AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Geneviève Vanneufville (Traducteur)Françoise Saintonge (Traducteur)Geneviève Roulier-Pitthan (Traducteur)Marie-Cécile Baland (Éditeur scientifique)Constanze Potschka-Lang (Éditeur scientifique)
EAN : 9782840581987
210 pages
Souffle d'Or (17/09/2001)
3.61/5   9 notes
Résumé :
Comprendre les mécanismes des pathologies familiales. La vie de chaque être humain est fortement déterminée par son histoire familiale. Nous connaissons l'engouement de nos contemporains pour les recherches généalogiques qui renseignent notre identité. Mais il existe un autre volet de l'identité qui concerne notre vie émotionnelle et notre accomplissement. C'est dans ces sphères que pèsent parfois de lourds malaises ou handicaps, sans raison apparente. Des exclusion... >Voir plus
Que lire après Constellations familiales : Comprendre les mécanismes des pathologies familialesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Bon, c'est un livre très intéressant. Qui peut choquer certains esprits parce que Hellinger, qu'il le veuille ou non, donne une impression de passéiste et d'être hyper conventionnel concernant la famille et la place respective de la femme et de l'homme, avec les enfants en-dessous.
Toutefois, contrairement à plein de thérapies où l'on peut s'arranger avec la morale et/ou la justice en se la faisant soi-même, en décriant et récrivant le réel pour qu'il nous arrange, ici on est dans une nécessité absolue d'acceptant et de réintroduire les absents, les fautifs, ceux qui considère pleinement coupables, même des pires horreurs.
Il y a un destin, quelque chose de plus large, avec ses règles auxquels nous invite Hellinger à tenir compte, car pour lui si on n'en tient pas compte, il y a blocage, il y a problèmes, il y a malheurs qui se perpétue. Alors, certes ça ne fait pas plaisir d'entendre et de lire ça, et pourtant il y a quelque chose de vrai qui exhale des mots. Les constellations familiales ont quelque chose d'unique et de très motivant et exaltant. le thérapeute est dans l'observation du réel, il regarde et sent, et intervient parfois. Les responsabilités se diluent dans le temps, dans la vie qui coule.

Je ne vais rien en dire de plus.
Si ce n'est sur la forme : un genre d'interview questions-réponses, dialogue qui pousse l'auteur à se dévoiler et à prendre des positions qui, comme je le disais ne feront pas sourire tout le monde.

Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (188) Voir plus Ajouter une citation
Chacun de nous a-t-il une mission à remplir ?
C'est un bien grand mot. Je dirais plutôt que nous sommes tous au service de quelque chose. Il faut comprendre cela comme un but vers lequel nous dirigerions nos pas. Nous sommes tous aussi limités par les circonstances, la maladie, notre constitution, le pays où nous sommes nés, le peuple qui est le nôtre. C'est dans le cadre de ce donné que nous nous épanouirons. C'est en agréant ces limites que nous tirerons la force de réussir notre vie.En tant que thérapeute, je m'engage à discerner où la voir d'un client le mène et à en voir les limites. Et je l'amène à accepter ces limites. Je l'empêche de se faire des illusions.
Commenter  J’apprécie          50
Ce qui étonne dans ces reconstitutions familiales, c'est que les personnes choisies pour représenter les membres de la famille, dès qu'elles sont mises en place, se mettent à ressentir les choses tout comme les membres de la famille réelle. Il arrive même que certains présentent à leur insu les symptômes qui appartiennent à ceux qu'ils représentent.
Commenter  J’apprécie          80
Si nous nous servons de la douleur subie pour nous arroger le droit de faire la mal, la douleur ne nous rendra pas plus grands.Elle aura été vaine.
Assumer le passé exige qu'on aille vers les victimes et qu'on pleure avec elles, sans vouloir s'en prendre aux coupables. Il y a de l'humilité dans les larmes. On n'accuse personne. C'est tout autre chose que de demander raison. Faire des reproches, c'est s'arroger un droit non justifié. Et on n'y gagne rien.
Commenter  J’apprécie          50
Où commence le patriarcat ?
Il y a prédominance de l'homme et oppression de la femme surtout dans la vie publique. Qu'il y ait actuellement un courant dans l'autre sens, qui veuille rendre sa dignité à la femme justement dans la vie publique, est vraiment un grand progrès. La prédominance de l'homme dans la vie publique est en rapport avec celle de la femme dans la famille. Le fait que ce soit la femme qui domine dans la famille mène l'homme à vouloir s'imposer au dehors. On constate ici encore le besoin de rétablissement de l'équilibre.
Commenter  J’apprécie          40
... en observant les familles, on se rend compte que c'est la femme qui a la première place, et non pas l'homme. C'est en général la femme qui tient le gouvernail dans la famille, ne serait-ce parce qu'elle se pense supérieure à l'homme. Mais elle ne peut le faire que si elle est consciente de son pouvoir.
Commenter  J’apprécie          50

Dans la catégorie : Troubles psychiatriquesVoir plus
>Maladies>Maladies du système nerveux. Troubles psychiques>Troubles psychiatriques (235)
autres livres classés : psychogénéalogieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (33) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
434 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}