Les enquêtes de Jane Austen, tome 3 : L'Evadé du canal

C'est uniquement le nom de Jane Austen qui a fait que j'ai lu ce roman, qui s'est avéré être le troisième tome d'une série ( que j'ai donc prise en cours...). Je ne rate aucune Austenerie même les plus loufoques (zombies entre autres ...)

Ma première déception vient de ce que ce roman s'adresse à un public très jeune (à mon avis : 8-12ans), et je ne suis pas la cible, donc j'ai essayé de passer outre ,et de le voir pour ce qu'il est : un roman jeunesse.
Il ne se passe pas grand-chose, l'enquête arrivant vraiment aux deux tiers de l'histoire et n'étant pas palpitante pour une adulte.
Les points forts du roman ,c' est l'immersion dans l'époque : on est en 1789 et le décor est bien retranscrit.

Les soeurs Austen sont invitées à se joindre à leur père qui se rend à Oxford , où elle pourront admirer les exploits sportifs de leur frère étudiant , à l' aviron. Elles se balladent dans la ville, achétent des rubans, découvrent le chantier d'un canal , perdent leur chien de compagnie, quand soudain un des prisonniers -ouvriers s'échappe. Jane fera tout pour l'innocenter...

Si l'ambiance est assez réussie,mais l'enquête assez douce ( parce que prévue pour un jeune lectorat). Je me suis demandée tout du long : pourquoi Jane Austen ? Si ce n'est pour se différencier, sortir du lot parmi les multiples parution de livres jeunesse, et se servir de son nom, de sa célébrité auprès des adultes décideurs d'achats ( parce que les enfants de 8- 12 ans ne la connaissent pas...).
Pourquoi prendre la famille Austen si c'est pour tordre un peu la réalité, car Jane n'a bien-sûr jamais enquêté !
La quatrième de couverture nous annonce que ce récit s'inspire d'Orgueil et préjugés... En quoi ? !!!! le père Austen est bien moins passif et rêveur que le père Bennet, la mère y est totalement absente, alors qu'elle est une figure majeure du roman "Orgueil.". Les soeurs Austen ont un chien ( de mémoire dans les romans de Jane Austen, il n'y a jamais de chien dans les promenades ), c'est prêter des sentiments très XX et XXI ° siècle au XVIII, que de donner autant d'importance à un animal de compagnie.
Et puis , l'intrigue n'a RIEN, mais RIEN à voir avec celle d' Orgueil et préjugés !
Il n'y a pas d'allusion au fait de marier les soeurs Austen, pas de jeunes prétendants et soupirants, pas de bal, pas d'invitation, , pas d'histoire de maison perdue au bénéfice d'un lointain cousin qui en hériterait parce que c'est la loi..
Rien à voir, donc pourquoi prendre de réelles personnes , pourquoi se servir du nom de Jane Austen, si c'est pour ne rien respecter à part l'époque et les liens de sororité ? Pour vendre ! Voilà ce que j'en ai conclu, et je n'ai pas trouvé ça trés honnête. On ne peut pas mettre Jane Austen à toutes les sauces si on ne respecte pas son oeuvre ou son nom , elle n'est pas une marchandise !

Une série avec une jolie ambiance XVIII ° siècle, charmante, et sympathique , mais une histoire policière un peu fade pour qui dépasse les 12 ans. Ça m'apprendra à leur piquer des romans !

