la préhistoire est l'oeuvre de typologiste. Les progrès de la discipline ont permis de dépasser les 1ers essais de la vision historique. Dans la mesure où l'oralite a permis de dépasser les problèmes de la paolithique. Les cités Grecques avec le monde celtique qui m'est Cher. car la césure est factice. ma démarche n'a pas été que de terrain, en raison des enchaînements chrono- culturels. une geogistoire braudelienne. une sorte de protohistoire totale. l'absence de documents écris impose de combler ce handicap par le recours à une batterie de sources documentaires.
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Se lit comme un long article d'une revue spécialisée
De belles illustrations, des schémas précis, le livre fait le point sur la diffusion des monuments et des objets de cette partie de l'histoire d'avant les gaulois....C'est bien écrit et on sent le fruit de quelques dizaines d'années de Passion et d'expertise.
C'est amusant d'apprendre que la civilisation est venue du moyen orient vers l'Europe de l'ouest.
Celà dit je suis resté un peu sur ma faim, ayant lu dans une critique que la partie habitations et naissance des villes étaient développée dans ce livre, alors que le sujet est juste effleuré
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La transmission du Néolithique et des ses composantes techniques et idéologiques au continent européen à partir de son épicentre proche-oriental a suscité de nombreux débats. L'idée d'une impulsion due à des migrants originaires de Méditerranée orientale est déjà présente au XIXè siècle [...]. mais c'est V. G Childe qui, le premier élabora un schéma de propagation de l'économie agricole selon un gradient est-ouest et à travers 2 axes principaux : la voie méditerranéenne et le bassin du Danube.
C'est en savant et en chercheur que Philippe Grosos nous propose une démarche inédite : penser la philosophie au risque de la préhistoire et voir l'Antiquité non comme un point de départ, mais comme un phénomène historique tardif.
La philosophie est née en Grèce, au ve siècle avant notre ère, à la fin de l'âge du Fer. Après l'apparition de l'agriculture, de la poterie, de l'écriture, celle de la philosophie constituerait comme le couronnement du processus de néolithisation et du mode d'être au monde qu'il a imposé.
Or, si les peintures rupestres du Paléolithique ne figuraient presque que des animaux, celles du Néolithique montrent essentiellement des scènes de chasse, de cueillette ou de récolte. L'être humain est désormais au centre des représentations, et donc des préoccupations.
Est-il alors si étonnant que de nouvelles interrogations apparaissent sur la manière de vivre ensemble, vertueusement et pacifiquement ? Être bon, dans une cité juste, en vivant avec et pour les autres, n'est-ce pas la question que ne cessent de poser les penseurs grecs dans leurs traités de politique et d'éthique ?
Un regard nouveau sur la préhistoire. Un renversement de nos idées
préconçues. Un essai fascinant qui éclaire les origines de notre civilisation.
Professeur de philosophie à l'université de Poitiers, Philippe Grosos a publié aux Éditions du Cerf plusieurs ouvrages consacrés à la préhistoire : Signe et forme. Philosophie de l'art et art paléolithique, Lucidité de l'art. Animaux et environnement dans l'art depuis le paléolithique supérieur. Il a reçu le Prix La Bruyère 2022 de l'Académie française pour Des profondeurs de nos cavernes.
Préface de Jean Guilaine du Collège de France
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