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EAN : 9782253247319
352 pages
Le Livre de Poche (17/01/2024)
3.53/5   61 notes
Résumé :
La Terre étouffe sous le poids de sa surpopulation et se meurt lentement.
Pour survivre, l’humanité a dû ouvrir de nouvelles routes de colonisation : des portails perçant des passages dans l’espace vers les Outreterres, ces planètes lointaines où la vie semble possible.

Chaque année, une Mission Survie teste les jeunes futurs candidats à l’exil. Une destination inhabitée secrète, un équipement choisi à l’aveugle, trois jours...
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Sympathique

Un groupe de gens gens des deux sexes, futurs candidats à la colonisation interplanétaire participe à un exercice de survie. Largués individuellement sur une planète inconnue, une seule règle, une seule information : Survivre. Mais d'un exercice mortellement dangereux qui devait durer 10 jours, nous allons nous retrouver, par un coup du sort sur une réalité durant plusieurs années. Vivre, survivre, se reproduire. La vie reprendra ses droits.

D'où Heinlein mort en 1988 nous sort un inédit en 2022 ? pourquoi ce petit roman fort sympathique datant de 1955 n'a pas été traduit avant ? Cela fera partie des mystères non résolus (pour moi du moins).

Le background permettant cette exercice de survie n'est en fait pas très important, il permet juste à quelques jeunes débrouillards et surtout ayant une éducation et une culture très éclectique en tant que groupe, pour permettre une survie organisée et plus évoluée que la grotte et la bagarre entre les plus forts du groupe pour les faveurs des femelles.

Le seul reproche que je pourrais faire à ce sympathique récit est le rapport homme-femme où l'on a l'impression, qu'aussi forte que soit la dame, aussi indépendante qu'elle puisse être ou vouloir être, le but ultime c'est le mariage pour lequel elle laissera tout tomber… Ah, nous sommes en 1955, tout va bien alors.

Cela aurait pu être plus violent, plus gore, plus mature, plus réaliste, mais qu'importe, cette mignonne petite lecture m'a fait passer un moment très agréable. Petite plongée dans le passé de la SF.
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Robert Heinlein est un auteur phare de l'Âge d'or américain de la SF. Souvent catalogué comme écrivain militariste suite à certains de ses récits (comme Étoiles, garde-à-vous !), il a su se montrer souvent plus subtil. Mais, malgré son grand succès, nombre de ses ouvrages restent inédits en France. Comme Destination Outreterres, qui date de 1955, et n'avait jamais été traduit dans la langue de Molière. Ce roman est plutôt un roman jeunesse, tant dans sa trame que dans ses thèmes. Valait-il le coup de l'exhumer des tiroirs de l'histoire ? Nous allons en discuter.

Dans ce roman, les êtres humains peuvent voyager de planète en planète grâce à des tunnels très dépensiers en énergie capables de relier entre eux n'importe quels points de l'espace. Ainsi, ils vont coloniser l'univers, tels les pionniers des futurs États-Unis d'Amérique pendant les temps glorieux (enfin, pas pour tous et pas tant que cela, en fait) de la conquête de l'Ouest. Et l'on voit s'élancer des convois composés de fermiers et de bétail, de chariots protégés par des hommes en armes. Comme dans un vrai western ! Et pour alimenter ces expéditions, les écoles forment chaque année des jeunes gens à la survie en milieu plus ou moins hostile. Sanctionnant cette formation, une épreuve en conditions réelles. Tout le monde n'en revient pas : les pertes sont souvent importantes.

Rod Walker est convié à suivre cette épreuve et il hésite. On ne peut que le comprendre. D'autant que son enseignant semble lui faire comprendre qu'il ne le croit pas vraiment capable d'arriver au bout. Mais Rod n'est pas un lapin de six semaines et il sait prendre le taureau par les cornes : il franchit le portail et se lance dans ce qui va devenir une aventure de tous les dangers. En effet, les conditions d'examen sont strictes : vous pouvez choisir l'équipement que vous voulez, mais une fois sur place, vous ne recevez aucune aide jusqu'au signal de retour. Voilà donc des dizaines de jeunes filles et de jeunes garçons (entre 14 et 25 à peu près, selon les écoles) laissés en liberté sur un monde inconnu habité par une faune mystérieuse. Dont les stobors, contre lesquels ils ont été mis en garde. Mais que sont ces redoutables stobors ?
Rod Walker va rapidement devoir faire preuve de ses qualités de survie et faire des choix : rester seul ou former un groupe ; privilégier le mouvement ou dresser un campement ; découvrir et rapidement comprendre la faune et la flore extraterrestres. Et, malgré un certain côté agaçant, il se montre vite à la hauteur de la situation : observateur, charismatique, ouvert. Un vrai modèle pour le jeune lecteur, quoi…