J'attendais avec impatience la lecture du tome 3 de cette série qui a été un petit coup de coeur tant au niveau du personnage de Jane ou de Cassandra mais également des intrigues bien ficelés pour du jeunesse.
Mais je dois avouer que ce troisième tome m'a déçu par rapport au premier qui a été un véritable coup de coeur !
Je vous présente le livre :
Dans cette histoire, nous allons suivre Jane Austen qui est invitée à Oxford par son frère Henry pour assister à des courses d'aviron. La jeune fille s'y rend en compagnie de sa soeur et de son père et y découvre le chantier d'un canal près de l'université où étudie le jeune homme. Mais lorsqu'un détenu y travaillant s'échappe et que le chien de Jane, Grandison, disparaît avec lui, les soeurs Austen décident d'agir. Qui est donc l'évadé du canal ? Pourquoi rôde- t-il toujours dans les parages de la ville au lieu de s'enfuir le plus loin possible pour ne pas être retrouvé ?
Revenons à ma lecture. le premier se concentrait sur une affaire de fantôme, un mythe et le deuxième plutôt sur un vol mais le troisième parlait d'escroquerie, de disparition et de canal. le côté canal, marin ne m'a pas séduite sur le coup mais je me suis laissée tenter. Et j'ai trouvé que l'on traîne un peu trop l'affaire et le mystère de l'évadé et que dans un peu moins des 100 pages de la fin, on découvre vraiment l'action. Je trouve aussi que la place de la femme est vraiment mise en arrière par tout les personnages féminins qui pensent comme les hommes que les femmes sont de pauvres créatures fragiles et qui ne devraient être trop intelligente, à part, évidemment, Jane, l'héroïne et un peu sa soeur. A part ses deux personnages, je trouve que tous les personnages féminins ne se remettent pas en question concernant le féminisme. Je trouve que c'est quand même bien abordé.
Mais, mis à part tous ces petits détails, j'ai trouvé ma lecture assez plaisante.
Je pense que cela peut faire envie pour les fans de la série ou d'enquête jeunesse.
En tous cas, je vous souhaite de bonnes lectures !

Angleterre, 1789, Jane Austen est invitée par son frère aîné, Henry, à venir à Oxford pour assister à une course d'aviron. Accompagnée de son père, le révérend Austen, de sa soeur Cassandra et de son chien Grandison, ils assistent à la construction de canaux dans la ville. Ils découvrent le chantier, les canaux étant creusés par des prisonniers, surveillés par des gardiens. Mais il suffit d'une minute d'inattention pour que l'un d'entre eux prenne la fuite. Pour quelle raison, ce détenu s'échappe-t-il ? Coupable à tort, convaincue de son innocence, Jane est prête à tout pour que justice soit faite. Avec l'aide de sa famille, elle va se lancer à la poursuite de l'évadé du canal.

Dans cet opus, nous sommes en compagnie de la famille Austen, à la recherche d'un prisonnier-ouvrier ayant pris la fuite. Jane se montre sous une nouvelle envergure, prête à résoudre cette enquête. Elle fera preuve de malice, d'esprit de rébellion et de volonté de justice. N'ayant pas lu les tomes précédents, il est difficile pour moi de me prononcer sur la qualité de cette nouvelle enquête par rapport aux enquêtes précédentes. Ce qui m'a poussé à lire ce roman est le nom de cette femme lettrée au succès de renom pourtant il faut bien se l'avouer que ce qui s'y passe est bien différent des romans de l'écrivaine comme Orgueil et Préjugés. Ce roman est bien éloigné du réalisme de la vie quotidienne de l'écrivaine car ici l'héroïne est présentée comme une enquêtrice ce qui n'aurait pas été convenable pour les moeurs de son époque. C'est original d'avoir choisi une femme comme personnage principal, occupant ce rôle car très souvent ce sont les hommes qui résolvent les enquêtes, les femmes étant décrédibilisées. Je recommande aux lecteurs qui ont apprécié cette lecture de se lancer dans la série d'enquêtes Sherlock, Lupin et Moi d'Irène Adler.

Retrouvez Jane Austen, 13 ans, dans une nouvelle aventure pour résoudre le mystère entourant « l'évadé du canal » à Oxford. Il s'agit du troisième tome de la série « les enquêtes de Jane Austen ». A chaque tome Julia Golding s'inspire d'un des romans de l'autrice anglaise. Pour celui-ci elle reprend « Orgueil et préjugés » car la jeune Jane est prompte à juger son prochain d'un autre milieu social.

J'avais eu un coup de coeur pour le premier tome avec une enquête prenante et une représentation de la société anglaise intéressante. le deux m'avait légèrement moins emballée dans son enquête. Celui-ci continue d'exploiter des éléments de société (la gestion des prisonniers, l'injustice sociale face à la « Justice » etc.) qui restent intéressants mais l'enquête arrive trop tardivement pour moi. Il faut attendre la moitié du livre pour que les premiers indices de l'enquête arrivent et ils sont légers. La fuite du prisonnier arrive quasiment à la fin.

