L'ami zarbi

Quand un Zarbi (créature extra-terrestre) vient demander de l'aide à un jeune garçon pour mieux comprendre le monde des humains…

Ce roman fait partie de la collection Flash fiction chez Rageot, des lectures courtes et adaptées aux DYS. le texte n'est pas centré, les pages sont jaunies, tout est fait pour faciliter la lecture et donner du confort.
Le roman est abondamment illustré de façon tout à fait correcte et en adéquation avec le texte ce qui aide à la lecture.

Ce roman-là compte 121 pages. Les chapitres sont assez courts et ciblés sur un événement particulier ce qui aide pour suivre l'intrigue.
Il s'agit d'une histoire de science-fiction même si elle est bien ancrée dans le réel au premier abord. J'ai apprécié le début, la rencontre entre le Zarbi et Théo. Puis le propos de l'auteur devient trop édifiant, forçant son discours sur la sauvegarde nécessaire de la planète et le manque de solidarité chez les humains. Les idées sont bonnes mais l'insistance ou la façon de faire passer le message sont irritantes. Cela manque de subtilité à mon sens. Et la fin reste tout de même bien pessimiste…
Je reste donc assez déçue par ce roman.

Lecture demandée, pas un choix spontané. Rencontre par la suite avec l'auteur, un moment intéressant.
La lecture intrinsèque n'a pas été un coup de foudre; certains livres sont assurément pour tous les publics (les Tintins, pour les lecteurs de 7 à 77 ans), ce n'est pas tout à fait le cas de celui-ci.
Les illustrations sont un peu mièvres, l'histoire... aussi très franchement; l'intrigue ne tient pas à grand chose et sa morale est trop évidente pour en faire grand cas. C'est mignon et attendrissant, mais trop sentimental pour marquer les esprits!

Un peu déçue par ce récit qui ne fait qu'effleurer certaines questions de société. Il me semble qu'on pouvait aller un peu plus loin bien que le récit cible de jeunes lecteurs comme en témoigne la mise en page très aérée et abondamment illustrée. Les personnages manquent d'épaisseur, qu'il s'agisse du héros, de son copain ou des parents. Zarbie me fait penser au lapin pressé d'Alice au pays des merveilles : elle ne prend pas la peine d'expliquer grand chose...