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EAN : 9782070463145
496 pages
Gallimard (05/04/2018)
3.94/5   34 notes
Résumé :
Le Dr Paul Allen apprend l'assassinat du sénateur démocrate Seagram, favori à la prochaine présidentielle. Le meurtrier n'est autre que son fils, Daniel Allen, vingt ans, né d'un premier mariage et avec qui il n'a que très peu de contacts. À l'annonce de cette terrible nouvelle, la vie de Paul bascule. Il nie tout d'abord l'évidence et tente de trouver d'autres coupables. Conscient des implications politiques de cet assassinat, il est persuadé que son fils a été man... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Rhumatologue de renom, Paul Allen apprend un soir, en regardant la télévision dans sa maison du Connecticut avec sa seconde épouse et leurs deux enfants, que Jay Seagram, candidat démocrate à l'élection présidentielle et porteur de grands espoirs de changements pour l'Amérique a été abattu lors d'un meeting à Los Angeles. Lorsque deux agents des services secrets sonnent quelques minutes plus tard à sa porte, Paul Allen apprend que non seulement l'assassin a été arrêté mais qu'il s'agit en plus de Daniel, son fils aîné issue d'une première union. Dès lors, Paul veut faire la lumière sur les derniers mois de la vie de Daniel afin de pouvoir l'innocenter… à condition bien sûr qu'il soit innocent, ce dont seul Paul semble être persuadé.

Poignante quête d'un père à la recherche désespérée de l'innocence de son enfant, le bon père, de Noah Hawley est un roman singulier qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses.
S'il prend la forme d'un roman d'enquête visant à éclairer un éventuel complot qui aurait eu pour but de faire accuser un innocent, le lecteur à tôt fait de se rendre à l'évidence : l'auteur n'est pas là pour le brosser dans le sens du poil et mettre en avant l'innocence présumée de Daniel. Tout l'accuse et la raison ne peut que nous amener à croire à la culpabilité du jeune homme là où, pour Paul Allen, rien ne peut vraiment convaincre de sa culpabilité. Car Daniel est son fils et qu'il a toujours été pour lui un enfant puis un jeune adulte équilibré. Car reconnaitre la culpabilité de Daniel, se serait sans doute aussi reconnaitre sa culpabilité propre, parce qu'il l'a – même si ce n'est que de loin en loin – élevé, parce que la manière dont il l'a éduqué ou celle dont il ne s'est pas toujours occupé de lui sont de sa responsabilité.
La question se pose donc pour Paul Allen : « Ai-je été un bon père ? Aurais-je pu être un meilleur père ». Car face au drame, Allen, homme équilibré qui s'est longtemps targué d'avoir un fils particulier, certes, mais libre, remet en cause le libre arbitre de son enfant. S'il a commis un acte odieux, ce ne peut être que la faute de quelqu'un d'autre ; un complot, ou, à défaut, une éducation sans doute ratée à un moment ou un autre. Daniel perd dès lors toute indépendance aux yeux de son père pour n'être que le produit d'une éducation ou, pire, un objet manipulé par des forces obscures.
En développant l'histoire de cette quête de vérité que l'on sent vouée à l'échec, Noah Hawley aborde par ailleurs, au travers de chapitres revenant sur quelques célèbres meurtres ou tentatives de meurtres (Bobby Kennedy, Ronald Reagan, Virginia Tech ou l'université du Texas) dans lesquels Paul comme Daniel cherchent une explication aux actes de ce dernier. Une façon de parler de la manière dont une société armée jusqu'aux dents, où l'individu prime mais où il est parfois isolé et en butte à un système dans lequel il ne peut s'intégrer, transforme des citoyens en assassins.
Tout cela est fait avec une finesse et une certaine élégance qui n'est pas sans rappeler parfois Thomas H. Cook et donne un roman noir tout en nuances, avec un certain suspense, mais avec surtout des questions destinées à rester longtemps en suspens.

« Quand il avait sept ans, il était fou de sa balançoire. Il poussait sur ses pieds et pointait les talons vers le ciel en criant : « Encore ! Encore ! » C'était un enfant vorace, infatigable et tellement vivant qu'à côté de lui tout le monde paraissait malade, immobile. La nuit, il se couchait sur son lit défait, à moitié habillé, le front plissé, les poings serrés, comme une tornade qui n'aurait plus d'air. Qui était ce petit garçon et comment devint-il un homme jouant avec des balles de pistolet dans une chambre de motel ? Qu'est-ce qui le poussa un jour à plaquer sa vie tranquille pour commettre un acte barbare ? J'ai lu les rapports. J'ai regardé les images. Mais la réponse continue de m'échapper. Plus que tout, je veux savoir.
Car voyez-vous, je suis son père.
C'est mon fils. »

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Les hommes du Secret Service sonnent chez Paul Allen pour lui apprendre que son fils aîné, Daniel, 19 ans vient d'abattre lors d'un meeting électoral, Jay Seagram, sénateur démocrate du Montana et probable futur président des Etats-Unis car aimé d'une majorité d'électeurs pour qui il représentait l'espoir. Daniel arrêté l'arme à la main, avoue et est emprisonné dans un établissement de très haute sécurité dans l'attente de son procès où il risque la peine de mort.


