieu des moeurs des patriciens. Charax va se retrouver à la tête de la petite garnison surveillant la frontière Parthe. Et cela ne pas être de tout repos !

J'ai apprécié ce premier tome même si parfois certaines ellipses sont maladroites mais le récit l'emporte tout de même. Il m'a également laissé sur ma faim. Normal ce n'est que la première partie, pourtant à la dernière page, j'ai eu le sentiment qu'il manquait quelque chose. Tout le long, je me suis posé des questions : qui est réellement à l'origine de tout cela (Parthes, pas Parthes) ? pourquoi (bon ça, ça semble évident mais je joue la carte de la prudence) ? Et puis, l'album est déjà fini ?
Mais ce quelque chose de manquant doit en partie provenir des dessins. Les cases sont souvent sombres et il n'y a rien de plus logique à cela avec une telle histoire. Mais les dessins manquent de précisions, pas spécialement dans les détails, mais dans les précisions. Dur de faire la différence parmi certains personnages. Dur d'apprécier certains paysages ou certaines scènes d'action. Même si le trait se veut plus « réaliste », mais ici ça ne fonctionne pas totalement. Dur du coup d'apprécier et d'entrer plus dans l'histoire.
Cela ne va pas m'empêcher de lire la suite : que va-t-on mettre sur le dos de Mars ?!
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Dans la Rome antique, une légende prétend que le dieu Mars envoya aux romains un bouclier de bronze capable de prédire un conflit futur. 11 copies furent exécutés pour éviter qu'on ne vole le précieux bouclier.
Mais quelques 800 ans plus tard, alors qu'ils sont exposés au public, l'un des boucliers tombe et roule vers le représentant des Parthes, peuple ennemi des Romains, reveillant ainsi de vieux conflits…
Voilà une bd plutôt immersive, avec un graphisme assez vivant, qui plaira certainement aux férus d'histoire et aux amateurs de Péplums. Pour les autres par contre, et j'en fais partie malheureusement, les intrigues politiques et les nombreuses références au monde romain peuvent être un peu indigestes. Les dessins n'aident pas vraiment car l'ensemble est un peu fouillis, j'ai eu du mal à savoir qui était qui, les bulles sont petites et chargées, la typo elle même est peu lisible.
En matière de Péplum je partais de zéro, c'est vrai, mais j'avais vu petite le film Spartacus, avec ses décors en carton pâte, et l'avais trouvé vraiment marrant. Ici, pas tellement d'humour, et beaucoup de palabres qui m'ont barbé.
Arrivée en fin d'ouvrage, j'avoue n'avoir pas tout compris à l'histoire… Les tomes suivants doivent certainement éclaircir l'intrigue, cependant je n'ai pas apprécié suffisamment ce premier opus pour avoir envie de persévérer.
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J'aime bien lire les bds qui retracent des histoires se passant sous l'Empire romain. En l'occurrence, nous explorons le règne de Trajan qui a été peu évoqué jusqu'ici. On découvre l'obsession de l'Empire à vouloir protéger ses frontières que ce soit le long du Danube ou encore dans les lointaines provinces du Moyen-Orient. Pour autant, Trajan ira encore plus loin dans la conquête de nouveaux territoires. En effet, aucun empereur romain n'a été aussi loin à l'est, et aucun n'a autant étendu l'empire.

Il est question d'une prophétie funeste liée à un bouclier. On s'aperçoit très vite qu'il s'agit plus de manipulation politique qui accuse les Parthes, de fragiles partenaires des romains qui n'hésiteront pas à bafouer les traités de paix pour conquérir l'Arménie et la Mésopotamie. Il est dommage que la mise en scène soit si pesante par moment ce qui a pour conséquence d'avoir l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose. le graphisme ne semble pas à la hauteur de ce projet. On ne reconnait guère les différents protagonistes ce qui est un peu ennuyeux.

Cependant, dans l'ensemble, cela reste passable. Bref, l'enthousiasme n'y est pas. Je reconnais un travail de rigueur au niveau de l'histoire de l'Empire romain. le scénariste est malheureusement décédé peu avant la parution du second tome. Cela ne va pas aider pour la suite.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
[le parthe Vahram au romain Charax]
- Qu’ils écrivent en grec, en latin ou ne persan, leurs mots sont des bonbons sucrés qui nous plongent dans la volupté d’un monde merveilleux où seul, à dire vrai, les dieux ont accès. En de la terre ingrate du Latium un nouveau jardin des Hespérides, votre Virgile ne procédait pas autrement.
- Je n’ai jamais lu Virgile, seigneur Vahram. Pas davantage Properce ou Catulle. Ma mère était une demi-barbare et mon père un simple paysan dalmate. C’est à l’armée que j’ai appris à lire. Dans les manuels de stratégie militaire ! La poésie est un luxe réservé à ceux qui ont des loisirs. Moi, ma vie se résume à des batailles. A patauger dans la neige et dans la boue. A défier les Parques, loin des douceurs de la vie citadine et de leurs chantres… J’ai usé ma jeunesse à me battre contre ces barbares qui se bousculent à nos frontières et nous menaces. Mes galons, grand satrape, je les dois à la vigueur de mon bras, pas à ma naissance ! Alors la poésie…
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[le tribun Bestia au préfet Charax]
- Attends que nous soyons à Antioche ! Après une pareille débâcle, tu vas devoir rendre des comptes. Et le gouverneur de la province, c’est mon père : Cornelius Palma, tu connais ? Oui, bien sûr, alors, bientôt, tu vas pouvoir dire adieu à ton commandement.
- Le voilà donc, l’arrogant tribun si prompt à dégainer : un petit morveux qui va pleurnicher dans le giron paternel ! Les parvenus de ton engeance encombrent décidément l’armée. Mais respectons au moins le nom de ton père, lui est un héros.
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[l’empereur romain Trajan à l'ambassadeur parthe Vahram]
- Demain je regagnerai le Danube où nos légions achèvent cette guerre dont les Daces portent l’entière et terrible responsabilité. Il fallait bien que Rome se défende !
- Il vous fallait également prendre leurs mines d’or sous votre contrôle !
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[le romain Charax au parthe Vahram]
- Je n’aime pas ce pays. Trop de sable. Trop de poussière. De cette chaleur moite qui vous colle à la peau ! Ici, la vie coule au ralenti, au rythme de ce fleuve paresseux, incapable de nous prodiguer un peu de sa fraîcheur ! Ici, je m’emmerde satrape.
- Pourtant nos poètes ont chanté l’émeraude de son onde et la richesse de ses rives. Il est vrai, je le reconnais, que leurs vers ont souvent l’art de draper la vérité des ornements fallacieux de la prosodie. De leurs lèvres se répand un miel trompeur…
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- Au nom de mon roi, le Maharadjah Kushana, j’accuse, moi aussi, les Parthes de vouloir la guerre ! Ils se prennent pour les héritiers d’Iskandar, celui que vous appelez Alexandre le Grand ! Leur soif de conquête leur brûle la gorge ! Les dieux le savent bien, eux qui les dénoncent en ce jour à la face du monde !
- Un bouclier tombe et vous tremblez tous comme des chiffes molles ! Ah ça, si nos fomentions un coup contre Rome, je peux vous assurer que vos dieux n’entreraient pas dans la confidence.
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