La danse du panda

Aujourd'hui je vous propose une vraie petite pépite d'émotion et de tendresse. Plus qu'un coup de coeur, une rencontre, un rendez-vous, une évidence. Il s'agit de la danse du panda, de James Gould-Born.
Danny élève seul son fils de onze ans, Will, qui n'a plus prononcé un seul mot depuis la mort accidentelle de sa mère un an plus tôt. Alors que son propriétaire le menace pour qu'il lui paye ses deux mois de loyer en retard et qu'il vient de perdre son travail, il va se retrouver inspiré par des artistes de rue qu'il a vu gagner pas mal d'argent et dépense ses dernières pièces dans un costume défraîchi de panda. Ainsi costumé, il exécute chaque jour dans un parc une danse assez pathétique. Un jour, son fils se fait brutaliser devant ses yeux. Il lui porte secours, et un miracle se produit. Will reparle après un an de silence. Ignorant à qui il s'adresse, le petit garçon va confier sa douleur, ses peines et sa tristesse au panda géant. Danny réussira-t-il par ce subterfuge à se rapprocher de son fils et regagner sa confiance ?
Ce premier roman est juste incroyable de justesse, de pudeur, de retenue, de tendresse et d'émotion. En plus de cela, il ne manque pas de jolis moments d'humour comme seuls les anglais savent le faire.
Dès les premières pages, j'ai senti que j'allais m'attacher à ces deux personnages malmenés par le destin, cabossés par la vie. On souffre pour et avec eux, on espère pour eux des jours plus beaux et lumineux. Quel personnage que Danny, ce papa plein de courage et d'amour envers son fils et Will, ce petit bonhomme qui en plus d'avoir perdu prématurément sa maman subi les railleries et le harcèlement de ses camarades. Vraiment leurs histoires m'ont touchées au point que plus d'une fois j'ai senti mon coeur se serrer, mes yeux s'embuer et finalement les larmes couler.
La plume de l' auteur est si visuel et imagée que les mots deviennent images et qu'un véritable film se joue sous nos yeux de lecteur, rendant chaque mot, chaque phrase, chaque émotion encore plus forte, plus belle, plus vraie.
Inutile de vous dire qu'une fois commencé j'ai été incapable de lâcher ce roman. J'étais à la fois partagée entre l'envie de le dévorer et le besoin de ralentir afin de garder ces si beaux personnages près de moi.
Un roman profond, sensible, à la fois émouvant et par moment empli d'humour so British. Une fable sociale, un récit inspirant qui nous apprendrait presque à danser sous la pluie en attendant l'arc-en-ciel !
Une plume qui n'a pas été sans me rappeler un certain Nick Hornby et son célèbre roman "A propos d'un gamin".
Une vraie petite merveille à découvrir absolument et à coup sûr un cadeau à faire à tous les papas lecteurs pour la fête des pères ! En tous les cas, je vous conseille de profiter du mois anglais pour le lire !
Pour ma part, je vais attendre avec impatience les prochains romans de cet auteur à la plume prometteuse.

#LaDansedupanda #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions Préludes pour m'avoir permis de lire ce livre avant sa publication ( 4 Mai).
Je soulignerai dans un premier temps la traductrice Anne Damour pour son travail.
Ce livre fait passer le lecteur par tout un éventail de sensations, du rire au larmes, de la colère, au mal-être.
Le style est fluide et l'histoire est simple, mais absolument pas simpliste, au contraire.
Danny et Liz formaient un couple, avec Will leur enfant, Ils réussissaient à vivre car chaque parent travaillait. Puis soudain un accident de voiture, Liz décède, Will dans la voiture s'en sort, mais il décide de ne plus parler. Danny effondré dans sa douleur, tente de maintenir la famille par son maigre travail, mais n'y parvient pas. Après son licenciement, à bout de ressources, après avoir remarqué que les artistes de rue gagnaient bien leur vie, il va décider de devenir un artiste de rue avec un costume de Panda.
C'est avec beaucoup de tendresse que l'auteur nous parle du rapprochement au départ improbable de se père avec son fil, il va amener ces deux souffrances individuelles, à ne former plus qu'une équipe soudée. Un magnifique livre sur le deuil, et sur la famille, mais surtout sur le lien père-fils.

Il y a 14 mois, Danny a perdu sa femme dans un accident.
Son fils de 11 ans, Will, n'a pas prononcé un mot depuis le décès de sa mère.
Les difficultés financières s'enchaînent et il peine à régler le loyer. Il peine tout court.
La perte de son travail en rajoute une couche supplémentaire.
Ne réussissant pas à retrouver un emploi, malgré de multiples recherches, Danny repense aux artistes de rue présents dans le parc, à l'argent qu'ils arrivent à gagner plutôt facilement et une idée germe : Pourquoi pas lui ?
Un achat plus tard et il retourne dans le parc d'un pas presque assuré, vêtu d'un costume de panda...
Danny ne le sait pas encore, mais il n'est pas au bout de ses surprises !

C'est un très bon roman. Rempli de bonnes choses. L'humour y est très présent. Et pour moi l'humour c'est vraiment important. Rire quand ça ne va pas, quand rien ne va, ça fait toujours du bien. J'ai ris aux éclats pendant ma lecture et ça m'a plu. Donc de l'humour oui, sans pour autant perdre de vue la gravité des choses. Car ce roman aborde des sujets délicats comme le deuil, la solitude, le fait de faire face coûte que coûte, d'être celui qui doit rester debout quand tout s'effondre.

