Après quelques textes plus âpres, il est bon de se pencher sur un conte tout doux et chaleureux. Ce petit texte était exactement ce qu'il me fallait. La plume est douce et tendre, les illustrations nous plongent immédiatement dans un noël cotonneux et enveloppant.
Prune est une petite orpheline, qui, même pour la période de Noël, n'a pas trouvé de famille d'accueil.
Elle prend le train pour aller passer les vacances dans un autre orphelinat, là où on rassemble tous les enfants de la région, qui comme elle, restent désespérément seuls même durant ces temps de trêve et de bonheurs partagés.
Durant son voyage, Prune s'invente une grand-mère vivant dans un petit village dans lequel le train fait escale. Elle saute donc hors du train et part à la rencontre de sa grand-mère.
J'ai cru un moment que l'autrice allait nous proposer un texte dans la lignée de la petite fille aux allumettes, mais ici, même si Prune dort à la belle étoile, a faim et très froid, elle finira par faire la rencontre de la famille Martin, et surtout, de recevoir comme cadeau de Noël une jolie poupée prénommée Fleur de houx.
Un happy end après une quarantaine de pages remplies de péripéties et de rebondissements, de nounours qui parlent, de poupées qui s'endorment debout sur les étagères du marchand de jouets, de barbe à papa et de pommes d'amour.
Une très belle histoire que je tenterai de raconter à ma petite fille lors de nos prochaines vacances d'hiver.
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Quand une poupée de porcelaine nommée Fleur de Houx attend son "enfant de Noël" et qu'une petite orpheline fugue et s'invente une grand mère, leur rencontre à la veille de Noël est forcément magique!
Ce roman "première lecture" est très facile d'accès. Il s'agit d'un véritable conte de Noël avec tout ce qu'il faut : une orpheline, une magnifique poupée douée de pensée et même de parole, un couple sans enfant et un rabat-joie qui n'aime ni Noël ni les enfants...Nous sommes plongés dans une atmosphère années 50 avec de délicates illustrations, on grelotte dans la neige avec Prune, on s'émerveille aussi devant les boutiques illuminées et on a le nez collé à la fenêtre pour regarder les sapins et les tables de fête.
Petit plus : nous avons droit à la fin de l'ouvrage à un supplément illustré avec des jeux et un petit historique des poupées.
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Ceci est une histoire de vœu. C'est aussi l'histoire d'une poupée et d'une petite fille.L'histoire commence par la poupée. Elle s'appelait, bien sûr, Fleur de Houx. Elle n'aurait pas pu s'appeler autrement, avec sa robe de Noël rouge comme ses chaussures, ses chaussettes et son jupon verts, toute rouge et vert comme une couronne de houx.
Les poupées ne sont pas comme nous. Les gens sont vivants dès la naissance, mais les poupées ne commencent vraiment à vivre que lorsque quelqu'un joue avec elles.
"Je veux qu'on joue avec moi, se disait Fleur de Houx, je veux quelqu'un qui fasse bouger mes bras et mes jambes, qui me fasse ouvrir et fermer les yeux. Je voudrais tant ! Oh, je voudrais tant !"
La rivière (français : Le Fleuve) est un film romantique américain en Technicolor de 1951 réalisé par Jean Renoir et tourné en Inde.
Dramatisation du roman du même nom de 1946 de Rumer Godden, le récit du film suit la majorité et le premier amour d'un adolescent, avec la rivière homonyme comme thème central et toile de fond.
Le film a été produit par Kenneth McEldowney et la musique originale était de M. A. Partha Sarathy.