AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
355 pages
La Lune Sur le Toit (26/05/2015)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Sacha et sa bande sont de la Génération H, génération de fumeurs d'élite, amatrice de plaisirs interdits et de fêtes inoubliables. De sound systems en soirées villas, de festivals en carnavals indépendants, de Barcelone à Amsterdam, ils brûlent leur vie comme un gros spliff de weed. Insoumis à l'ordre établi et rompus au système D, ces débrouillards d'un genre nouveau entament le troisième millénaire à cent à l'heure sur une bande-son démoniaque mêlant cultures urba... >Voir plus
Que lire après Génération H : Têtes chercheuses d'existenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le deuxième tome de Génération H est sorti en librairie le 26 mai dernier aux éditions La Lune sur Le Toit.

Après deux ans d’attente, le tome 2, Alexandre Grondeau nous invite à découvrir Sacha et ses potes qui ont grandi, la ganja, la fête, le sexe et la musique reste cependant un élément central de leur vie. Cependant, le temps fait son œuvre et Sacha se rend compte que petit à petit, les choses changent, sa bande de potes s’étiole avec le temps.
Un roman empreint d’une certaine mélancolie, Sacha ne croit plus en ses rêves d’antan, il suit cependant un chemin de traverse pour ne pas être comme ces bourgeois qu’il exècre. Il contourne la vie pour continuer à être ce qu’il est.

Je ne suis pas forcément d’accord avec la dichotomie que l’auteur fait sur le monde à travers son personnage de Sacha, d’un côté les bourgeois réacs et de l’autre les jeunes étudiants cools, tolérants qui se défonces. Mais cette même remarque, je l’avais déjà fait à la lecture du premier tome.

Malgré une thèse avec laquelle je ne suis pas forcément d’accord, force est de constater que l’auteur nous plonge dans cet univers « Underground » avec une bande son qui nous plonge entièrement dans l’histoire.

Même si j’ai eu du mal à me reconnaître dans Sacha, car oui, étudiant, j’avais plus la tête dans les livres qu’un spiff à la main… Les choses sont ainsi faites, j’ai passé un très bon moment de lecture et il faut reconnaitre à l’auteur une très belle plume.
Commenter  J’apprécie          80
L'homme est une machine à juger. Depuis la maternelle et l'obtention de bons points jusqu'au diplôme de fin d'études, nous ne cessons d'être pesés, mesurés, évalués, classés, critiqués. "Pour réussir, mon fils, tu dois avoir une mention très bien au bac pour rentrer dans la meilleure prépa possible ! A défaut, tu dois être dans les meilleurs en licence et en master car c'est ton entrée sur le marché du travail qui en dépend."
La récompense à la clé est le job et la situation sociale qui va avec, le montant du chèque à la fin du mois, la capacité de souscrire des crédits à la banque pour acheter un beau pavillon et une jolie voiture. Mais là encore, il faudra être le parfait petit soldat pour accéder à une promotion. Tout est fait dans la société de l'éducation et du travail pour nous infantiliser et faire de nous de braves petites bêtes dociles qui apprennent à s'épanouir dans la compétition et la recherche du meilleur classement.
"Etre le numéro un, le premier de la classe, le leader de l'équipe. Il faut travailler pour t'améliorer sinon tu vas rester sur le bas-côté de la société."
Les entraineurs s'escriment à faire de toi le champion de l'école, du collège, puis de ta ville, de ton département, de ta région...
"Que cherchent-ils?"
A participer à ton épanouissement personnel ou à reproduire un schéma qui peut s'avérer anxiogène et inhibant, parfois même totalement destructurant?
"Les autres, les autres, toujours les autres... Mais moi je veux me situer par rapport à mes désirs, mes volontés, mes aspirations, mon horizon." (p.227)
Commenter  J’apprécie          00
Le reggae est la musique des opprimés, des petites gens, des sans-voix, des sans-grade, des damnés de la terre. Il y a dans les paroles des albums Equal Rights de Peter Tosh, Dread Beat an'Blood de LKJ, Marcus Garvey de Burning Spear ou Cours d'histoire de Tiken Jah Fakoly plus d'odeurs, de soufre et de larmes que dans bien des discours politiques.
La musique jamaïcaine est la voix du ghetto, elle raconte les histoires cachées du peuple au drapeau Red, Gold & Green, comme le chante Ken Boothe. Elle parle des sujets tabous et censurés par le gouvernement. Par extension et grâce à des porte-parole comme Bob Marley, Jimmy Cliff, Israel Vibration ou les Gladiators, le reggae est devenu une musique contestataire universelle. (p.155)
Commenter  J’apprécie          00
- La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas.
- Quoi?
- C'est Valéry qui dit ça.
- Ta copine ?
- Paul Valéry, blaireau ! Un écrivain.
(p.253)
Commenter  J’apprécie          10
Bukowski : "Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité?" (p.30)
Commenter  J’apprécie          00

Video de Alexandre Grondeau (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Grondeau
JJDA - Alexandre Grondeau - Génération H, L’invité du 04/02/2013
autres livres classés : roman socialVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1074 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}