Jusqu'à l'irruption des policiers, Paul, célèbre rhumatologue formait avec Fran et leurs jumeaux une famille heureuse, équilibrée, soudée, aimante, qui a volé en éclats sous le coup de cette nouvelle. Paul est d'abord frappé d'incrédulité. Comment Daniel, un petit garçon réservé, discret, sensible, a-t-il pu commettre un tel acte ? Et s'il l'a vraiment commis, pourquoi ? Est-il malade, est-ce un geste politique ? le doute puis la culpabilité s'insinuent dans l'esprit de ce père détruit. Et si c'était de sa faute à lui ? Ou de la faute de sa mère dont il s'est séparé lorsque Daniel avait 7 ans ? Cette séparation a-t-elle brisé leur fils unique ? Trop de possibilités tragiques envahissent l'esprit torturé de Paul qui opte finalement pour une autre hypothèse proche du déni. Et si son fils était victime d'un complot ? Mais la question qui le hante le plus est, pourquoi un père ne sent-il pas dans un recoin insondable de son coeur que son enfant a besoin d'aide ? Parce que Paul est médecin, il ne peut renoncer, sûr que plus le mal est difficile à diagnostiquer, plus il doit travailler dur et être créatif.


Le bon père est un roman brillant et très agréable à lire, écrit par Noah Hawley, créateur de la mythique série Fargo, adaptée du film des frères Coen, pour laquelle il a été multiplement récompensé. C'est un roman noir atypique sur le thème de la culpabilité et de la responsabilité parentale. Bien loin de fournir toutes les réponses qu'un thriller est censé apporter, il questionne tout au long d'une enquête émouvante sur un événement inconcevable pour un père, et s'achève sur un dénouement poignant. Au fil de l'intrigue, Noah Hawley évoque quelques criminels célèbres qui ont marqué l'histoire meurtrière des Etats-Unis à travers certains éléments de leur trajectoire personnelle : Lee Harvey Oswald, meurtrier du Président Kennedy ; John Hinckley, qui a tenté d'abattre le Président Reagan ; Timothy Mc Veigh, responsable de l'attentat d'Oklahoma City ; Charles Whitman, qui a perpétré le massacre de l'Université du Texas à Austin, d'autres.


A quels moments ces hommes se sont-ils égarés physiquement, spirituellement, émotionnellement, dans un pays où les armes en vente libre et massive peuvent procurer un sentiment de toute puissance et d'immortalité à certaines personnalités fragiles frustrées ne pas avoir reçu ce qu'elles croient mériter  ? Un roman de toute beauté !
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Des larmes dans les yeux, une boule dans la gorge, je viens tout juste de terminer la lecture de ce roman; mon mari m'avait préalablement avisée de sa haute teneur en émotions et en tant que parents, nous en sommes sortis bouleversés et déstabilisés. L'histoire d'un jeune homme en déroute, parti voir du pays, ces États-Unis critiqués et décriés, formés d'individualistes à tous crins, où la liberté est garantie mais peut aussi laisser un grand vide au coeur. Initié aux armes à feu par une gentille famille de l'Iowa, ce jeune homme commettra l'irréparable en tuant de sang froid un candidat à la présidence. Ce culte des armes à feu, considérées simplement comme des outils, disponibles au premier venu dans les supermarchés, les foires (achetez-en une et on vous remet gratuitement les munitions). le roman de Noah Hawley, habilement construit, nous fait partager les états d'âme du père de ce jeune homme qui tente par tous les moyens de comprendre, de décortiquer le geste fatal de son fils; est-ce le divorce des parents, des lacunes dans son éducation, un désordre psychique, des influences externes? Des questionnements incessants qu'on partage avec le personnage, que l'on fait nôtres. Un lourd constat sur la société américaine et sur la responsabilité parentale.
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Tu seras un homme mon fils

