"On dit qu'un tableau raconte une histoire" (quatrième de couverture).
Indéniablement, le radeau de la Méduse est une histoire, une histoire vécue, une épouvantable histoire. Une énorme erreur d'un commandant incapable, dépassé par les événements, sans aucun sens de la navigation, pistonné qu'il était.
Théodore Géricault, peintre romantique, précurseur de l'impressionnisme, peignit, avec talent et avec ses tripes, le martyre de ses hommes, perdus sur un radeau, qui perdirent, également leur âme .
Le tableau obtint beaucoup d'éloges mais fut très controversé, à l'époque, récupéré qu'il fut, politiquement, par les uns et par les autres.
Il n'empêche que, dans sa courte vie, la toile du radeau de la Méduse apporta au peintre la notoriété.
Ici, sous couvert d'une intrigue menée par une jolie femme anglaise, la biographie de Géricault se déroule de façon épique bien dans la façon dont la vie du peintre s'est déroulée. Eleanor perdit, elle, en avouant sa traitrise, l'homme qu'elle aimait.
Cette série des grands peintres a des hauts et des bas. Cet album, lui serait plutôt dans le haut, bien que je l'ai trouvé un peu bavard, il est de bonne facture. le scénario sans être brillant est efficace et les dessins bien maitrisés. Scènes de mer comme scènes de ville sont d'un trait précis au noir entourant. Il serait possible de critiquer la couleur, bien souvent sépia, mais ce serait aller un peu loin quoique ce soit dans l'air du temps et, pas toujours, avec bonheur.
Un dossier avec quelques reproductions de tableaux complète cet album.
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