Comme dans Sa majesté des mouches de William Golding, récit paru l'année précédente (en 1954, donc), une troupe de jeunes gens se retrouve isolée dans un milieu hostile, sans adulte pour les diriger. On va donc assister tout au long du roman à des interactions plus ou moins nobles, plus ou moins violentes, entre les différents membres du groupe. Les uns voudront le pouvoir pour le pouvoir ; d'autres penseront avant tout à la sauvegarde de la communauté ; d'autres tourneront essentiellement autour de leurs besoins. Les relations décrites par Heinlein sont réalistes et plutôt bien vues dans l'ensemble. Seul bémol, mais il n'y est pour rien, le décalage, parfois, avec notre façon « moderne » de voir les choses. Certains comportements sont très datés, surtout les rapports entre filles et garçons. Même si, sur ce coup, l'auteur ne s'en sort pas mal du tout. Certains de ses personnages féminins sont forts et ne s'en laissent pas compter. Mais quand on s'approche de l'idylle, les choses se gâtent la plupart du temps et on assiste à une course à la mise en couple assez hallucinante, comme si c'était la seule chose que pouvait désirer une jeune femme sensée. Cependant, quelques protagonistes dénotent avec bonheur dans ce constat.
Destination Outreterres est donc essentiellement un récit d'aventures et de survie, centré autour d'un nombre de plus en plus important de jeunes gens abandonnés malgré eux (ah oui, j'ai oublié de vous dire que tout ne se passait pas exactement comme prévu pour le retour, d'où un allongement du séjour) sur une planète inconnue. Il montre une belle palette de trucs pour s'en sortir face à des animaux pas franchement coopératifs et face à des compagnons pas toujours constructifs dans leurs comportements. Mené sur une rythme efficace (on parle tout de même de Heinlein, là !), avec ce qu'il faut de suspens, très peu de pathos, ce roman pour la jeunesse est donc une bonne surprise.

Seul bémol : j'ai écrit voilà peu un article sur les coquilles qui émaillent certains romans. J'ai essayé de m'y montrer compréhensif, surtout envers les petites structures pour qui l'engagement d'un.e relecteur.trice représente un coût pas anodin. Mais ici, on parle d'Hachette, une maison d'édition prestigieuse et, on peut l'espérer pour ceux qui y travaillent, avec quelques moyens, ne serait-ce qu'en interne. D'autant que la collection est récente et doit donc faire ses preuves. Or, dans ce roman, j'ai repéré un nombre trop important de coquilles, dont certaines trop visibles pour rester anodines.

Éditer enfin ce titre inédit de Robert Heinlein, près de soixante-dix ans après sa parution en V.O., n'est pas un gadget marketing du Rayon imaginaire, la nouvelle collection de chez Hachette. Loin de là ! C'est un choix justifié par la bonne qualité de l'ouvrage : il était dommage que le public français n'y ait pas eu accès jusqu'ici. J'ai pris bien du plaisir à suivre les aventures de Rod Walker et son passage effectif à l'âge adulte. Et je ne serais pas contre la découverte des autres récits restés inédits de ce grand maitre de la SF américaine, car il en reste ! Merci au Rayon imaginaire pour m'avoir donné l'occasion de partir Destination Outreterres.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Roderick Walker est un jeune homme qui finit ses études et qui veut participer à une Mission Survie. Dans ce futur où la Terre est surpeuplée, on essaye d'envoyer les candidats volontaires grâce à des tunnels spéciaux sur des exoplanètes dont la faune et la flore restent inconnus. Avec un équipement choisi par leur soin, ils vont devoir survivre pendant une dizaine de jours avant le signal de retour. Sauf que le signal se fait attendre...
De Robert Heinlein, j'avais lu et aimé Marionnettes humaines et je ne comptais pas en rester là. J'ai été très intéressée par ce titre qui promet une aventure sur une planète inconnue. On est entre le Robinsoé Crusoé, seul dans un endroit mystérieux et Sa Majesté des Mouches, la cohabitation entre plusieurs et création d'une nouvelle société basée sur des règles établies. Il y a l'incertitude sur les créatures dangereuses se trouvant aux alentours, les fameux stobors dont personne ne sait à quoi ils ressemblent.
J'ai beaucoup aimé le début avec le questionnement de Rod sur la survie, la nature extraterrestre, les relations avec les autres. Quand la communauté commence à s'établir, j'ai été moins fascinée car on était moins dans la découverte de ce monde étranger que dans l'établissement d'une colonie. D'ailleurs, Rod devient un peu agaçant à la fin alors que ses réactions étaient plutôt posées au début du roman.
Concernant la narration, celle-ci est plaisante, même s'il m'est une impression gênante à la fin car la voix était celle d'un homme mûr alors que Rod est un jeune homme de moins de vingt ans au début, comme ses congénères.
Ca reste pour moi un bon récit d'aventures de science-fiction qui a certes un peu vieilli mais qui divertit agréablement. J'aime toujours son style avec quelques touches d'humour. Je lorgne sur ses autres romans avec envie et impatience...
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Ce que j'ai ressenti:

« Notre galaxie contient plus de cent mille planètes de type terrestre, chacune aussi chaleureuse et maternelle pour l'humanité que la douce Terra. »

Or, si tout ceci est, éventuellement probable, il n'en reste pas moins, qu'il faut y aller, sur ces différentes planètes, emprunter les portails, et arriver vers les Outreterres…C'est l'expérience de cette jeunesse prometteuse, une sorte de rite de passage vers l'âge adulte, un examen avec diplôme prestigieux à la clef, si jamais ils ne meurent pas, évidemment, sur ces terres plus ou moins accueillantes…Rod et les autres, ont très peu de renseignements, très peu de matériel et juste un conseil « attention aux stobors ». Alors, qui reviendra de cette Mission Survie, et surtout, comment?! Parce que s'il faut bel et bien survivre, pendant un temps donné, comment faire? Quelles attitudes adopter? Quelle chance saisir? A qui faire confiance? Et qu'est ce qu'on fait réellement, quand on est face à la nature? Quid de l'inné ou de l'acquis prendra l'avantage?

——>Destination Outreterres pour le savoir!

« La vie, toute vie, est animée du double désir de survivre et de se reproduire. L'intelligence n'est qu'un sous-produit sans but, sauf si elle sert ces besoins fondamentaux. »

Cette aventure est captivante! Très efficace, parce qu'elle est effectivement, pleine de vie, audacieuse, dynamique, stimulante. On regarde cette jeunesse apprendre à se débrouiller dans un environnement inconnu. Tous, ont accepté le challenge, mais peu en ont réellement compris, la dure réalité…Parce que survivre, c'est, à chaque seconde. Parce que survivre, c'est épuisant, éreintant, puissant. Que l'on soit fille ou garçon, la donne est la même, et il faudra se dépasser, quoi qu'il arrive ou vienne en face…Chacun, prend la pleine mesure de la difficulté, au fur et à mesure des jours passants, et les erreurs se payent, souvent, au péril de leurs vies…Mais la vie est tenace. Elle est pleine de désirs, de surprises, d'élans. La vie est aussi pleine de besoins, d'urgences, et de responsabilités….La vie est tellement pleine de chahuts, d'imprévus, de pouvoirs, que certains font ressortir le meilleur et le pire d'eux-mêmes…

« On étudie notamment comment l'autorité s'installe dans la société humaine, et comment elle se maintient. »

