Ernst Hanfstaengl/5
14 notes
D'origine americano-allemande, Enrst dit " Putzi " Hanftaegl a pénétré dès 1922 l'entourage du démagogue munichois dont il est devenu le conseiller, puis le responsable pour la presse étrangère avant de connaître une disgrâce progressive après son accession au pouvoir.
Surnommé " le bouffon d'Hitler ", en raison de son humour et de sa capacité à le délasser en jouant du piano, Hanfstaegl livre un témoignage de premier plan à la fois sur l'ind... >Voir plus
Résumé :
D'origine americano-allemande, Enrst dit " Putzi " Hanftaegl a pénétré dès 1922 l'entourage du démagogue munichois dont il est devenu le conseiller, puis le responsable pour la presse étrangère avant de connaître une disgrâce progressive après son accession au pouvoir.
Surnommé " le bouffon d'Hitler ", en raison de son humour et de sa capacité à le délasser en jouant du piano, Hanfstaegl livre un témoignage de premier plan à la fois sur l'ind... >Voir plus
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Que lire après Hitler. Les année obscures. MémoiresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7)
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Le livre en lui-même ne présente aucun intérêt, nous n'apprenons rien qui ne soit déjà X fois expliqué concernant les début d'Adolf Hitler, des SA puis la hiérarchisation, les rapports délétères de certains entre eux...
Bref, un livre qui se veut "psychologisant" et tombe dans une narration narcissique d'un homme qui se cherchait beaucoup, se pose en victime, prend du recul face à un antisémitisme qui suinte toute les dix pages le concernant.
Bref, un livre qui se veut "psychologisant" et tombe dans une narration narcissique d'un homme qui se cherchait beaucoup, se pose en victime, prend du recul face à un antisémitisme qui suinte toute les dix pages le concernant.
Les mémoires d'Enrst Hanfstaengl sont un document exceptionnel sur la montée du nazisme de l'entre-deux-guerres, l'auteur ayant en effet côtoyé au plus près Hitler et ses principaux lieutenants durant plus de quinze années. Sa description de la psychologie du dictateur n'est d'ailleurs pas l'un des éléments les moins intéressants de son ouvrage car Hanfstaengl, de part sa culture et son intellect, fut en mesure d'avancer des hypothèses pertinentes quant aux traits de caractère d'Hitler.
Certes, bien que Hanfstaengl se soit désolidarisé progressivement du nazisme au point de quitter l'Allemagne en 1937, on ne peut s'empêcher de douter parfois de sa sincérité ; en effet, à force de vouloir se dédouaner des attitudes et décisions de plus en plus délirantes du personnage et de son régime en se donnant un rôle modérateur, il devient difficile de savoir pour quelles raisons il a rejoint et soutenu Hitler toutes ces années. Bien que particulièrement cultivé, il semble avoir affiché une certaine candeur qui ne laisse pas d'interroger quant à ses motivations profondes.
Néanmoins, la lecture de ses mémoires sont particulièrement instructives et permettent d'ajouter une pierre supplémentaire à la compréhension de la montée et de l'accession au pouvoir de l'un des pires régimes criminels de l'histoire.
A noter que Erik Larson a puisé dans ces mémoires pour rédiger son ouvrage "Dans le jardin de la bête", pour retracer les relations que Hanfstaengl entretenait avec l'ambassadeur américain Dodd et plus particulièrement avec la fille de ce dernier, Martha.
Enfin, il faut souligner que les notes et la préface de Jean-Paul Bled apportent un éclairage nécessaire et utile à ces mémoires écrites, il ne faut pas l'oublier, par un collaborateur qui fit partie un temps de la garde rapprochée d'Adolf Hitler.