J'ai adoré voir la relation entre Danny et Will se recréer. le père et le fils se sont éloignés sans vraiment le voir, ni le vouloir.
Will m'a touché, il est très émouvant ce bonhomme. Mon coeur de maman a souffert à certains passages avec lui.
En plus du père et du fils, il y a toute une galerie de personnages. du plus sympa au pire. du propriétaire douteux au professeur touchant et compréhensif en passant par un magicien un poil zinzin. J'ai beaucoup aimé Krystal et Ivan. Elle et son franc parler, sa façon d'être, ses répliques assassines. Lui et sa belle amitié. Un colosse au coeur tendre.

En bref, c'est drôle, c'est doux, c'est beau et on s'attache à Danny et sa bande. Ce roman est une très belle découverte.

Il y a des romans qui, dès les premières pages, nous enthousiasment. Dès que j'ai démarré La danse du panda de James Gould-Bourn, j'ai SU que j'allais l'adorer. J'ai quand même croisé les doigts pour que la fin soit à la hauteur des premières pages que je venais de lire, que tout ne se casse pas la figure ou retombe comme un soufflé. Parce que le début laisse penser à une histoire touchante et que moi je la voulais cette histoire touchante.

Danny est veuf et, depuis la mort de sa femme, son fils n'a pas dit un mot. Son propriétaire lui laisse deux mois pour régler ses dettes – quatre mois de loyer avec 30% d'intérêts, la générosité faite homme – sinon son homme de main, Mr Dent, réduira ses jambes en petits tas d'os. Malheureusement, le même jour que ces menaces non voilées, Danny se fait virer et ne trouve pas le moindre emploi en ratissant Londres. Alors il n'a plus rien à perdre et il tente un coup : il achète un costume fatigué de panda – que la plupart des gens prennent pour un costume de rat, de blaireau ou de furet – et s'installe dans un parc en tant qu'artiste de rue. Pas idiot. Sauf que Danny n'a pas particulièrement de talent. Alors il danse. Mal. Un jour, il aperçoit son fils se faire taper dessus par les caïds du collège et il intervient dans son costume de panda. Et il entend un « merci » sorti spontanément de la bouche de son fils. Will prend alors l'habitude de venir parler au panda, sans savoir que son père se cache dans le costume. C'est l'occasion pour Danny de comprendre son fils et de se rapprocher de lui. Mais en dehors de ces rendez-vous avec son fils, Danny doit absolument trouver de quoi payer son loyer…

Qu'est-ce que j'ai ri ! Ce roman est absolument génial. Je pourrai vous raconter des tonnes et des tonnes de passages qui m'ont fait mais tellement rire ! Les autres costumes que le vendeur propose à Danny, son premier jour de boulot, les réparties cinglantes de Krystal, l'histoire du lapin, les « pandas qui dansent » et tant d'autres. Les personnages sont tellement attachants, drôles, touchants que La danse du panda n'est pas seulement un roman drôle. On y évoque le deuil, le harcèlement, les difficultés à finir les fins de mois, l'amour et l'amitié… et aussi la mafia et les bars à hôtesse.

Franchement, j'ai passé un moment tellement génial avec ce roman que je réalise que ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. C'est un vrai de vrai coup de coeur et je vous le recommande car ça fait un bien fou de s'émouvoir et de rire autant. James Gold-Bloum a un véritable talent. Dommage qu'il s'agisse de son premier roman, parce que je me serais bien ruée sur les autres s'il y en avait.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..

Un an après la mort de Liz, Danny Malooley peine à se relever. La disparition de sa femme l'oblige à travailler plus que de raison mais il peine à payer son loyer. Et il n'est pas aussi présent qu'il souhaiterait l'être pour son fils Will, qui ne parle plus. Tout bascule lorsque son propriétaire le menace, et pas seulement d'expulsion, et qu'en prime il perd son boulot. C'est en errant dans le parc, désespéré, qu'il voit des artistes de rue et qu'une idée lui vient en tête pour gagner de l'argent. Il se trouve un déguisement, et fait attention à ne pas mettre Will au courant.

Ca commence comme dans un engrenage. Un cercle vicieux dans lequel s'enfonce Danny suite à la mort de Liz. Il fait de son mieux, mais ce n'est pas assez. Will reste muré dans le silence. Il ne parle à personne. Seul Mo, son meilleur ami, est proche de lui et lui sert "d'interprète".
Ce duo père – fils est terriblement touchant. Ils sont ensemble mais tellement distants, tels deux étrangers vivant sous le même toit. Une grande tristesse m'a envahi devant leur histoire. Impossible de faire autrement, l'émotion est au rendez-vous. Quelques pointes d'humour, des situations cocasses amènent le sourire sur mes lèvres. La situation est triste, mais je me suis attachée à eux. Je veux que leur situation s'améliore, que Will retrouve la parole, que Danny trouve une solution. C'est de l'émotion à l'état pur, c'est doux tout en étant violent dans les faits. Où se trouve la porte de sortie? Je vous assure que si vous commencez à lire leur histoire, vous ne pourrez plus la lâcher. Vous aussi aurez envie de passer du temps avec ce duo, de leur envoyer des ondes positives, de leur souhaiter de trouver enfin un peu de bonheur. Vous ne le regretterez pas je vous l'assure. Alors, êtes-vous prêt à entrer en scène avec le panda?