Qu'est-ce qui fait une société? Et comment, on la met en place? Qu'est-ce qu'on est prêt à créer et/ou à détruire pour y parvenir? J'ai trouvé cette lecture très intéressante et pertinente par bien des aspects, et puis, j'ai moins aimé d'autres passages, parfois…Ces jeunes filles sont intelligentes, courageuses, ont fait leurs preuves dans la survie et quand il a été question de « gouvernement », elles ont été vite, écartées…Est-ce que l'autorité n'est que « masculine »? Est-on contraint de reproduire le seul modèle connu ou arrivera-t-on un jour, en imaginaire ou en réalité d'ailleurs, à avoir le courage d'essayer autre chose? C'est une réflexion très personnelle qui m'a traversée pendant cette lecture, mais il faut remettre les choses dans leur contexte, puisque ce roman a été publié en 1959, il se peut que les sujets comme la parité, l'écologie, la cause animale étaient peut-être, moins dans l'air du temps…Pour autant, j'ai beaucoup apprécié la manière dont l'auteur emmène ces dynamiques: la difficulté de mettre en place un pouvoir en place, l'importance de l'écrit, et le « vivre en société » même en pleine nature sauvage…C'est une très belle surprise à découvrir sans tarder dans le Rayon Imaginaire et il me tarde, déjà, de voir les prochaines sorties!
Lien : https://fairystelphique.word..
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Rod termine le lycée et souhaite parcipiter à une mission de survie pour valider ses études supérieures. le principe : une planète inconnue, un équipement choisi à l'aveugle pour parvenir à survivre en milieu hostile pendant 10 jours maximum. Sauf que le rappel sensé marquer la fin de l'épreuve n'arrive pas. Les survivants vont devoir s'organiser pour coloniser la planète et bâtir une société.
Destinations Outreterres est un roman de Robert Heinlein qui été resté inédit en français. C'est chose réparé depuis peu. La quatrième de couverture nous promet un roman dans l'esprit de Sa majesté des mouches, mais on est vraiment loin de la cruauté qui le caractérise. Car Destination Outreterres reste quand même bien plus léger. Si l'histoire place des adolescents en milieu hostile, il y a finalement peu d'accrocs et le récit reste assez linéaire dans son évolution, souffrant même parfois de longueurs. Est-ce parce qu'on découvre ce livre près de 70 ans après sa publication originale ? Possible, d'autant qu'en ces temps de #metoo, certains principes qui offrent certes aux femmes une forme de liberté, mais les orientent quand même vers le mariage et la maternité, peuvent interpeler et sentent un peu la naphtaline.
J'ai écouté ce roman et ai beaucoup aimé la narration de Frédéric Souterelle que j'avais déjà eu l'occasion de croiser. Avec son timbre grave et chaud, il porte cette histoire et ces personnages avec talent, immergeant le lecteur dans ce monde où tout est à construire.
Un roman agréable à écouter, malgré quelques longueurs.
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critiques presse (2)
LeSoir
12 février 2024
Ce Destination Outreterres est un roman pour ados, un juvenile, comme on dit aux Etats-Unis. Il fait partie d’un ensemble de douze romans publiés entre 1947 et 1958, dont beaucoup n’ont pas été traduits en français. Celui-ci, daté 1955, a été publié au Rayon imaginaire de Hachette en 2022. C’est un roman pour ados, peut-être, mais comme tous les Heinlein, tout le monde a intérêt à le lire.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Telerama
04 mai 2022
Quel amateur du genre bouderait l’annonce d’un inédit de Robert Heinlein (1907-1988) ? Joie, donc, alors que paraît chez Hachette, dans la nouvelle collection Le rayon imaginaire, inaugurée à l’automne dernier avec Les Dix Mille Portes de January, d’Alix E. Harrow, un roman intitulé Destination Outreterres.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
L’opération consistait à sortir une brique de ration militaire de deux cent cinquante grammes, onze cents calories de protéines de levure, de graisse, d’amidon et de glucose, plus quelques traces d’autres éléments utiles. Invisible dans l’obscurité, l’étiquette qui la recouvrait certifiait qu’elle était « savoureuse, goûteuse, d’une texture agréable », même si mâcher une vieille chaussure aurait tout autant séduit un gourmet.
Commenter  J’apprécie          210
La vie, toute vie, est animée du double désir de survivre et de se reproduire. L’intelligence n’est qu’un sous-produit sans but, sauf si elle sert ces besoins fondamentaux. Mais l’intelligence peut se mettre au service des exigences insensées de la vie.
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Gouverner était l’art de s’entendre avec les gens qu’on n’aime pas.
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Ton but consiste à rester en vie. Pas de faire preuve de courage, pas de combattre, pas de dominer la nature. Tu dois simplement continuer à respirer.
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Mais l’intelligence peut trouver des solutions là où il n’y en a pas. Des psychologues ont un jour enfermé un singe dans une pièce, de laquelle ils avaient prévu quatre moyens de s’échapper. Ensuite, ils ont surveillé l’animal pour voir lequel des quatre il trouverait.
Le singe s’est échappé d’une cinquième façon.
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Videos de Robert A. Heinlein (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert A. Heinlein
FESTIVAL DES UTOPIALES 2023 L'héritage du mal
Les romains classaient les esclaves parmi les outils. Dans Citoyen de la galaxie de Heinlein, le protagoniste commence esclave puis est libéré, avant de consacrer son existence à la lutte contre le fléau de l'esclavage. Ici, à Nantes, le commerce triangulaire a fait la fortune de la ville. En aura-t-on jamais fini avec l'exploitation sauvage et commerciale de l'humain par l'humain? Comment assumer la mémoire du mal et poursuivre le combat ?
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