Lu en 2017, ce roman noir m'a laissé une impression durable.
Pas tant par l'histoire somme toute assez simple, tout du moins au départ, mais surtout par les questionnements posés par l'auteur autour du thème de la parentalité et plus particulièrement de la paternité.
Paul Allen est médecin, il mène une vie tranquille et confortable auprès de son épouse et de ses deux enfants, des jumeaux de 10 ans. Son quotidien éclate en mille morceaux lorsqu'il apprend par le Secret Service que le prometteur sénateur démocrate candidat à l'élection présidentielle Jay Seagram dont il vient de voir l'assassinat, en direct à la télévision, a été tué par son propre fils, Daniel, celui qu'il a eu d'un premier mariage et qu'il n'a vu que de loin en loin depuis …
Tout d'abord dans le déni, Paul va tenter de comprendre comment le petit garçon « vorace, infatigable et tellement vivant qu'à côté de lui tout le monde paraissait malade, immobile » a pu devenir un assassin. Ne serait-il pas plutôt innocent et victime d'un complot ?
Et lui, Paul, le père, qui se devait d'être le modèle de Daniel, qu'a-t-il fait (ou ne pas fait) pour que son fils lui échappe ainsi et se transforme en un cet inconnu mutique, qui a abandonné ses études, son identité (il se fait appeler Carter Allen Cash), fasciné par les tueries de masse… ?
Et nous, parents, que ferions nous si l'un de nos enfants devenait un tueur (assassin, meurtrier, terroriste) ? Il resterait notre enfant, bien sûr, mais comment vivre en sachant que l'éducation que nous avons dispensée, l'amour que nous lui avons donné ne l'a pas empêché de commettre le pire ?
Ces questions résonnent toujours aussi fort aujourd'hui, aux Etats-Unis où les fusillades meurtrières n'ont pas cessé, mais aussi dans nos pays européens, qui ont vu partir certains de leurs jeunes faire le Djihad (je lisais récemment le témoignage d'un père d'un des terroristes présumés du 13 novembre…).
L'auteur ne répond pas à nos questions mais offre un roman lucide sur une société (américaine) où la Constitution garantit aux citoyens d'être armés. Il nous donne également à réfléchir et pas seulement sur ces dérives.
Un très bon roman (mais tout de même assez loin de l'inégalable « Il faut qu'on parle de Kevin »).
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Un livre très cinématographique (normal l'auteur est scénariste)
L'histoire est en quelques mots : un homme, la cinquantaine médecin , apprend que son fils a tué un homme politique dans un meeting (le candidat démocrate donné vainqueur aux élections présidentielles aux Usa)
Tout d'abord il est dans le déni, imagine un autre coupable et une malheureuse erreur judiciaire. Comment son fils (qu'il n'a pas beaucoup vu depuis ses 7ans pour cause de divorce, a t il pu devenir un meurtrier à 20 ans ?). le père, par ailleurs remarié et père de jumeaux de 10 ans, va mener l'enquête, interrogeant sans relâche les témoins de l'histoire de son fils, et lisant également beaucoup de livres concernant les « tueurs » d'hommes politiques aux Usa...
Un livre intéressant malgré quelques longueurs...
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critiques presse (1)
Telerama
07 août 2018
Loin du thriller qui chercherait le coupable de l’affaire, "Le Bon Père" pose la question de la responsabilité, de l’amour filial et d’une société qui présente la violence comme un jeu vidéo. En s’appuyant sur le témoignage du père et non du fils ou des enquêteurs, Noah Hawley déplace le roman noir vers la tragédie.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Quand il avait sept ans, il était fou de sa balançoire. Il poussait sur ses pieds et pointait les talons vers le ciel en criant : « Encore ! Encore ! » C’était un enfant vorace, infatigable et tellement vivant qu’à côté de lui tout le monde paraissait malade, immobile. La nuit, il se couchait sur son lit défait, à moitié habillé, le front plissé, les poings serrés, comme une tornade qui n’aurait plus d’air. Qui était ce petit garçon et comment devint-il un homme jouant avec des balles de pistolet dans une chambre de motel ? Qu’est-ce qui le poussa un jour à plaquer sa vie tranquille pour commettre un acte barbare ? J’ai lu les rapports. J’ai regardé les images. Mais la réponse continue de m’échapper. Plus que tout, je veux savoir.
Car voyez-vous, je suis son père.
C’est mon fils.