Certes, bien que Hanfstaengl se soit désolidarisé progressivement du nazisme au point de quitter l'Allemagne en 1937, on ne peut s'empêcher de douter parfois de sa sincérité ; en effet, à force de vouloir se dédouaner des attitudes et décisions de plus en plus délirantes du personnage et de son régime en se donnant un rôle modérateur, il devient difficile de savoir pour quelles raisons il a rejoint et soutenu Hitler toutes ces années. Bien que particulièrement cultivé, il semble avoir affiché une certaine candeur qui ne laisse pas d'interroger quant à ses motivations profondes.
Néanmoins, la lecture de ses mémoires sont particulièrement instructives et permettent d'ajouter une pierre supplémentaire à la compréhension de la montée et de l'accession au pouvoir de l'un des pires régimes criminels de l'histoire.
A noter que Erik Larson a puisé dans ces mémoires pour rédiger son ouvrage "Dans le jardin de la bête", pour retracer les relations que Hanfstaengl entretenait avec l'ambassadeur américain Dodd et plus particulièrement avec la fille de ce dernier, Martha.
Enfin, il faut souligner que les notes et la préface de Jean-Paul Bled apportent un éclairage nécessaire et utile à ces mémoires écrites, il ne faut pas l'oublier, par un collaborateur qui fit partie un temps de la garde rapprochée d'Adolf Hitler.
Ayant découvert ce livre écrit par le héros du roman de Snegaroff, « Putzi », dans la liste de ses sources, je me suis empressé de l'emprunter en bibliothèque et bien m'en a pris.
Snegaroff a fait plus que s'en inspirer et avec moins de talent. Je conseillerais donc volontiers aux lecteurs intéressés par cette période de l'histoire de lire plutôt le présent livre qui est le témoignage original.
Ernst Haenfstangl est un talentueux pianiste (élément qui constitue le « pitch » du livre de Snegaroff) ce qui suscite une certaine admiration de la part de Hitler. Il est cultivé, expert en art et féru d'histoire. Il a été le témoin privilégié de ce qu'il relate. Son style est agréable et raffiné et il maintient tout le long l'intérêt pour sa lecture.
Son livre retrace l'ascension de Hitler jusqu'à sa prise de pouvoir. Haenfstangl est un intime du futur « Führer » dont il admire les qualités d'orateur mais dont il déplore l'inhumanité. Il côtoie tous les futurs dignitaires nazis dont il souligne la grande pauvreté intellectuelle. Il a vite perçu les problèmes psychologiques de Hitler et son impossibilité à avoir des relations amoureuses normales avec les femmes. Il essaye désespérément d'ouvrir Hitler à la culture et au monde au risque de s'attirer les foudres de son entourage frustre.
Il réalise qu'il ne parviendra pas à modérer Hitler et à interrompre cette marche inexorable vers les atrocités antisémites et vers le déclenchement d'une nouvelle guerre. Lorsqu'il acquiert la conviction que sa vie est en danger, il s'échappe de l'Allemagne.
En tant qu'ennemi potentiel des alliés il sera d'abord maintenu quelques années prisonnier en Angleterre, Canada puis aux États-Unis avant d'être recruté pour analyser au profit de Roosevelt les actualités en provenance d'Allemagne et décrypter les intentions cachées dans les déclarations d'Hitler et des Nazis.
Snegaroff a fait plus que s'en inspirer et avec moins de talent. Je conseillerais donc volontiers aux lecteurs intéressés par cette période de l'histoire de lire plutôt le présent livre qui est le témoignage original.
Ernst Haenfstangl est un talentueux pianiste (élément qui constitue le « pitch » du livre de Snegaroff) ce qui suscite une certaine admiration de la part de Hitler. Il est cultivé, expert en art et féru d'histoire. Il a été le témoin privilégié de ce qu'il relate. Son style est agréable et raffiné et il maintient tout le long l'intérêt pour sa lecture.
