Direction les quartiers nord de Marseille dans une cité qui surplombe le port croquignolet de l'Estaque, un grand bleu fixe en toile de fond.
Au premier coup d'oeil ce sont juste quatre tours, des habitants aux balcons, un petit village gaulois en somme.
Les fachos, apparemment très nombreux, auront du mal à accepter cette image.
Chaque personnage est un caractère unique bien en-deçà des identités religieuses ou ethniques. C'est le rôle du texte autant que des dessins très colorés de représenter cette pluralité.
Mais si pour une fois la cité est embellie ça n'empêche pas un certain réalisme anthropologique. La dureté est littéralement à tous les étages avec son archétype chômage-vol-drogue-prostitution, et ses conséquences, prison, sida, et sectarisme sous toutes les formes disponibles (il y en a une infinité).
Sans doutes la majorité des habitants a déjà une attitude éthique, une réflexion pour bien agir, et il faut leur faire confiance sans faire précéder un quelconque code moral.
Voler serait déjà mieux que tuer ou se laisser abattre mais ils savent bien que c'est la loi qui les rattrapera tôt ou tard. En tous les cas pour eux, "l'argent fait le bonheur". Un joli conte de l'Estaque dans la même veine que le premier album « A l'attaque ».
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Réveillez-vous! N'imitez personne. Vous existez comme vous êtes. Soyez ce que vous êtes, et soyez le volontiers ! Reprenez les choses en main. N'abandonnez pas vos enfants !
Vous savez Simona, je ne crois pas aux saints comme les définit l'église. Je crois aux hommes qui vivent pour les autres, pour les faibles, les désarmés, les délaissés, les minoritaires...
Il ne faut jamais remettre à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui.
Pourquoi tu ne l'as pas fait hier, alors ?
À chaque jour suffit sa peine !
Ne soyez pas mendiants, soyez voleurs.
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