Un échappé du canal, une enquête et des sujets sociétaux :
« L'évadé du canal » a les mêmes ressorts que les deux premiers tomes. Jane enquête sur un événement qui révèle aux lecteurs une problématique sociétale. Dans le premier nous avions le mystère du fantôme de l'abbaye avec l'injustice sociale, l'impunité des classes supérieures et la place de chacun dans la société selon une hiérarchie prédéfinie.
Dans le second nous avions le vol du collier et le racisme, la place de chacun et tout ce que cela implique et l'enseignement des jeunes femmes.
Dans « l'évadé du canal » nous avons l'affaire de ce fameux évadé du canal et les préjugés sur certains métiers (ici les bateliers), l'importance de la réputation, l'inégalité face à la justice… Systématiquement nous voyons la place des femmes (surtout que Jane et sa soeur n'ont pas été élevées pour se plier exactement à ce qui est attendu des femmes ; ce qui leur donne la possibilité de critiquer et de constater les différences), et l'injustice sociale qui ne vous donne pas les mêmes chances face à la justice si elle doit s'appliquer.

Orgueil et préjugés :
Il est présent à travers, notamment, Jane. Jane, de par son éducation et son intelligence peut être parfois sujette à l'orgueil. C'est un « travers » qui lui cause quelques soucis, surtout dans ses interactions avec les autres. C'est là que Cassandra vient la compléter à la perfection et compenser ses manques.
Les préjugés se retrouvent dans sa manière de juger certaines personnes uniquement parce qu'elles “ressemblent à”, ou “sont des”. Pour l'évadé du canal, elle est prompte à l'accuser et faire de lui un homme ignoble parce qu'elle le voit sale et colérique (ce qui s'explique par ses récentes aventures.) Elle fera de même avec la fille d'un batelier. Là encore, c'est Cassandra qui lui fera ouvrir les yeux.

Le conseil de la bibliothécaire : Comme les tomes précédents, « l'évadé du canal » peut être lu dès 10 ans. Je qualifiais les précédents tomes de cosy mystery. Celui-ci s'en rapproche mais l'enquête est nettement moins présente. Il passe beaucoup de temps à nous expliquer le canal et la vie qui tourne autour (les bateliers, les prisonniers qui purgent leur peine en participant au chantier etc.)
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Alors qu'elle se trouve à Bath avec son père et sa soeur Cassandra, pour rendre visite à l'un de ses frères et assister à une course d'aviron, la jeune Jane Austen se retrouve inexplicablement mêlée à l'évasion d'un détenu.

J'ai à nouveau beaucoup aimé ma lecture. Contrairement aux premiers opus, les nombreux jeux de mots, de lettres et autres énigmes parsemant le récit ont plus ou moins disparus. Si j'avais trouvé que c'était un point fort du premier tome, j'apprécie tout autant que l'autrice ne soit pas restée figée sur cette idée. Point ou très peu également de parallèles avec l'un ou l'autre des romans de Jane Austen et, là encore, ça ne m'a pas manquée.

Et les points forts sont nombreux, j'ai adoré me retrouver à Bath, dans cette ambiance universitaire plaisante, être en présence d'autres membres de la famille de Jane Austen, et en apprendre plus sur la construction des canaux de la ville. le récit en est véritablement enrichi. L'enquête est à ajouter aux aspects positifs, on reste dans quelque chose d'assez soft, adapté au jeune lectorat, tout en dénonçant les injustices et les conditions de vie des détenus de l'époque.

Quant aux personnages attachants et à l'humour, ils n'ont pas désertés bien sûr ! Bien sûr, on ne peut pas toujours en dire autant du réalisme mais je ne crois pas qu'on s'en étonnera. Bref, encore une bien agréable petite lecture. Pour autant, j'espère que de la même manière qu'elle a su se renouveler d'un tome à l'autre, l'autrice saura aussi s'arrêter au bon moment dans cette série. Toutes les bonnes choses ont une fin.
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