Son livre retrace l'ascension de Hitler jusqu'à sa prise de pouvoir. Haenfstangl est un intime du futur « Führer » dont il admire les qualités d'orateur mais dont il déplore l'inhumanité. Il côtoie tous les futurs dignitaires nazis dont il souligne la grande pauvreté intellectuelle. Il a vite perçu les problèmes psychologiques de Hitler et son impossibilité à avoir des relations amoureuses normales avec les femmes. Il essaye désespérément d'ouvrir Hitler à la culture et au monde au risque de s'attirer les foudres de son entourage frustre.
Il réalise qu'il ne parviendra pas à modérer Hitler et à interrompre cette marche inexorable vers les atrocités antisémites et vers le déclenchement d'une nouvelle guerre. Lorsqu'il acquiert la conviction que sa vie est en danger, il s'échappe de l'Allemagne.
En tant qu'ennemi potentiel des alliés il sera d'abord maintenu quelques années prisonnier en Angleterre, Canada puis aux États-Unis avant d'être recruté pour analyser au profit de Roosevelt les actualités en provenance d'Allemagne et décrypter les intentions cachées dans les déclarations d'Hitler et des Nazis.
Une biographie très intéressante, car rédigée par un des proches collaborateurs d'Hitler, venant de la haute bourgeoisie allemande, cosmopolite, lettrée et sensible aux arts. On a l'habitude de penser à l'hypnotisme qu'Hitler exerçait sur les foules peu cultivées et au faible esprit critique; là nous avons le récit d'une admiration critique et réfléchie même si parfois un peu sceptique, venant d'un personnage dont, en d'autres circonstances, nous serions admiratifs. C'est avec une dignité sobre que le biographe mesure l'ampleur de la bévue de tout un peuple...
Ici, nous nous intéressons à l'Allemagne nazie et plus particulièrement à son meneur, Adolf Hitler. J'ai eu la chance de recevoir en Service Presse cet ouvrage historique publié aux Editions Perrin et je tenais à vous en parler car il dresse un portrait passionnant du plus grand dirigeant nazi à travers les yeux de celui qu'on appelait « le bouffon d'Hitler ».Ernst Hanfstaegl, dit « Putzi » explore la vie de son ancien mentor dont il était initalement le conseiller, puis le responsable pour la presse étrangère avant de connaître une disgrâce progressive après son accession au pouvoir.
Vous serez capté par la narration de l'auteur qui rythme son récit par une multitude d'anecdotes et dialogues. Hanfstaegl nous livre un véritable témoignage précis et ordonné en basant son récit sur les faits qui ont marqué la vie politique et personnelle d'Adolf Hilter.
Il traite notamment avec peu de distance le putsch manqué de 1923, la rédaction de «Mein Kampf », les campagnes électorales, l'accession à la chancellerie ou encore la nuit des longs couteaux. de manière plus personnelle, il consacre également quelques pages à la relation d'Hitler avec les femmes. Dans la seconde partie de l'ouvrage, nous apprenons que l'auteur ouvre les yeux sur l'abomination du régime et qu'il se détache peu à peu de son mentor. Après s'être enfui en Grande Bretagne puis au Canada, il parvient à rejoindre l'Amérique où il deviendra le conseiller du président Roosevelt. 🙏🏻
Lien : https://legerbadinage.wordpr..
Vous serez capté par la narration de l'auteur qui rythme son récit par une multitude d'anecdotes et dialogues. Hanfstaegl nous livre un véritable témoignage précis et ordonné en basant son récit sur les faits qui ont marqué la vie politique et personnelle d'Adolf Hilter.
Il traite notamment avec peu de distance le putsch manqué de 1923, la rédaction de «Mein Kampf », les campagnes électorales, l'accession à la chancellerie ou encore la nuit des longs couteaux. de manière plus personnelle, il consacre également quelques pages à la relation d'Hitler avec les femmes. Dans la seconde partie de l'ouvrage, nous apprenons que l'auteur ouvre les yeux sur l'abomination du régime et qu'il se détache peu à peu de son mentor. Après s'être enfui en Grande Bretagne puis au Canada, il parvient à rejoindre l'Amérique où il deviendra le conseiller du président Roosevelt. 🙏🏻
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Citations et extraits (2)
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Ayant découvert ce livre écrit par le héros du roman de Snegaroff, « Putzi », dans la liste de ses sources, je me suis empressé de l’emprunter en bibliothèque et bien m’en a pris.