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Vingt-huit minutes plus tard, nous nous retrouvions devant une banale tour de bureaux à Stamford, Connecticut. Un garde tenant une mitraillette nous fit signe de franchir un portail. Très vite, nous nous arrêtâmes devant une entrée de service. Des agents armés sortirent des trois crossovers en claquant les portières avec un bruit d’arme à feu. La nuit était chaude. Une odeur de frites imprégnait l’air, venue d’un fast-food de l’autre côté de la route. Au moment d’entrer dans le vestibule, nous croisâmes des hommes en costume cravate équipés de fusils d’assaut. Nous prîmes l’ascenseur en silence, six hommes les yeux rivés sur les voyants des étages qui s’allumaient l’un après l’autre. Arrivés au quatrième, je découvris tout un état-major mécanisé, des hommes et des femmes pendus à des téléphones, penchés sur des claviers d’ordinateur, naviguant sur le Net, collectant des données. Il régnait dans ce lieu une sorte d’affolement maîtrisé. Les hommes marchaient vite, leurs cravates s’agitaient, et les femmes au téléphone fonçaient dans les couloirs, des fax urgents dans les mains.
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Dans la famille Allen, le jeudi, c’était soirée pizza. Mon dernier rendez-vous de la journée était fixé à 11 heures, et à 15 heures je prenais le train du retour jusqu’à Westport tout en feuilletant les dossiers des patients et en répondant aux coups de fil. J’aimais voir la ville s’éloigner et les immeubles en briques du Bronx disparaître de part et d’autre des rails. Les arbres arrivaient lentement, et la lumière du soleil surgissait, triomphale, tels des cris de joie à la chute d’une longue dictature. Le canyon devenait une vallée. La vallée devenait un champ. Dans le train, j’avais l’impression de m’épanouir, comme si j’échappais soudain à un sort que je croyais pourtant inévitable. C’était étonnant, pour moi qui avais grandi à New York, vrai fils du béton et de l’asphalte. Mais avec les années j’avais fini par me lasser des angles droits et des sirènes incessantes. Alors, dix ans plus tôt, j’avais emmené ma famille à Westport, Connecticut, où nous étions devenus une vraie famille de banlieusards, avec des rêves et des espoirs de banlieusards.
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Le Trojan faisait partie des trois armes à feu qu’il avait achetées dans les mois qui précédèrent l’événement. Il les gardait dans le coffre de sa voiture, une vieille Honda jaune que la police retrouverait plus tard sur un parking près du Staples Center, à Downtown Los Angeles. Le compteur afficherait 337 000 kilomètres. Depuis quinze mois qu’il avait quitté l’université, il avait beaucoup roulé. Il lui arrivait de faire des petits boulots pour gagner deux ou trois sous : des jobs à la journée, dans des fast-foods, sur des chantiers. Il restait en marge. Tout le monde disait la même chose : il était discret, réservé, un peu sensible. Mais ça, ce serait plus tard, après les nombreuses enquêtes, les chronologies illustrées de son périple, la reconstitution fastidieuse de chaque étape. Aujourd’hui il y a des graphiques, des livres en cours d’écriture. Mais dans les heures qui suivirent l’événement, personne ne savait rien. Qui était ce jeune homme ? D’où venait-il ? On dit que la nature a horreur du vide, mais CNN encore plus.
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Sur l’écran de la télévision, je vis une photo de mon fils. Telle est la vitesse à laquelle va le monde. Avant même que vous ayez le temps de réfléchir, il s’est passé quelque chose. Moins d’une heure s’était écoulée depuis les coups de feu. Où avaient-ils trouvé cette photo ? Je ne la reconnus même pas. Daniel posait debout sur une grande pelouse, vêtu d’un jean et d’un sweat-shirt. Il plissait les yeux face au soleil, la main en abat-jour au-dessus des yeux. Il devait avoir dix-huit ans. Une photo prise à l’université, peut-être. Je me souvins du jour où je l’avais déposé à Vassar, un jeune maigrichon, avec toutes ses affaires dans une malle. Un garçon qui avait voulu se laisser pousser une moustache à quatorze ans mais n’avait réussi qu’à avoir quelques poils follets de part et d’autre de la bouche, comme un chat.
Qu’est-ce que tu as fait ? me dis-je. Je ne savais même pas si la question était adressée à Daniel ou à moi.
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Lucile Commeaux et ses critiques invités débattent des oeuvres qui font l'actualité culturelle du moment, dans l'amour de l'art et de la dispute.
Au sommaire de la Critique cette semaine : "Le Jeu de la Dame" de Scott Frank et Allan Scott, nouvelle mini-série à succès produite par Netflix, et l'ultime saison de la série d'anthologie "Fargo" de Noah Hawley inspirée du film des frères Coen ("Fargo", 1996), à voir sur la plateforme Salto (1 mois d'essai gratuit).
Nos critiques du jour : Sarah Ihler-Meyer (critique d'art et commissaire d'exposition) et Olivier Joyard (critique et réalisateur de documentaires).
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