Snegaroff a fait plus que s’en inspirer et avec moins de talent. Je conseillerais donc volontiers aux lecteurs intéressés par cette période de l’histoire de lire plutôt le présent livre qui est le témoignage original.
Ernst Haenfstangl est un talentueux pianiste (élément qui constitue le « pitch » du livre de Snegaroff) ce qui suscite une certaine admiration de la part de Hitler. Il est cultivé, expert en art et féru d’histoire. Il a été le témoin privilégié de ce qu’il relate. Son style est agréable et raffiné et il maintient tout le long l’intérêt pour sa lecture.
Son livre retrace l’ascension de Hitler jusqu’à sa prise de pouvoir. Haenfstangl est un intime du futur « Führer » dont il admire les qualités d’orateur mais dont il déplore l’inhumanité. Il côtoie tous les futurs dignitaires nazis dont il souligne la grande pauvreté intellectuelle. Il a vite perçu les problèmes psychologiques de Hitler et son impossibilité à avoir des relations amoureuses normales avec les femmes. Il essaye désespérément d’ouvrir Hitler à la culture et au monde au risque de s’attirer les foudres de son entourage frustre.
Il réalise qu’il ne parviendra pas à modérer Hitler et à interrompre cette marche inexorable vers les atrocités antisémites et vers le déclenchement d’une nouvelle guerre. Lorsqu’il acquiert la conviction que sa vie est en danger, il s’échappe de l’Allemagne.
En tant qu’ennemi potentiel des alliés il sera d’abord maintenu quelques années prisonnier en Angleterre, Canada puis aux États-Unis avant d’être recruté pour analyser au profit de Roosevelt les actualités en provenance d’Allemagne et décrypter les intentions cachées dans les déclarations d’Hitler et des Nazis.
Snegaroff a fait plus que s’en inspirer et avec moins de talent. Je conseillerais donc volontiers aux lecteurs intéressés par cette période de l’histoire de lire plutôt le présent livre qui est le témoignage original.
Ernst Haenfstangl est un talentueux pianiste (élément qui constitue le « pitch » du livre de Snegaroff) ce qui suscite une certaine admiration de la part de Hitler. Il est cultivé, expert en art et féru d’histoire. Il a été le témoin privilégié de ce qu’il relate. Son style est agréable et raffiné et il maintient tout le long l’intérêt pour sa lecture.
Son livre retrace l’ascension de Hitler jusqu’à sa prise de pouvoir. Haenfstangl est un intime du futur « Führer » dont il admire les qualités d’orateur mais dont il déplore l’inhumanité. Il côtoie tous les futurs dignitaires nazis dont il souligne la grande pauvreté intellectuelle. Il a vite perçu les problèmes psychologiques de Hitler et son impossibilité à avoir des relations amoureuses normales avec les femmes. Il essaye désespérément d’ouvrir Hitler à la culture et au monde au risque de s’attirer les foudres de son entourage frustre.
Il réalise qu’il ne parviendra pas à modérer Hitler et à interrompre cette marche inexorable vers les atrocités antisémites et vers le déclenchement d’une nouvelle guerre. Lorsqu’il acquiert la conviction que sa vie est en danger, il s’échappe de l’Allemagne.
En tant qu’ennemi potentiel des alliés il sera d’abord maintenu quelques années prisonnier en Angleterre, Canada puis aux États-Unis avant d’être recruté pour analyser au profit de Roosevelt les actualités en provenance d’Allemagne et décrypter les intentions cachées dans les déclarations d’Hitler et des Nazis.
Mais des années après, je sais bien que ça n'a rien d'une plaisanterie!
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Titiou Lecoq
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